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Star Trek ou Patrouille du cosmos (au Québec et sur TMC au début des années 1970) est une série télévisée de science-fiction américaine en 79 épisodes de 50 minutes, créée par Gene Roddenberry et diffusée entre le 8 septembre 1966 et le 3 juin 1969 sur le réseau NBC.
Depuis la série qui lui a succédé, Star Trek : La Nouvelle Génération (« Star Trek TNG », 1987-1994), cette première série a été rebaptisée Star Trek: The Original Series (« Star Trek TOS », 1966-1969).
Bien que la série ait suscité l'enthousiasme d'une partie du public, elle ne devint jamais très populaire : à son apogée en 1967, elle n'était que la 52e émission américaine en termes de popularité. Menacée d'être annulée après ses 2 premières saisons, elle fut cependant prolongée d'1 an sous la pression du public.
La série a donné lieu à un vaste engouement, notamment à la création de nombreux fanzines sur la franchise Star Trek, la commercialisation d'une foule de produits dérivés et à l'organisation de rassemblements annuels de fans lors de conventions, ces membres étant appelés « trekkers » ou « trekkies ».
La série Star Trek, se situant au XXIIIe siècle, raconte les aventures de l'équipage du vaisseau spatial USS Enterprise (NCC-1701) (« Entreprise » en VF) de la Fédération des planètes unies et notamment celles de son commandant, le capitaine James T. Kirk.
La mission de l'Entreprise, d'une durée de 5 ans, est d'explorer la galaxie afin d'y découvrir d'autres formes de vie et de civilisations, pour ainsi enrichir les connaissances humaines.
« Espace, frontière de l'infini, vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission de cinq ans : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et, au mépris du danger, avancer vers l'inconnu.
(Space, the final frontier. These are the voyages of the starship Enterprise. Its five year mission: to explore strange new worlds, to seek out new life and new civilisations, to boldly go where no man has gone before) »
— Texte de l'accroche de la série Star Trek en VO, dit en voix off au début de chaque épisode.
Autre variante de cette accroche :
« Espace, frontière de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial. Sa mission : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et, au mépris du danger, reculer l'impossible. »
En 1964, le scénariste et producteur de télévision Gene Roddenberry, depuis longtemps fan de science-fiction, fait une proposition de série télévisée de science-fiction qu'il appelle « Star Trek ». Celle-ci devait se dérouler au XXIIIe siècle à bord d'un grand vaisseau spatial interstellaire, le S.S. Yorktown dont l'équipage était chargé d'explorer une partie relativement réduite de la Voie lactée.
Parmi les œuvres dont Roddenberry a reconnu s'être inspiré se trouvent les récits de l'écrivain A. E. van Vogt réunis dans le roman La Faune de l'espace, la série de nouvelles Marathon d'Eric Frank Russell, et le film Planète interdite (1956).
Certains ont aussi relevé des parallèles avec la série télévisée Rocky Jones, Space Ranger (1954), un space opera moins sophistiqué qui comporte déjà de nombreux éléments de Star Trek : l'organisation, les relations entre les membres de l'équipage, les missions, une partie du design du vaisseau et même certaines technologies.
Roddenberry s'inspira aussi énormément de la série de romans maritimes de C. S. Forester Horatio Hornblower, qui décrit un audacieux capitaine exerçant une autorité incontestée lors de missions au long cours pour la bonne cause. Roddenberry s'amusait souvent à qualifier le capitaine Kirk d'« Horatio Hornblower dans l'espace ».
Roddenberry avait une longue expérience de l'écriture dans les séries télévisées de type western, qui avaient été populaires des années 1950 au tout début des années 1960, et il vendit sa nouvelle idée comme « Wagon Train to the stars ». En 1964, il signe un contrat de 3 ans pour le développement du programme avec une importante société de production de télévision, Desilu Productions. Selon le concept original de Roddenberry, le personnage principal est le capitaine Robert April, du vaisseau spatial S.S. Yorktown. Ce personnage a été développé pour devenir le capitaine Christopher Pike.
Roddenberry propose d'abord Star Trek à CBS, qui la refuse en faveur d’une création d'Irwin Allen, Lost in Space. Roddenberry présente ensuite son concept au chef de Desilu Productions, Herbert Franklin Solow, qui finit par l'accepter. Solow réussit ensuite à vendre l'idée de Star Trek à NBC, qui paie mais refuse le premier pilote, « The Cage », le jugeant « trop cérébral ».
Les dirigeants de NBC avaient cependant été impressionnés par le concept et admirent que les problèmes qu'ils avaient perçus venaient en partie du script qu'ils avaient choisi eux-mêmes. Ils prirent donc la décision inhabituelle de financer un second pilote, sur le script intitulé « Où l'homme dépasse l'homme ». Seul le personnage de M. Spock (joué par Leonard Nimoy) fut conservé du premier pilote et seuls 2 acteurs, Majel Barrett et Nimoy, furent retenus pour le second. Ce pilote satisfit NBC et le réseau choisit de mettre Star Trek dans sa grille de programmes pour l'automne 1966.
Le second pilote de la série comprend le reste des personnages principaux : le capitaine Kirk (William Shatner), l'ingénieur en chef Montgomery Scott (James Doohan) et le lieutenant Sulu (George Takei). L'acteur Paul Fix jouait le rôle du docteur Mark Piper, le médecin du bord dans ce pilote.
DeForest Kelley (McCoy) rejoignit l'équipe au moment du tournage de la première saison et y resta pour toute la série, dont il finit par devenir la 3e star. Un autre membre permanent de l'équipage arrivé à ce moment-là est l'officier des communications Nyota Uhura (Nichelle Nichols), la première Afro-Américaine à avoir un rôle aussi important dans une série télévisée américaine. Pavel Chekov, l'enseigne russe joué par Walter Koenig, rejoignit l'équipage au début de la 2e saison.
Divers auteurs de science-fiction viendront collaborer ponctuellement aux scénarios de la série, ce qui donnera pour finir des épisodes très variés, inégaux en qualité. Les meilleurs tendent nettement vers un discours philosophique, sociologique ou critique. L'épisode pilote, intitulé « The Cage », ne fut diffusé à la télévision que des décennies après sa production. L'intrigue de l'épisode en 2 parties « La Ménagerie » (« The Menagerie ») exploite l'intégralité de la trame du pilote.
Star Trek fit la notoriété de son équipe d'acteurs qui étaient auparavant, pour la plupart, inconnus.
DeForest Kelley était apparu dans de nombreux films et émissions télévisées, mais surtout dans des petits rôles de méchant. Leonard Nimoy avait également l'expérience du cinéma et de la télévision, mais n'était guère connu non plus. Nimoy avait joué auparavant avec William Shatner dans un épisode de la série Des agents très spéciaux (1964) et avec Kelley dans un épisode de 1963 de la série Le Virginien, tous les 2 plus de 2 ans avant la première diffusion de Star Trek.
Avant Star Trek, William Shatner était déjà bien connu dans le milieu pour quelques apparitions dans des films marquants, pour avoir joué Cyrano de Bergerac à Broadway, et même pour avoir refusé le rôle du Docteur Kildare.
Cependant, comme les rôles se faisaient rares, il accepta de remplacer Jeffrey Hunter comme capitaine après l'échec du premier pilote de la série, « The Cage ».
Après la diffusion de la série, beaucoup de ses acteurs se retrouvèrent « catalogués » par leur rôle. L'acteur de Star Trek : La Nouvelle Génération, Michael Dorn, a cependant déclaré en 1991 : « Si ce qui est arrivé à la première équipe est appelé catalogage, alors je veux être catalogué. Bien-sûr, ils n'ont pas eu de rôles après Trek. Mais ils font leur 6e film. Dites-moi le nom de quelqu'un d'autre à la télévision qui a fait 6 films ! »
Les 3 personnages principaux sont James T. Kirk, M. Spock et le docteur McCoy, dont les scénaristes ont souvent fait se heurter les personnalités : Kirk est passionné et souvent agressif, avec un discret sens de l'humour ; Spock est froidement logique et McCoy sardonique, mais toujours compatissant. Les 3 s'opposent dans de nombreux épisodes, où Kirk est obligé de prendre des décisions difficiles, tandis que Spock propose une solution logique, mais parfois inhumaine et McCoy (ou Bones, comme Kirk le surnomme) insiste pour faire ce qui causera le moins de mal. McCoy et Spock ont une relation d'affrontement qui masque la véritable affection et le respect qu'ils ont l'un pour l'autre, et leurs débats constants devinrent très populaires parmi les téléspectateurs. La série mettait tellement en avant le dialogue que le scénariste et réalisateur Nicholas Meyer (impliqué dans plusieurs films de Star Trek) la qualifia de « dramatique radio », faisant passer un épisode sans l'image à une classe de cinéma pour prouver que l'intrigue restait compréhensible.
Le personnage de Spock a été, au début, rejeté par les responsables du réseau NBC, qui craignaient que son apparence évoquant un diable (avec ses oreilles en pointe et ses épais sourcils) dérange certains téléspectateurs. Le réseau avait même gommé le bout des oreilles de Spock et allégé ses sourcils sur les produits publicitaires envoyés à ses filiales. Le Vulcain devint, cependant, progressivement un des personnages les plus populaires de la série comme McCoy, avec sa personnalité de médecin de campagne compatissant. Spock devint, en fait, une sorte de sex-symbol — chose à laquelle personne ne s'attendait. Leonard Nimoy note que la question de l'extraordinaire sex-appeal de Spock apparaissait « presque chaque fois que je parlais à quelqu'un de la presse… Je n'y ai jamais consacré une pensée… Essayer de régler cette question de M. Spock comme sex-symbol est stupide. »
Le directeur artistique Matt Jefferies faisait partie de l'équipe. Jefferies conçut le vaisseau Enterprise et l'essentiel de ses intérieurs. Ses contributions à la série ont été honorées par les tubes de Jefferies, un équipement décrit dans de nombreuses œuvres de Star Trek plus récentes. Jefferies créa avec son frère John Jefferies les phasers de Star Trek, et développa le design du pont principal de l‘Enterprise (sur la base d’un premier projet de Pato Guzman). Il utilisa son expérience d'aviateur durant la Seconde Guerre mondiale et sa connaissance des avions pour concevoir un pont fonctionnel et ergonomique.
Le styliste de Star Trek, William Ware Theiss, est responsable du design caractéristique des uniformes de Starfleet et des costumes des guest-stars féminines, ainsi que des divers extraterrestres, comme les Klingons, les Vulcains, les Romuliens, les Tellarites, les Andoriens, les Gideonites.
L'artiste et sculpteur Wah Chang, qui avait travaillé pour Walt Disney, fut engagé pour des tâches de conception et de fabrication : il créa le communicateur dépliable, souvent considéré comme ayant influencé le design du téléphone mobile. Chang créa aussi un enregistreur portable nommé tricordeur et de nombreux appareils fictifs pour l'équipe technique du vaisseau et l'infirmerie du bord. Plus tard dans la série, il contribua à la création de nombreux extraterrestres notables, comme le Gorn et le Horta.
Le thème musical de la série, immédiatement reconnaissable, a été composé par Alexander Courage. Il n'est pas sans rappeler le premier mouvement du concerto pour violon Op. 35 de Erich Wolfgang Korngold. Il a été utilisé dans de nombreux épisodes des séries suivantes et des films dérivés. Gene Roddenberry a écrit un ensemble de paroles pour ce thème : elles n'ont pas été utilisées dans la série, ce qui n'était d'ailleurs pas son intention : elles lui ont seulement permis de revendiquer le statut de compositeur et 50 % des droits afférents. Courage a jugé cette action de Roddenberry, bien qu'entièrement légale, comme contraire à l'éthique.
Le producteur Robert Justman raconte dans son livre Inside Star Trek The Real Story que son travail de chef d'orchestre pour la bande originale du film L'Extravagant Docteur Dolittle (1967) avait écarté Courage de la première saison de la série, sauf 2 épisodes. Justman ne réussit pas à convaincre Courage de revenir pour la 2e saison : il pense que celui-ci avait perdu son enthousiasme à cause de ce problème de droits. Courage composa cependant la bande originale de 2 épisodes de la 3e saison.
Les épisodes plus tardifs reprennent donc des enregistrements qu'il avait faits auparavant. Le trompettiste de jazz Maynard Ferguson a enregistré une version jazz fusion du thème avec son big band à la fin des années 1970. Nichelle Nichols l'a aussi chanté sur scène (avec les paroles).
Pour des raisons de budget, la série a largement réutilisé la musique composée pour certains épisodes. Sur les 79 épisodes diffusés, seuls 31 avaient une bande originale entièrement ou en partie composée pour eux. Le reste était repris sur les bandes d'autres épisodes. La décision de choisir les épisodes qui bénéficieraient d'une nouvelle musique revenait principalement à Robert H. Justman, le producteur associé des 2 premières saisons.
Les compositeurs étaient crédités au générique en fonction de la quantité de leur musique composée ou réutilisée pour chaque épisode. Certains de ces génériques étaient parfois faux.
Outre la musique originale (dont l'origine est visible ou indiquée à l'écran) créée pour des épisodes spécifiques, 8 compositeurs avaient été contactés pour créer des musiques pour la série : Alexander Courage, George Duning, Jerry Fielding, Gerald Fried, Sol Kaplan, Samuel Matlovsky, Joseph Mullendore et Fred Steiner. Ils dirigeaient leurs propres créations. Steiner composa la musique originale du 13e épisode et c'est son arrangement du thème d'Alexander Courage qu'on entend lors des génériques de fin de la plupart des épisodes.
Les principales musiques enregistrées étaient choisies et montées pour les épisodes par les directeurs musicaux, dont les principaux furent Robert Raff (presque toute la saison 1), Jim Henrikson (saisons 2 et 3) et Richard Lapham (saison 3).
Les enregistrements originaux de la musique de certains épisodes sortirent aux États-Unis sur le label californien GNP Crescendo Record. La musique d'un certain nombre d'épisodes fut ré-enregistrée pour le label Varèse Sarabande par Fred Steiner à la tête du Royal Philharmonic Orchestra, et d'autres pour le label Label X, avec Tony Bremner à sa tête.
Au Québec, la série a été diffusée dès le samedi 8 septembre 1969 à Télé-Métropole (Montréal) et, le samedi suivant, sur Télé-Capitale (Québec), puis sur les différentes stations de ce qui est maintenant le réseau TVA. La série a ensuite été rediffusée sur d'autres chaînes québécoises, dont TQS à l'automne 1987, Canal D à l'automne 2000, sur Prise 2 dans les années 2010 et sur AMI-télé plus récemment.
En France, la série a été diffusée dès le début des années 1970 dans le sud de la France, sur Télé Monte Carlo, et dans l'est, sur Télé Luxembourg. Cependant, elle arrivera très tardivement sur une chaîne nationale. Seuls 13 épisodes sélectionnés dans les 3 saisons sont diffusés du 26 décembre 1982 au 20 mars 1983 sur TF1, le dimanche à 13h20 à la place de la série Starsky et Hutch, puis l'intégralité de la série est ensuite diffusée du 5 juillet 1986 au 30 septembre 1986 sur La Cinq. Rediffusions dès 1988 et en avril 1991 sur La Cinq, puis pour la première fois en version multilingue sur Canal Jimmy en 2001.
En Belgique, la série est diffusée dans les années 1970 sur la chaîne flamande BRT en VO, en langue française avec des sous-titres en néerlandais.
En 2016, la première saison de Star Trek est accessible en France sur Netflix.
N'ayant été acquise par aucune chaîne en France à l'époque, Star Trek fut doublée en français au Québec à partir de 1968 par la firme québécoise Sonolab de Montréal. Les textes en français étaient une adaptation de Michel Collet et Régis Dubos, qui prêtait également sa voix à M. Spock. Au Québec, la série est connue sous le titre de Patrouille du cosmos.
En France, diffusée à partir de décembre 1982 (2 mois après la sortie dans les salles de Star Trek 2 : La Colère de Khan), la série est connue sous son nom original Star Trek et, fait rare, est toujours diffusée avec le doublage québécois. Les DVD disponibles en Europe et en Amérique du Nord reprennent le doublage québécois.
Les doublages en français originaux de certains épisodes n'ont toutefois pas tous survécu dans leur intégralité. La version française originale québécoise de certains épisodes, en particulier les épisodes « La Pomme » et « Un loup dans la bergerie », n'est pas complète. Certains passages ont dû être redoublés en France par d'autres comédiens afin d'obtenir une version française intégrale en vue de la sortie en DVD.
L'accroche de la série est lue en français par Daniel Roussel pour les 39 premiers épisodes, sauf l'épisode « Ils étaient des millions » (6e épisode produit), dans laquelle elle est lue par Yvon Thiboutot. M. Thiboutot est la voix française du capitaine Kirk dans tous les épisodes de la série, sauf dans l'épisode « Où l'homme dépasse l'homme » où Kirk est doublé par Hubert Noël. Yvon Thiboutot fait la lecture de cette narration pour les 40 derniers épisodes de la série. L'épisode « Où l'homme dépasse l'homme » n'a pas de narration lors de son générique.
En 1998, une partie de la série fut éditée par CIC Vidéo sur cassette VHS. Au total, 18 épisodes étaient répartis sur 2 coffrets de 3 cassettes chacun. Les épisodes étaient présentés en version française, dans une version restaurée.
La série est éditée en DVD par Paramount Home Entertainment France. Les saisons sont sorties initialement dans des coffrets design ayant chacun une couleur et un signe de commandement. L'image est en 1,33:1 plein écran non remasterisée mais disposant d'un bon transfert. L'audio est en français 2.0 mono et en anglais 5.1 avec sous-titres présents. Chaque saison a de nombreux suppléments sur la production, les coulisses et les effets spéciaux.
Ces coffrets que les fans considèrent comme n'ayant pas de coupures ou de modification au niveau de l'image sont devenus des collectors.
La série sort en haute définition sur le support Blu-ray le 27 avril 2009 en même temps que sa version DVD remastérisée. L'image est en 1,33:1 plein écran 16:9 natif. L'audio est en anglais 5.1 DTS HD et en français 2.0 mono avec sous-titres présents. De nombreux bonus supplémentaires sont présents exclusivement sur le support. Le choix de regarder les épisodes dans leur version originale et dans leur version avec de nouveaux effets visuels est offert.
Dans le tome 1 de la série de romans Journal d'un dégonflé de Jeff Kinney, le personnage de Grégory parle d'un ami nommé « McCoy » et d'un professeur nommé « Worf » (en référence à l'officier klingon de la sécurité dans Star Trek : La Nouvelle Génération).
Dans la série télévisée Boston Justice, au dernier épisode de la saison 3 (Le Procès du siècle (Trial of the Century)), l'avocat Denny Crane (incarné par William Shatner) dit à un moment : « J'ai été capitaine d'un vaisseau spatial ».
La navette Galileo a été utilisée par les vaisseaux spatiaux et les bases stellaires de Starfleet au milieu du 23e siècle. Elles mesurent 6,7 mètres de long et sont disponibles à la fois en variations de warp et d’impulsion.
Le Galileo est apparu pour la première fois dans « Galilée ne répond plus » (s1e16, The Galileo Seven), puis à nouveau dans « Un tour à Babel » (s2e10, Journey to Babel), « Le Dilemme » (s3e15, Let That Be Your Last Battlefield), « Guerre, amour et compagnon » (s2e9, Metamorphosis) et « Amibe » (s2e18, The Immunity Syndrome).
Dans l’épisode « La Ménagerie » (s1e11 et s1e12, The Menagerie), la navette lancée depuis Starbase 11 est désignée comme une « Classe F ». Cependant, l’Encyclopédie Star Trek ne confirme pas cette désignation pour la navette.
Nommé d’après le mathématicien et astromère Galileo Galilei (1564-1642).
Le Galileo a été affecté à l’USS Enterprise (NCC-1701-A) au milieu des années 2280, lorsque ce vaisseau a été mis en service en 2286. Galileo était le dernier d’une série de navettes à porter ce nom, les exemplaires précédents ayant été attribués à l’USS Enterprise précédent. Ils ont été nommés d’après l’Italien Galileo Galilei, un astronome humain.
En 2287, le capitaine James T. Kirk utilisa le Galileo pour transporter une équipe à Nimbus III afin de sauver les otages que Sybok et ses partisans avaient pris à Paradise City. Sybok a vaincu les forces de Kirk et ensemble ils sont retournés à l’Enterprise, où le Galileo a été gravement endommagé lors d’un atterrissage d’urgence dans la navette.
Dans l’intervalle, le Galileo de classe SW7 portait le nom et le numéro de registre d’une mission à Datugad sur la date stellaire 8503.1 en 2287.
En 2290, le Galileo amena le capitaine Spock et le lieutenant Saavik sur la planète Mardelva. Les Mardelvan cherchaient à devenir membres de la Fédération en raison de la proximité du secteur de Mardelvan avec l’Empire Klingon. La mission s’est détraquée et le Galileo a été temporairement bloqué.
À la date stellaire 8715.3 en l’an 2291, l’Enterprise-A a transporté des diplomates à Musgrave IV lorsque le vaisseau a détecté un appel de détresse supposé de la 2e planète du système stellaire Varba. Incapable de gêner les diplomates impatients, le capitaine Spock choisit d’emmener une équipe à Varba II. Le Galileo s’est écrasé lors d’une tempête atmosphérique intense sur la planète. Endommagée par la coque de manière catastrophique, la navette a été abandonnée par les membres survivants de l’équipe de débarquement, puis a coulé dans les profondeurs d’un marécage. Les survivants ont été forcés de repousser les prédateurs Varban avec des fioles de sang à base de cuivre de Spock, le laissant au bord de la mort. L’Enterprise a envoyé le Copernicus (NCC-1701-A/3), permettant aux survivants de revenir à temps. Le docteur Leonard McCoy s’occupa du traitement de Spock à l’infirmerie. L’Enterprise-A a ensuite déchiffré le prétendu appel de détresse comme un avertissement du 20e siècle du vaisseau terrestre Quantum Valence de rester à l’écart de Varba II, et a repris sa route vers le système Musgrave.
En 2292, un Galileo rénové ou de remplacement a amené une équipe de sauvetage sur un astéroïde près de l’horizon des événements d’une rupture subspatiale pour sauver les survivants du crash de l’USS Feynman. Peu de temps après, la navette a été attaquée et lourdement endommagée par des animaux dangereux qui ont évolué dans un environnement unique.
Après la mise hors service de l’Enterprise-A, le Galileo-5 et son vaisseau-mère ont été exposés, accessibles au public au Starfleet Air and Space Museum.
Au milieu de la première saison de la série originale Star Trek, l’USS Enterprise du capitaine Kirk a obtenu une navette et, finalement, un endroit pour le mettre. Matt Jefferies décrit comment le Galileo et sa navette ont été créés.
La navette du USS Enterprise NCC-1701, le Galileo, n’a pas été conçue en même temps que le reste du navire. La raison est simple : les navettes ne sont pas construites tant qu’un scénario n’en appelle pas, car elles sont tout simplement trop chères. On n’a donc pas demandé à Jefferies de produire l’un de ces petits vaisseaux à courte portée avant que « Galilée ne répond plus » (s1e16, The Galileo Seven) ne soit écrit. « L’Enterprise n’a jamais été censé reposer sur la surface d’une planète », dit-il, « nous avions donc besoin d’autre chose que la salle des transporteurs. Je pense, en y regardant plus tard, que cela aurait probablement dû être une navette comme un bus urbain, parce que plusieurs fois un script est apparu qui appelait plus de gens que nous n’avions de places pour ! ».
« J’ai fait des croquis pour elle. Mais AMT, qui allait construire le modèle dans leurs ateliers de Phoenix en échange de la possibilité de commercialiser le kit de l’Enterprise, a estimé qu’il était au-delà de leurs capacités, il a donc été conçu par Gene Winfield, un concepteur automobile qui avait un atelier de carrosserie personnalisé qui desservait principalement l’industrie automobile via AMT. Le Galileo tel que tout le monde le connaît aujourd’hui n’était pas ma conception. Dans l’ensemble, j’ai été un peu déçu, mais je pense que dans la mesure de leurs capacités, c’était une bonne solution. Et cela a fonctionné, évidemment. Les gens l’ont accepté. »
La conception originale de Jefferies pour la navette était pour un vaisseau spatial moins carré. « En gros, c’était une larme, dit-il, et tout le panneau latéral, la porte extérieure, glissait vers l’arrière, et vous pouviez simplement marcher sur le sol. Les sièges étaient comme des sièges de vélo montés de chaque côté de la quille. » AMT a dûment produit une miniature de la navette. Le design ne se prêtait pas au schéma de siège de vélo de Jefferies, il a donc dû trouver un intérieur qui fonctionnait avec la forme extérieure. « Cela [l’extérieur] était un ensemble séparé », dit-il. « Un certain pourcentage de cela devait être fait dans les ateliers du studio. Ils l’ont apporté partout dans un gros camion. C’était sur un cadre en acier. C’était volumineux, et c’était lourd. Je pense que s’il avait été plus léger et plus facile à déplacer, et bien-sûr si nous avions eu le temps ou l’équipement, nous en aurions probablement eu beaucoup plus d’utilisation. Nous aurions pu l’abaisser à la surface et ouvrir les portes et faire sortir ou entrer. Mais il aurait fallu beaucoup d’ingénierie et probablement renforcer la structure de la scène pour pouvoir abaisser la chose telle qu’elle était. »
Les producteurs ont utilisé la miniature de Galileo pour la photographie - « Je me demande où se trouve ce modèle aujourd’hui », se souvient Jefferies - à côté du décor intérieur, conçu pour accueillir les 7 personnes que le script exigeait. Il n’a jamais été précisé combien de navettes l’Enterprise possédait, mais Jefferies a supposé qu’il y en avait plusieurs, et a donné au Galileo le numéro « 7 », ajouté au numéro d’enregistrement du vaisseau principal. Le vaisseau a été « détruit » au cours de cet épisode, mais a été vu plus tard dans d’autres épisodes - une incohérence avec laquelle les producteurs et les fans ont été heureux de vivre. Jefferies a également remarqué qu’au sein d’un seul script, la description de la navette variait. Dans l’une des histoires de Gene Coon, « Guerre, amour et compagnon » (s2e9, Metamorphosis), une description disait qu’il n’y avait pas de portes ou d’ouvertures en preuve, puis une fois que nous sommes entrés à l’intérieur, 4 ou 5 entrées et les gens ont continué à entrer dans la chose. Je suis allé voir Coon et je lui ai dit : « M. Coon, qu’est-ce que je vais faire ? » Il m’a dit : « C’est ton inquiétude ! » Jefferies a également conçu une console de contrôle, mais ne considérait pas cela comme un élément majeur. « Nous avons juste essayé de trouver quelque chose qui semblait raisonnable ; un certain instrument qu’ils devraient avoir, par rapport à ce qui pourrait être fait automatiquement sur l’Enterprise. À moins que vous n’ayez eu une histoire impliquant entièrement une navette, cela aurait été une chose si rapide et transitoire que cela aurait été un effort gaspillé ».
Le Galileo a été réincarné en Galileo II pour « Le Chemin d'Eden » (s3e20, The Way to Eden) dans la saison 3, après que les scénaristes aient admis que l’original n’existait plus. Le même modèle a été utilisé pour la photographie. Jefferies a proposé une gamme d’autres conceptions pour des navettes et des petits véhicules potentiels, dont l’un qu’il a appelé le « remorqueur spatial ». « Ils ne faisaient que nouiller ; rêvasser de ma part », dit-il. « Mais bien-sûr, les écrivains étaient aussi durs que moi pour les idées, et parfois nous pouvions répandre une graine s’ils cherchaient quelque chose de différent. Il y en a un avec un homme assis dans une bulle, et puis il y en avait un autre avec un crochet sur le dos comme si ce serait pour le remorquage. Il s’agirait de véhicules de service autour d’un port spatial ou d’un chantier naval. Nous aurions pu travailler du haut de la scène sur des fils et les faire flotter ou les déplacer. Ils auraient été amusants à faire. »
Vous pouvez téléchargez en cliquant sur les images ci-dessous un petit livret de plans de Galileo II fait par David Winfrey en 1989. A gauche, la version originale, et à droite la version française que j'ai traduite.
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