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Le Curtiss P-40 Warhawk fut le 3e avion de chasse le plus produit des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Dernier développement de la série des chasseurs Curtiss Hawk, il vola pour la première fois en 1938.
Il traîne une réputation d'avion de chasse dépassé et surclassé par ses adversaires, ce qui provoqua même une enquête après la Seconde Guerre mondiale, visant à déterminer pourquoi il avait été maintenu en production envers et contre tout. Avec le recul, il semble plutôt que ses pilotes eurent à combattre dans des conditions difficiles, qui ne permirent pas à l'avion de briller. Il eut une importance certaine dans les opérations du milieu de la Seconde Guerre mondiale, et cela pour plusieurs raisons :
Le P-40 resta donc par la force des choses jusqu'à l'automne 1943 le seul chasseur valable et disponible en grand nombre de l'aviation américaine, qui ne l'engagea jamais sur le front européen. Bien que peu performant en altitude, du fait de son moteur, il servit très honorablement pendant la plus grande partie du conflit, grâce à son faible coût, sa grande facilité de maintenance et sa grande robustesse.
Pour les Britanniques et d'autres nations du Commonwealth, il fut connu successivement comme Tomahawk, puis Kittyhawk. Il reste célèbre pour avoir été l'avion des Tigres volants de la 14th USAAF engagée en Chine lors de la Seconde Guerre mondiale, et fut aussi l'appareil de nombreux as de plusieurs pays. Les derniers exemplaires à servir dans une force aérienne furent brésiliens. Ils ne furent mis à la retraite qu'en 1958.
Le Curtiss P-36 Hawk ou Curtiss Hawk Model 75, avait connu peu de succès du fait de ses performances décevantes. Réalisant que son moteur en étoile est au bout de son développement, l'idée vient chez Curtiss d'y adapter un moteur en ligne, le Allison V-1710. Bien que d'une puissance équivalente, ce moteur avait l'avantage d'avoir une section frontale plus faible et permettait donc, par gain aérodynamique, une augmentation notable de la vitesse de pointe. Un premier essai (le XP-37) est réalisé avec la version turbocompressée du Allison, monté sur un fuselage dont le poste de pilotage a été reculé très en arrière. Ce prototype sera suivi de 13 exemplaires de présérie YP-37, mais le manque de fiabilité des turbocompresseurs condamne vite le projet.
L'ingénieur Donovan Berlin, demande alors la permission à l'USAAC, de monter un Allison V-1710-19, un moteur V12 à refroidissement liquide de 1'150ch avec un compresseur mécanique à simple étage, dans le 10e P-36A (numéro de série 38-10). Le prototype ainsi réalisé vola pour la première fois le 14 octobre 1938. L'avant du fuselage est redessiné entièrement, l'entrée d'air du carburateur est sur le dessus du capot moteur et un radiateur d'huile en dessous. Le radiateur pour le liquide de refroidissement est placé sous le fuselage, au niveau du bord d'attaque des ailes. En revanche, et contrairement au XP-37, le poste de pilotage est gardé dans la même position. L'armement est de 2 mitrailleuses de 12,7mm synchronisées, disposées sur le capot moteur, ce qui est la norme pour les chasseurs américains de cette époque, et de 6 lance-bombes de 20 livres sous les ailes.
Les débuts sont assez décevants, l'avion n'arrivant pas à dépasser 483km/h et, après quelques tâtonnements, on crée finalement un ensemble sous le nez comprenant un radiateur pour l'huile et 2 pour le mélange d'éthylène glycol de refroidissement. De plus, les 2 pipes d'échappement latérales sont remplacées par 6 indépendantes de chaque côté ; le système d'obturation du train d'atterrissage, hérité du P-36, est remplacé par 2 volets plus aérodynamiques. À la suite de ces modifications, les performances augmentent et le XP-40 atteint 550km/h, ce qui le rend plus rapide que le Hurricane mais moins que le Spitfire et le Bf 109 — il a cependant un rayon d'action largement supérieur à ces 3 avions avec 976km, soit près du double (caractéristique habituelle des avions américains).
Une compétition, dite US Army Pursuit Contest, est lancée le 25 janvier 1939 par l'USAAC, elle oppose le XP-40 au Bell XP-39, au Lockheed XP-38, aux XP-41 et XP-43 de Republic et aux XP-37 et XP-42 de Curtiss. Bien que moins performant en altitude que les avions dotés de turbocompresseurs, il fut considéré comme le plus acceptable par l'USAAC, du fait de son coût et de sa cellule déjà éprouvée. Il présentait surtout l'avantage non négligeable de pouvoir être produit en masse 1 an avant ses concurrents. L'USAAC, encore influencée par des doctrines privilégiant des chasseurs de basse altitude, pour soutenir les troupes au sol, en commanda 524 exemplaires, le 26 avril, sous la désignation de P-40 Warhawk.
Le premier exemplaire de série vole le 4 avril 1940, il diffère du prototype par le montage de 2 mitrailleuses supplémentaires d'un calibre de 7,62mm dans les ailes et l'adoption du Alison V-1710-33 développant 1040ch. En mai, l'armée de l'air française, à la recherche de chasseurs, passe commande de 140 Curtiss Hawk 81A1, la version d'exportation, qui se distinguait du P-40 américain par son instrumentation en système métrique, ses 4 mitrailleuses d'aile FN-Browning en calibre 7,5mm et les manettes de gaz inversées à la mode française. La commande américaine est différée après 200 exemplaires pour accélérer la livraison de ces machines, mais elles ne seront pas prêtes avant l'armistice de juin 1940, le premier volant seulement le 6 juin. La RAF britannique décide alors de reprendre ces avions sous la désignation de Tomahawk I et le premier arrive en Angleterre en septembre, les mitrailleuses sont remplacées par des Browning de 7,7mm, mais beaucoup, du fait de la précipitation, sont encore équipés d'instruments métriques et des marquages en français.
Le 13 mars 1941, à la suite des premières expériences de combat, apparaît le premier P-40B, dont l'armement est renforcé par 2 mitrailleuses de 7,62mm et les réservoirs sont rendus auto-obturants par l'adjonction d'une bâche autour de leurs parois. L'USAAC en commande 131 en septembre 1940 pour reprendre la livraison des 324 exemplaires restants sur son contrat initial. Les britanniques, eux, commandent 110 exemplaires d'un dérivé, le Tomahawk IIA, avec des mitrailleuses de 7,7mm, des blindages pour le pilote et une radio d'origine nationale. Parallèlement, le 10 avril, le premier P-40C prend l'air lui aussi, il est pourvu d'un tout nouveau système d'alimentation en carburant avec des nouveaux réservoirs d'une capacité de 134 gallons, à obturation interne. Il introduit aussi l'usage du réservoir largable de 52 gallons, et de la nouvelle radio SCR-247N qui remplace la SCR-283. L'USAAC voit sa commande initiale complétée avec ce modèle, tandis que la RAF en commande 930. Ces modifications, imposées pour rendre le P-40 apte au combat, sont cependant très coûteuses sur la masse au combat de l'avion (une augmentation de près de 11%), et donc ses performances, ainsi le P-40C sera le moins rapide de la série, avec 583km/h, cependant la robustesse de l'avion est louée par ses pilotes, en particulier, lors des attaques au sol sur le théâtre africain.
Pour remédier à la chute des performances, l'avion est alors entièrement revu pour le montage d'un moteur V-1710-39 de 1'150 chevaux doté d'un meilleur compresseur, il avait été proposé le 10 juin sur le chasseur expérimental XP-46, mais l'USAAC préférait le voir adapté sur une cellule déjà existante. L'avant est redessiné plus court, ce qui va devenir la caractéristique des modèles ultérieurs de P-40.
En fait, tout l'avion est repensé, si bien que Curtiss lui affecte une nouvelle désignation d'usine, Hawk Model 87. Le fuselage est aminci, avec une longueur qui diminue de 6 pouces. Le train d'atterrissage est raccourci lui aussi et le radiateur est avancé et prend encore plus d'ampleur pour refroidir le nouveau moteur. L'armement de nez disparaît et on installe alors 2 mitrailleuses de 12,7mm dans chaque aile, avec des nouveaux chargeurs hydrauliques. 2 emplacements pour un canon de 20mm sont même prévus mais ils ne seront en fait jamais utilisés. La France et le Royaume-Uni passent commande dès juin 1940, alors que l'avion est encore sur les planches à dessin. La commande française est annulée après la défaite de ce pays, mais les Anglais se portent acquéreurs de 560 exemplaires — l'USAAF, elle, attendra septembre pour suivre.
L'avion commence à être produit en mai 1941, mais après seulement 582 exemplaires produits, la production bascule sur les modèles Model 87-B2 (P-40E) et 87-A4 (Kittyhawk IA), à la suite d'une demande de l'USAAF datée du 18 février 1941, d'augmenter l'armement à 6 mitrailleuses de 12,7mm. Ce modèle va être acquis par l'USAAF à 2'320 exemplaires, dont 1'500 P-40E-1, destinés au prêt-bail pour le Royaume-Uni.
Pour améliorer encore plus les performances, en particulier en altitude, un P-40D est motorisé par un Rolls Royce Merlin XXVIII. Il prend l'air le 30 juin 1941 et se distingue par l'absence de prise d'air de carburateur sur le capot moteur. En septembre 1941, la production est lancée, motorisée par la copie sous licence du Merlin, le Packard V-1650-1. Après 699 exemplaires, le système dit des blocs de production entre en vigueur, avec la sous-série, P-40F-5-CU, qui présente un fuselage allongé de 66cm, pour compenser l'influence du couple sur la stabilité longitudinale. Suivent les P-40F-10-CU, P-40F-15-CU et P-40F-20-CU, caractérisées respectivement par des volets de refroidissement à commandes manuelles au lieu d'électriques, des équipements d'hiver et un nouvel équipement d'oxygène pour le pilote. Le P-40F n°41-13602, affecté à des tests pour le placement des radiateurs, fut nommé officieusement, XP-40F. Parallèlement, on produit le modèle 87-B3 (P-40L), dont la masse à vide a été réduite, par la diminution d'équipements internes, elle y gagna son surnom de « Gipsy Rose Lee » (nom d'une stripteaseuse de l'époque). Malgré le gain de poids, la vitesse n'est augmentée que de 6km/h.
Par la suite, beaucoup de P-40F et L de l'USAAF furent reconvertis en P-40R1 et R2, par le montage d'un Allison V-1710-81, afin de servir d'avion d'instruction avancé. Certaines sources américaines parlent de 300 ou de 600, en se basant sur les numéros de série, mais seules 70 conversions de F en R1 et 53 de L en R2, sont à peu près certaines.
Une version P, dérivée de la cellule du P-40N sera prévue en 1943, avec 1'500 exemplaires, mais les Packard sont trop peu nombreux et le Mustang absorbe maintenant le gros de la production et la commande est finalement annulée.
Alors que le P-40E est sur les chaînes de production, le 28 octobre 1941, L'USAAF, passe commande de 600 P-40K, équipés du puissant Allison V-1710-73 de 1'325ch, qu'elle compte attribuer à la Chine nationaliste, dans le cadre d'un prêt-bail. Il est prévu aussi que ce soit la dernière grande série de P-40, qui doit céder la place au futur Curtiss P-60, mais lorsque les avions commencent à sortir de l'usine en août 1942, le projet du P-60 souffre de difficultés et de retards, et la commande est alors augmentée à 1'300 avions, qui sont produits à côté des versions à moteur Packard. Le 24 août 1942, un nouveau contrat est signé, toujours pour le prêt-bail, sur 600 exemplaires d'une nouvelle version tirée du K, mais avec un moteur V-1710-81. Il se distingue de son prédécesseur par l'adjonction de 2 petites prises de refroidissement en avant des échappements. Il commencera à être livré à partir de novembre 1942, la plupart allant aux forces aériennes du Commonwealth.
Au début de 1943, les performances de l'avion sont encore à la traîne par rapport aux P-51 Mustangs et P-47 Thunderbolts. Curtiss entame alors un travail en profondeur pour alléger la structure, la visibilité vers l'arrière est améliorée en augmentant la taille des vitrages arrières. De cette étude devaient déboucher 2 versions, la N et la P, la 2e pourvue d'un Packard doit être bientôt abandonnée, faute de moteurs disponibles. Par contre, le P-40N va connaître plusieurs contrats successifs, qui feront de lui le P-40 le plus produit, avec 5'219 exemplaires. Un premier lot de 400 P-40N-1-CU sort à partir de mars 1943. Grâce à l'emploi d'aluminium, de roues plus légères, la suppression de 2 mitrailleuses et la réduction de la capacité en carburant à 462 litres, il ne pèse que 2'720 kilogrammes à vide et est donc, malgré l'emploi du même moteur, bien plus performant. Il est le plus rapide de tous les P-40, avec une vitesse de pointe de 608km/h.
Le modèle P-40N-5-CU améliore encore la visibilité, avec une verrière sans montant, mais il réintroduit l'armement à 6 mitrailleuses, à la demande des pilotes, et des points d'emport de charges portant la capacité en charge externe à 680kg. Par la suite, le volume des réservoirs est aussi augmenté, et les performances recommencent à baisser. En 1944, 2 derniers contrats de livraison de P-40 sont signés, le 14 février pour 500 P-40N-30-CU et 500 N-35-CU, et le 30 juin pour 1'000 N-40-CU. Par la suite, ce dernier contrat est réduit à 220 avions, et le dernier exemplaire quitte les chaînes le 30 novembre 1944. Il est le 13'739e P-40 construit. La tentative de Curtiss de relancer une nouvelle fois son avion, en le dotant d'une verrière en goutte d'eau, échoue car dorénavant les modèles plus modernes et performants, comme le North American P-51 Mustang, sont disponibles en nombre suffisant ; tout développement sur le P-40 cesse alors.
Curtiss, qui avait pourtant été le plus important constructeur aéronautique américain de sa création à 1941, fait faillite peu après la fin de la guerre, malgré l'importance des commandes du P-40, du SB2C Helldiver (le plus construit des bombardiers en piqué) et du C-46 Commando (dont toutes les caractéristiques l'emportaient sur celles de son rival C-47/DC-3). La première place fut alors récupérée par Boeing, une toute petite marque avant l'apparition du B-17 (lui aussi théoriquement inférieur au B-24 de Consolidated)...
Les premiers P-40 furent admis dans l'USAAC au sein du 8e Pursuit Group (groupe d'interception), basé sur l'aérodrome de Langley, en Virginie. Le 20e à Hamilton en Californie et le 31e à Selfridge dans le Michigan suivirent peu après. Le premier déploiement extérieur se fit au sein du 37e et du 16e, basé à Panama, puis le 36e à Porto Rico et les 15e et 18e à Hawaii. Durant 1941, les P-40B et C complètent les formations et en équipent de nouvelles comme le 24e, basé aux Philippines. Le P-40E commence à entrer en service entre autres au sein du 24e et du 35e qui, faute de pouvoir atteindre les Philippines, sera déployé à Java.
L'attaque japonaise va surprendre les 15e, 18e, 20e, 24e Pursuit Group sur leurs terrains respectifs. À Hawaii, lors de l'attaque de Pearl Harbor, seuls 7 appareils, dont 4 du 47e Pursuit Squadron, basés à Haleiwa Field, parviennent à prendre l'air et attaquer les Japonais. Ils revendiqueront 5 victoires, dont 4 pour le seul George Welch. Les autres avions seront mitraillés sur leurs terrains de Wheeler Field et de Bellows Field et 3 abattus au décollage. À la fin de la journée, des 99 P-40B et des 60 P-40C présents, seuls 25 sont en état de vol. Le scénario est assez similaire pour le 24e Pursuit Group, sur le terrain de Clark Field aux Philippines, les 107 P-40B, présents ne sont plus que 22 après 4 jours de combat, 26 étant détruits au sol dès le 8 décembre. Le 12 décembre, le lieutenant Boyd D. Wagner réussira cependant à abattre 4 Nakajima Ki.27 du 50e Sentai avec son P-40E ; il obtiendra encore une autre victoire le 16.
Par la suite, la plupart des P-40 de l'USAAF serviront plutôt à l'entraînement avancé, mais quelques unités opérant sur des fronts considérés comme secondaires continueront à utiliser le P-40 au combat. Parmi elles, 2 unités du MTO sont particulièrement connues, le 325e groupe de chasse « Checkertail Clan » (12th USAAF puis 15th USAAF) qui obtint 130 victoires aériennes d'avril à octobre 1943, et le 57e groupe de chasse (12th USAAF) qui opéra sur P-40 jusqu'au début 1944. Ce dernier obtint 140 victoires, et eut la chance de participer à l'interception d'un convoi de Junkers Ju 52, le 18 avril 1943, à la suite du décodage des codes secrets allemands de la machine Enigma. À cette occasion, au moins 70 avions allemands furent abattus, contre 6 à 7 alliés. Un autre groupe de chasse célèbre sur P-40 fut le 23e (14th USAAF), qui succéda aux Tigres volants en Chine et opéra sur cet avion jusqu'à la fin de la guerre avec un très bon rapport victoires/pertes.
La RAF reçoit ses premiers Tomahawk I en septembre 1940. L'avion est rapidement considéré comme impropre au combat, du fait du manque de blindages et de réservoirs auto-obturants, mais vu l'urgence de la situation, en pleine bataille d'Angleterre, les appareils sont malgré tout versés provisoirement au sein des unités de combat, mais ne seront pas engagés. La menace écartée, l'avion est alors rendu à des tâches d'entraînement avancé. Les Britanniques commandent par la suite 110 Tomahawk IIA, puis ils achètent 930 Tomahawk IIB, livrés en 4 lots. Avec l'entrée en guerre de l'Union soviétique, le gouvernement britannique décide lui de fournir 23 Tomahawk IIA et 195 Tomahawk IIB, à la fois directement à partir des États-Unis et en puisant dans sa réserve constituée en Angleterre en prévision d'un éventuel débarquement allemand. 6 IIB sont aussi fournis à l'Armée de l'air égyptienne et un certain nombre du même modèle à la Turquie pour favoriser sa neutralité. 100 Tomahawk IIB constitueront les premiers avions des Tigres volants, en Chine. De plus, un Tomahawk IIA est affecté au Canada pour l'entraînement, tandis que 31 B sont perdus en mer lors de leur transit.
Avec l'arrivée des Tomahawk II, le nombre d'unités qui emploient le chasseur américain augmente, les escadrilles 2, 26, 73, 112, 136, 168, 239, 241, 250, 403, 414, 430 et 616 de la RAF emploient alors l'avion. Les forces aériennes des autres pays du Commonwealth commencent aussi à utiliser l'avion : la Royal Australian Air Force au sein de ses 3e et 450e escadrilles et la South African Air Force, dans ses 2e et 4e. La plupart de ces unités étaient déployées en Égypte et au Moyen-Orient. La première utilisation au combat eut lieu lors de la révolte irakienne du 2 mai 1941, la 250e escadrille fournissant 2 Tomahawk d'escorte aux bombardiers attaquant la base aérienne de Palmyre, où étaient parqués les avions allemands qui avaient transité par le Liban.
L'engagement suivant eut lieu lors de la campagne contre le Liban vichyste, pendant laquelle la 3e escadrille sud-africaine détruit un Dewoitine D.520 et en endommage 3 autres le 8 juin, puis 2 Ju-88 opérant depuis la Crète, le 12 juin. L'intervention de cette escadrille donna l'avantage à la RAF sur ce front, tant par la supériorité en combat aérien du P-40 sur le D-520 français que par son emploi dans les mitraillages au sol, que les chasseurs français ne pratiquaient pas. Pendant ce temps, le 250e squadron en Égypte s'adjuge un avion de reconnaissance italien, et au cours de l'été il est renforcé par le Squadron 112, qui perçoit des Tomahawk II pour remplacer ses Gloster Gladiator perdus en Crète. C'est cette unité qui aura l'idée de peindre les premières gueules de requin sur l'avion, décoration qui sera reprise plus tard par les Tigres volants.
Au combat, le Tomahawk II se révèle supérieur au Messerschmitt Bf 109 à basse altitude, mais au-dessus de 5'000 mètres son compresseur le pénalise trop. Sur le front africain, il est surtout opposé à des Fiat CR.42 Falco et Fiat G.50 Freccia nettement inférieurs, si bien que certains pilotes, comme Neville Duke, obtiennent de jolis palmarès. L'Australien Clive Caldwell, par exemple, obtient 15 victoires et demie sur cet avion et il en ajoutera 5 sur Kittyhawk.
Les 564 Kittyhawk I, commandés dès mai 1940, seront livrés à partir de mai 1941. Ce sont les derniers P-40 achetés par les Britanniques, 96 seront affectés à l'Aviation Royale Canadienne, mais finalement 72 de ceux-ci seront livrés à la Turquie pour garantir sa neutralité. Les modèles suivants seront prêtés en vertu de la loi de prêt-bail, à savoir :
Le Groupe de Chasse II/5 (futur La Fayette, basé à Médiouna près de Casablanca, au Maroc), dont les H.75 avaient été détruits lors du débarquement anglo-saxon du 8 novembre 1942 (Opération TORCH, AFN), fut rééquipé de P-40F Warhawk en AFN dès le 25 novembre 1942 grâce à l'intervention d'un vétéran américain de 14-18 qui avait servi dans l'escadrille du même nom. En avril 1944, les P-40F furent remplacés par des P-47D Thunderbolt.
Article détaillé : Les Tigres volants
Les Tigres Volants (en anglais : Flying Tigers) est le surnom donné à une escadrille de pilotes américains, de son nom officiel 1st American Volunteer Group (« Premier Groupe de volontaires américains »), ou AVG. Claire Lee Chennault, conseiller militaire de Tchang Kaï-chek, cherche à partir de 1938 à constituer une force aérienne destinée à venir en aide au gouvernement chinois, une force inspirée du modèle du Corps aérien de l'Armée américaine. Les lois de neutralité des États-Unis rendent l'opération illégale, mais elle est approuvée par le président Roosevelt lui-même. Basée en Chine durant la Seconde Guerre mondiale, l'escadrille participe notamment à la guerre sino-japonaise et à la campagne de Birmanie. Au cours de l'hiver 1940-1941, Chennault parvient à importer en Chine une centaine d'appareils Curtiss P-40B. Cela avait été fait avant même l'approbation du programme Lend-Lease par les chambres parlementaires américaines. Chennault recrute aussi 100 pilotes et 200 techniciens, les pilotes comptant 60 hommes venus de l'United States Marine Corps ou de l'United States Navy, et 40 venus de l'United States Army Air Corps.
Flying Tiger newsreels par Bomberguy | WWII - Ep. 6 Act 4 - Flying Tigers Bite Back par WarStories |
Livraisons à l'Union soviétique (total 2'097) :
1941 (1979) de Steven Spielberg
avec Dan Aykroyd, Ned Beatty, John Belushi, Lorraine Gary dans les rôles principaux
un Curtiss P-40K Warhawk
Des Californiens hystériques se préparent à une invasion japonaise dans les jours qui suivent Pearl Harbor.
Birds of Prey (1973) de William A. Graham
avec David Janssen, Ralph Meeker, Elayne Heilveil dans les rôles principaux
un Curtiss TP-40N Warhawk, les images d'archives des P-40 utilisés pendant les flashbacks de Harry, ainsi que les 'combats aériens' représentés avec des modèles, proviennent du film Flying Tigers de 1942.
Un ancien pilote de l'American Volunteer Group, Harry Walker (David Janssen), qui pilote un hélicoptère Hughes 500C pour la station de radio de Salt Lake City KBEX en tant que journaliste de la circulation, est présenté en train de voler et de chanter, puis faire un reportage aux heures de pointe de l'après-midi lors d'une promotion de la nostalgie de la station dans laquelle des standards de l'époque de la Seconde Guerre mondiale sont diffusés à l'antenne. Le générique d'ouverture s'étend sur des images de combat aérien empruntées au film Flying Tigers de Republic Pictures de 1942, puis passe à des images d'un Curtiss P-40 Warhawk, en forme de bouche de requin, remorqué le long de l'autoroute jusqu'à la station de radio par Walker dans le cadre de la promotion.
L'exemplaire remorqué par Harry pour la promotion radio est une rare variante d'entraînement TP-40N. Enregistrement N923, s/n 44-47923.
Carter's Army (1970) (autre titre : Black Brigade) de George McCowan
avec Stephen Boyd, Robert Hooks, Susan Oliver, Billy Dee Williams dans les rôles principaux
un Curtiss P-40 Warhawk, Marquages Luftwaffe appliqués sur les ailes.
Un officier redneck (Stephen Boyd) est chargé d’une escouade de toutes les troupes noires chargée de sécuriser un important barrage hydroélectrique dans l’Allemagne nazie. Leur échec retarderait l’avancée alliée en Allemagne, prolongeant ainsi la guerre. Ces Afro-Américains avaient été relégués au nettoyage des latrines et ont donc peu de véritable formation militaire, mais le capitaine Beau Carter n’a pas le choix. Il dirige l’unité hétéroclite pour sécuriser le barrage et les hommes se révèlent héroïques.
Seul au monde (2000) (Cast Away) de Robert Zemeckis
avec Tom Hanks, Helen Hunt, Chris Noth, Jenifer Lewis dans les rôles principaux
un Curtiss P-40B/C Warhawk, sur le mur, un dessin de l’un des Warhawk utilisés par les Tigres volants.
Travaillant pour FedEx, Chuck Noland est appelé en urgence sur un vol le soir de Noël, alors qu'il dînait avec sa fiancée et sa famille. Victime d'une grave avarie, l'avion cargo s'écrase et il est le seul à en réchapper. Il se retrouve sur une île déserte de l'océan Pacifique. L'endroit étant entouré de barrières de corail infranchissables, il n'a d'autre choix que d'apprendre à survivre. Tout au long de son séjour qui dure plus de quatre ans, il tiendra psychologiquement en entretenant une amitié imaginaire avec un ballon de volley-ball qu'il a nommé Wilson. Le ballon provient d'un des multiples colis de la cargaison FedEx échoués sur l'île, qui contiennent divers objets clés pour la survie du héros.
China Doll (1958) de Frank Borzage
avec Victor Mature, Li Li Hua, Ward Bond, Bob Mathias dans les rôles principaux
un Curtiss P-40B Warhawk
Un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale part à la recherche de sa fille, qu'il avait laissée derrière lui en Chine. Cette fille est en fait un leurre organisé par des chinois voulant obtenir une rançon.
un Curtiss P-40N
Les Tigres volants (1942) (Flying Tigers) de David Miller
avec John Wayne, John Carroll, Anna Lee, Paul Kelly dans les rôles principaux
un Curtiss P-40F Warhawk, avion en attente de livraison abattu à l’usine Curtiss Wright de Buffalo (New York).
En Chine, en 1941, un groupe de pilotes américains, les Tigres volants, combat dans les airs l'envahisseur japonais.
B17, la forteresse volante (2016) (Fortress) de Michael R. Phillips
avec Bug Hall, Chris Owen, Sean McGowan, Manu Intiraymi dans les rôles principaux
un Curtiss Kittyhawk IV. Kittyhawk IV (P-40N) vu avec le code 64 et avec la cocarde US Star sur les deux ailes supérieures (le warbird volant - de la collection Planes of Fame - n’a eu que la cocarde sur l’aile gauche et porte le code 79. Sa forme a été modifiée pour être plus proche de l’ancienne variante (F ou L) mais a conservé les marques du 325th Fighter Group qui opérait réellement au-dessus de la Sicile). Cet avion a également fait des apparitions dans les films Pearl Harbor et Valkyrie.
En 1943, suite au décès du pilote d'un B-17 pendant le bombardement aérien contre les troupes italiennes, une nouvelle personne est désignée pour le remplacer. Alors que le nouveau pilote tente de se mettre en valeur, Rome est frappée...
Bombes sur Hong-Kong (1945) (God Is My Co-Pilot) de Robert Florey
avec Dennis Morgan, Dane Clark, Raymond Massey, Alan Hale dans les rôles principaux
un Curtiss P-40 Warhawk
L'histoire de l'aviateur Robert Lee Scott, Jr., 34 ans, considéré comme trop vieux pour piloter dans l'United States Army Air Forces lors de la Seconde Guerre mondiale mais qui parvient à s'enrôler comme volontaire.
L'escadrille des jeunes (1941) (I Wanted Wings) de Mitchell Leisen
avec Ray Milland, William Holden, Wayne Morris, Constance Moore dans les rôles principaux
un Curtiss P-40C Warhawk
En 1940, après un raid aérien simulé contre Los Angeles impliquant dix -huit bombardiers Boeing B-17 Flying Fortress de l'US Army Air Corps, l'un d'eux s'écrase dans le désert sur le chemin du retour à la base. Mystérieusement, le cadavre d'une femme est retrouvé dans l'épave. Le pilote, le sous-lieutenant Jefferson Young III, est accusé d'avoir à bord un passager civil non autorisé et accusé en conséquence d'avoir désobéi aux ordres. Avant que la cour martiale ne rende son verdict, ils passent en revue les antécédents et l'histoire militaires de Jeff.
La bataille de Midway (1976) (Midway) de Jack Smight
avec Charlton Heston, Henry Fonda, James Coburn, Glenn Ford, Robert Mitchum, Robert Wagner dans les rôles principaux
un Curtiss P-40 Warhawk
Le film commence par le raid de Doolittle sur Tokyo, mentionne brièvement la bataille de la mer de Corail, puis raconte la bataille de Midway qui décida du sort de la guerre dans le Pacifique. Jusque-là, et après le match nul de la bataille de la mer de Corail, la marine japonaise était à l'offensive alors que la US Navy était plutôt sur la défensive en attendant du renforcement de ses moyens humains et matériels.
La Nuit au musée 2 (2006) (Night at the Museum 2) de Shawn Levy
avec Charlton Heston, Henry Fonda, James Coburn, Glenn Ford, Robert Mitchum, Robert Wagner dans les rôles principaux
un Curtiss P-40 Warhawk
Cela fait déjà 2 ans que le gardien de musée Larry Daley, rêveur à qui la chance sourit enfin, a fait ses adieux à ses amis du musée pour monter sa propre entreprise. Mais quand il revient au musée, il apprend que tous ses anciens amis vont être remplacés par des hologrammes destinés à rendre le Muséum d'Histoire naturelle plus interactif. Ils seront donc envoyés aux Archives nationales, à Washington. Mais avant de partir pour les archives, le capucin vole la tablette d'Ahkmenrah, qui donne vie aux mannequins exposés et qui n'était pas censée partir avec eux. Larry va devoir leur prêter main-forte pour affronter Kahmunrah — le très redouté 5e pharaon et frère d'Ahkmenrah, qui veut utiliser la tablette pour ressusciter l'Armée d'Horus et conquérir le monde — et ses sbires, le gangster Al Capone, le tsar Ivan le Terrible et l'empereur Napoléon Bonaparte. Au passage, il trouve une alliée inattendue en la personne de l'aviatrice Amelia Earhart, du moins la statue de cire, dont il tombe amoureux, et qui va l'aider dans sa tâche.
Pearl Harbor (2001) de Michael Bay
avec Ben Affleck, Josh Hartnett, Kate Beckinsale, Alec Baldwin, Tom Sizemore dans les rôles principaux
un Curtiss P-40 Warhawk est vu fréquemment à travers le film, piloté par l’US Army Air Corps. 2 d’entre eux parviennent à prendre l’air pendant l’attaque. 4 P-40 ont été utilisés pendant le tournage, 1 P-40E et 3 P-40N. Le P-40E et l’un des P-40N utilisés dans le film appartiennent au Warhawk Air Museum de Nampa, dans l’Idaho. Photos à l’aéroport Van Nuys.
Amis depuis la plus tendre enfance, Rafe McCawley et Danny Walker sont 2 brillants pilotes de l'armée de l'air américaine. La Seconde Guerre mondiale a commencé, mais les Etats-Unis n'ont pas encore engagé les hostilités. Rafe succombe bientôt au charme d'Evelyn Johnson, une jeune infirmière. C'est le coup de foudre. Mais ce dernier part combattre aux côtés des Britanniques. Evelyn et Danny sont, quant à eux, transférés sur la base américaine de Pearl Harbor.
L'Escadron Red Tails (2012) (Red Tails) de Anthony Hemingway
avec Cuba Gooding Jr., Terrence Howard, Bryan Cranston, Joshua Dallas, Gerald McRaney dans les rôles principaux
un Curtiss P-40 Warhawk piloté par les aviateurs de Tuskegee pendant la première moitié du film. Les avions CGI et les maquettes sont les P-40E alors que les vrais avions vus dans le film sont des P-40N. Ce dernier a également été utilisé comme remplaçant pour le P-40E dans le film Pearl Harbor.
Durant la Seconde Guerre mondiale, un groupe d'Afro-Américains originaires de Tuskegee, dans l'Alabama, est recruté par les United States Army Air Forces pour former les Tuskegee Airmen. On les surnomme les « queues rouges » en raison de la peinture de leurs avions de chasse. Ils devront affronter les préjugés et se distinguer pour exister...
Capitaine Sky et le monde de demain (2004) (Sky Captain and the World of Tomorrow) de Kerry Conran
avec Jude Law, Gwyneth Paltrow, Angelina Jolie, Laurence Olivier, Bai Ling dans les rôles principaux
un Curtiss P-40 Warhawk
L'histoire se déroule dans une uchronie située en 1939. Polly Perkins, journaliste au Chronicle, cherche à élucider la disparition de plusieurs scientifiques de renom. La piste semble aboutir à un certain docteur Totenkopf (« tête de mort » en allemand).
Alors que des robots géants envoyés par Totenkopf attaquent New York, la police impuissante fait appel au Capitaine Sky.
Le Fils de Lassie (1945) (Son of Lassie) de S. Sylvan Simon
avec Peter Lawford, Donald Crisp, June Lockhart, Donald Curtis, Pal (Lassie) dans les rôles principaux
un Curtiss Kittyhawk Mk.I
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fils de Lassie embarque avec son maitre à bord d'un avion. Quand celui-ci est attaqué en plein vol, les 2 compagnons se retrouvent en territoire norvégien.
Terminal Velocity (1994) de Deran Sarafian
avec Charlie Sheen, Nastassja Kinski, James Gandolfini, Margaret Colin dans les rôles principaux
un Curtiss P-40K Warhawk, N293FR Curtiss P-40K s/n 42-9749.
Ditch Brodie est un instructeur de chute libre et de saut en parachute. Un jour une jolie fille demande à faire son premier saut, et à un moment de distraction de l'instructeur, elle tombe comme une pierre et meurt au sol. Ditch mène son enquête, persuadé que les apparences sont trompeuses.
Nimitz, retour vers l'enfer (1980) (The Final Countdown) de Don Taylor
avec Kirk Douglas, Martin Sheen, Katharine Ross, James Farentino dans les rôles principaux
un Curtiss P-40K Warhawk
En 1980, au cours d'une patrouille de routine dans l'océan Pacifique, le porte-avion nucléaire USS Nimitz est pris dans une tempête électromagnétique. Peu après, le calme revient et le bâtiment capte à la radio des émissions datant de 1941, parmi lesquelles des informations concernant la progression de l'armée allemande en URSS. Le commandant envoie un avion de reconnaissance survoler la base de Pearl Harbor pour vérifier si la guerre a éclaté. Les photos qu'il ramène montrent le port intact.
des Curtiss P-40B/C Warhawk
La Momie : La Tombe de l'Empereur Dragon (2008) (The Mummy: Tomb of the Dragon Emperor) de Rob Cohen
avec Brendan Fraser, Jet Li, Maria Bello, Liam Cunningham, Michelle Yeoh dans les rôles principaux
un Curtiss P-40E Warhawk
Le jeune Alex Connell ayant été amené par la ruse à réveiller l'impitoyable Empereur Dragon de son sort qui le condamnait avec son armée à la vie suspendue sous la forme de soldats en terre cuite, le jeune archéologue court chercher l'aide de ses parents pour venir à bout des morts vivants plus que jamais avides de pouvoir et de domination.
Tora! Tora! Tora! (1970)
de Richard Fleischer, Kinji Fukasaku et Toshio Masuda
avec Wesley Addy, Norman Alden, Richard Anderson, Susumu Fujita, Tatsuya Mihashi dans les rôles principaux
un Curtiss P-40E Kittyhawk. 2 anciens Curtiss P-40E de l’ARC (Aviation royale canadienne), propriété privée de l’ARC, ont été utilisés pour le combat aérien.
Tora signifie « tigre » en japonais. Il s'agit du signal lancé par le capitaine Mitsuo Fuchida à bord de son bombardier Nakajima B5N2 lors de l'attaque de Pearl Harbor du 7 décembre 1941, indiquant à son commandement que l'effet de surprise était complet.
Le film donne une description assez réaliste des événements, prenant à la fois les points de vue américain et japonais. Le film documente notamment la longue liste d'erreurs et d'accidents qui rendirent cette attaque si dévastatrice pour les forces américaines.
des Curtiss P-40 Mock. Bien qu’agissant comme un Curtiss P-40 B/C qui a une forme différente, 2 douzaines de simulacres similaires à l’avion volant ont été construits avec de la fibre de verre (certains alimentés pour rouler). Bien sûr, aucun d’entre eux ne pouvait voler.
Transformers 2 : La Revanche (2009) (Transformers: Revenge of the Fallen) de Michael Bay
avec Shia LaBeouf, Megan Fox, Josh Duhamel, Tyrese Gibson dans les rôles principaux
un Curtiss P-40E Kittyhawk. Cet avion a servi dans l’Aviation royale canadienne et a été restauré dans la réserve de l’USAF à la base aérienne d’Andrews.
2 ans se sont écoulés depuis que Sam Witwicky a sauvé l'univers d'une bataille décisive entre les 2 clans rivaux de robots extraterrestres. Malgré ses exploits, Sam reste un adolescent préoccupé par les soucis des jeunes gens de son âge : alors qu'il s'apprête à entrer à l'université, il lui faut aussi tenter d'expliquer son départ à son nouvel ami, le robot Bumblebee.
Hawaii 5-0 (2010-présent) (Hawaii Five-0) de Leonard Freeman
avec Alex O'Loughlin, Scott Caan, Daniel Dae Kim, Grace Park, Jorge Garcia dans les rôles principaux
un Curtiss P-40E Warhawk (Kittyhawk 1A) dans l'épisode 10 de la saison 4 (Ho'onani Makuakane (Honor Thy Father)). Série n°AK979, c/n 18723, immatriculation actuelle N40FT. Livré à l’origine à l’Aviation royale canadienne. Actuellement détenu par FedEx et prêté au Pacific Aviation Museum Pearl Harbor, où il était situé pendant le tournage de cet épisode.
Le commandant Steve McGarrett, un SEAL, se rend sur l'île d'Oahu dans l'archipel d'Hawaï, pour enquêter sur l'assassinat de son père. Sur place, la gouverneur de l'État le persuade de rester et de former une unité spéciale de police avec carte blanche pour appliquer ses propres règles et méthodes, afin de combattre le crime à Honolulu.
Battlestations: Midway (2007)
développé par Mithis Games et édité par Eidos Interactive
un Curtiss P-40 Warhawk
Le jeu a pour cadre la théâtre Pacifique de la Seconde Guerre mondiale et propose notamment de revivre l'attaque de Pearl Harbor, la bataille de la mer de Java ou encore la bataille de Midway.
Battlestations: Pacific (2009)
développé par Eidos Hongrie et édité par Eidos Interactive
un Curtiss P-40 Warhawk
Le jeu a pour cadre la théâtre Pacifique de la Seconde Guerre mondiale et propose notamment de revivre l'attaque de Pearl Harbor, la bataille de la mer de Java ou encore la bataille de Midway.
Grand Theft Auto: San Andreas (2004)
développé par Rockstar North, édité par Rockstar Games et distribué par Take Two Interactive
un Curtiss P-40 Warhawk, nommé dans le jeu Rustler.
En 1992, Carl « CJ » Johnson, un ancien membre du gang des Grove Street Families revient dans sa ville natale Los Santos, après avoir appris le meurtre de sa mère, Beverly, au cours d'une fusillade au volant. À son arrivée, CJ est interpellé par des policiers corrompus, Eddy Pulaski, Jimmy Hernandez et leur leader, Frank Tenpenny. CJ est forcé d'accepter de travailler pour eux, sous peine de se retrouver accusé du meurtre d'un officier des Internal affairs (équivalent américain de l'IGPN française), qui a été organisé par Tenpenny lui-même.
Medal of Honor : Batailles du Pacifique (2004) (Medal of Honor: Pacific Assault)
développé par EA Los Angeles et édité par Electronic Arts
un Curtiss P-40 Warhawk
Dans Medal of Honor : Batailles du Pacifique le joueur incarne Tommy Conlin, soldat américain appartenant au Corps de marine des États-Unis (USMC). Le mode solo se compose de 25 niveaux répartis en 7 grandes missions. Au cours de ces missions, le joueur prendra part à une partie des affrontements de la campagne du Pacifique ayant opposés l’armée des États-Unis et l’Empire du Japon, de 1942 à 1945. Débutant comme simple recrue dans un camp d’entraînement servant au joueur d’apprentissage au maniement des fonctions du jeu, celui-ci sera ensuite affecté à la base de Pearl Harbor et assistera à son attaque du 7 décembre 1941 par la marine impériale japonaise. Il prendra ensuite part au Carlson’s Raid, une attaque sur l’atoll de Makin destinée à créer une diversion pour faciliter l’invasion de l’île de Guadalcanal avant de participer aux affrontements s’étant déroulés sur celle-ci. La dernière partie du jeu consiste en un débarquement puis en un combat final acharné sur l’île de Tarawa.
Microsoft Flight (2012)
développé par Microsoft Game Studios Vancouver et édité par Microsoft Studios
un Curtiss P-40 Warhawk
War Thunder (2012)
développé et édité par Gaijin Entertainment
un Curtiss P-40F-5 Lafayette
Un jeu de combat MMO de nouvelle génération dédié à l’aviation militaire, aux véhicules blindés et aux flottes. Le joueur prend part à de nombreuses batailles majeures, se battant avec d’autres joueurs du monde entier.
Curtiss P-40, Part 1 | The Most Underrated Fighter of WW2? par Rex's Hangar | Curtiss P-40, Part 2 | Why This « Mediocre » WW2 Fighter Was So Important par Rex's Hangar |
avec les photos de la review de Brett Green sur Hyperscale
Nous n’avons eu qu’un seul kit de modèle en plastique grand public à l’échelle 1/32 du Hawk 81/P-40B/C - publié pour la première fois en 2003.
Ce kit comportait un certain nombre d’erreurs flagrantes, notamment un cockpit très peu profond avec un plancher plat, des décalcomanies médiocres, des ascenseurs incorrects et d’autres problèmes.
Ce n’est pas un kit terrible cependant, et il peut être amélioré, mais nous attendons depuis longtemps une offre supérieure.
Le P-40B 'Pearl Harbor' de GWH à l’échelle 1/32 est le deuxième de leur famille Tomahawk, après le Flying Tigers Hawk 81 de l’année dernière.
Les pièces sont sensiblement les mêmes, seul le siège de style Hawk 81 ayant été retiré de la Sprue A du nouveau kit. Les décalcomanies et les bonus diffèrent également.
Le P-40B est l’équivalent du Tomahawk Mk.IIA de la RAF. L’inclusion d’un réservoir de largage et de supports signifie que vous pouvez également le construire en tant que P-40C/Tomahawk IIB.
Le kit est magnifiquement détaillé tout au long. Il présente également des textures de surface fines et subtiles, y compris des lignes de panneaux encastrées et des rivets. C’est vraiment très agréable.
Des détails sont fournis pour l’intérieur du fuselage arrière derrière le pilote et les nervures et les longerons surélevés sont moulés à l’intérieur du fuselage. Si vous ne prévoyez pas d’ouvrir la trappe radio ou le fuselage plus large, vous pourriez probablement vous passer des détails intérieurs ici.
L’effet de tissu festonné semble correct, même si c’est peut-être un peu exagéré.
Les moitiés du fuselage sont présentées de l’empennage au pare-feu du moteur. Les plans de queue, les filets de racines du nez et des ailes sont tous des assemblages distincts.
Le cockpit est entièrement aménagé depuis son plancher - correctement incurvé en fonction des contours de l’aile supérieure - jusqu’à ses cadres latéraux séparés, ses commandes, son siège et le tableau de bord en plastique. Le cockpit est également de la bonne profondeur, quelque chose qui semble avoir échappé à certains fabricants pendant 2 décennies.
Le panneau présente des détails en relief pour les cadres, les raccords et les commutateurs de l’instrument. Chacune des lentilles d’instruments bombées correspond à un autocollant numéroté.
Le siège offre l’option d’un ensemble de sangles de harnais en plastique (j’ai hâte de voir à quoi elles ressemblent lorsqu’elles seront assemblées et peintes), d’un ensemble de base de sangles photogravées ou d’une très belle figurine de pilote assise.
Les surfaces de contrôle et les languettes de garniture sont toutes des parties distinctes et peuvent être posées au goût. Les volets peuvent également être lâchés, avec 44 fines parties photogravées représentant des nervures à l’intérieur des volets et des puits. Le radiateur et le maillage du refroidisseur d’huile sont également fournis en tant que pièces photo-gravées.
Les ailes sont moulées à pleine envergure en moitiés supérieure et inférieure. Cela devrait garantir le dièdre correct.
Les passages de roue ont l’air superbes.
Les sections de roue ronde sont moulées avec des couvertures en toile.
Le moteur est une œuvre d’art, composé d’environ 80 pièces en plastique plus photo-gravure.
Les plus grandes pièces en plastique sont complétées par un réseau complexe de conduites hydrauliques, électriques et de carburant, également en plastique moulé par injection. Bien que vous deviez prendre grand soin lorsque vous coupez ces pièces de la grappe, elles seront faciles et précises à installer.
Intelligemment, il y a 2 sections de nez distinctes. Le premier est le capot moteur fermé. Ce sera rapide et facile à construire.
Les cheminées d’échappement sont moulées avec des lignes de soudure et creusées aux extrémités.
La deuxième section avant affiche le moteur entièrement détaillé.
Les aimants sont utilisés pour vous permettre d’échanger les extrémités avant quand vous le souhaitez.
Lorsque le moteur n’est pas monté à l’avant de votre Tomahawk, il peut être exposé sur un support en plastique, également fourni dans le kit.
Les parties transparentes sont magnifiquement minces et exemptes de distorsion.
La canopée peut être ouverte ou fermée.
Les roues principales et la roue de queue sont, malheureusement, en vinyle flexible.
Heureusement, Barracuda Studios nous a déjà contentés d’un ensemble de roues P-40B à bande de roulement lisse en résine.
Si vous envisagez de construire votre modèle avec le train de roulement rétabli, GWH a fourni une paire de demi-roues en plastique moulé par injection. Ils fournissent même différentes conduites de frein pour les jambes de train de roulement rétractées. C’est ce que j’appelle l’attention aux détails.
Des masques autocollants à canopée prédécoupés sont également inclus.
Les 3 versions sont finies dans le schéma standard des surfaces supérieures Olive Drab et du gris neutre en dessous.
Les décalcomanies sont fabriquées en Chine et conçues par Galaxy Model.
Ce sont de simples marques de l’armée américaine telles que portées lors de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor le 7 décembre 1941.
Ils sont de finition satinée et l’enregistrement semble bon.
Les pochoirs, les marches d’ailes, les embouts d’hélice jaunes, les cadrans d’instruments et les marquages divers sont également inclus.
Fundekals a mené des recherches approfondies sur les marquages de ces P-40B de Pearl Harbor, et Jennings Heilig a ajouté cette analyse des décalcomanies du kit:
Je n’ai jamais vu de référence officielle pour les pochoirs P-40. Nous avons cherché haut et fort et n’avons pas pu en trouver un, donc je ne suis pas sûr de la précision ou de l’inexactitude de leurs pochoirs. J’espère qu’ils ont trouvé une référence officielle que nous n’avons pas.
Le kit est vraiment magnifique.
NDLR : cela aurait bien que Fundekals contate GWH pour leur demander des explications et/ou leur préciser leurs remarques. Et s'il l'avait fait, de nous le préciser.
Conclusion
C’est un modèle très impressionnant.
Les détails sont remarquables, la répartition des pièces est innovante et les textures de surface sont de classe mondiale, mais ce que j’apprécie vraiment, c’est que GWH a donné au maquettiste paresseux (comme moi) la possibilité de simplement fermer le compartiment moteur et les volets, évitant ainsi près de 80 pièces en plastique supplémentaires pour le moteur construit et 44 pièces photogravées pour les volets.
À peu près mon seul reproche concerne les pneus en vinyle souple. Heureusement, Barracuda Studios propose un ensemble de roues P-40B lisses avec moyeux couverts qui résoudront ce problème.
Enfin, nous avons un digne Warhawk 81/P-40B/C à l’échelle 1/32.
Vous pouvez le trouver pour l'instant sur :
Remarque : Les prix et la disponibilité ne sont donnés qu’à titre indicatif.