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La crise économique qui a éclaté aux États-Unis en octobre 1929 se mondialise. La France, sensiblement moins touchée que d'autres pays européens comme l'Allemagne, connaît néanmoins des difficultés économiques et sociales qui se répercutent sur la vie politique des années 1930. Ces difficultés se traduisent par une forte instabilité ministérielle car les gouvernements (ministres et présidents du conseil) sont souvent renversés par la Chambre des Députés. Par ailleurs, des scandales politiques comme l'affaire Stavisky, donnent une image négative de la classe dirigeante, offrant des arguments aux ligues et la presse d'extrême-droite. Ces mouvements antiparlementaristes contestent le système républicain et démocratique et en appellent à un régime « fort » commandé par un chef et diffusent des idées extrémistes.
La situation internationale se détériore, la politique étrangère des démocraties (France, Royaume-Uni, États-Unis) ne brillant guère par sa clairvoyance. La conférence de Munich (1938) est restée ainsi le symbole de cette passivité face au réarmement du Troisième Reich et à sa politique expansionniste (annexions de l'Autriche - Anschluss - en mars 1938 et des Sudètes en septembre de la même année). Le 10 juillet 1940, Pétain obtient les pleins pouvoirs : la Troisième République laisse la place au régime de Vichy.
En 1929, une crise économique touche les États-Unis puis toute l'Europe et surtout l'Allemagne et le Royaume-Uni. Cette crise provoque une forte montée des prix et une baisse de la production industrielle. Dans les années 1930, il y a une montée de dictatures de types fascistes.
Lorsque la crise mondiale se révèle et s'accélère brusquement en 1929 (elle a commencé en fait plus discrètement dès 1926-1927), la France apparaît comme un « îlot de prospérité », effet produit par son relatif retard économique. Le poids de l'agriculture et l'importance des petites et moyennes entreprises limitent pour quelques mois le nombre de faillites.
La crise mondiale accentue les déséquilibres structurels. L'économie française n'est plus compétitive, surtout après la dévaluation du livre sterling en 1931, année de la faillite du Credit Anstalt. Les campagnes sont gravement atteintes par la baisse des prix agricoles, les faillites se multiplient. Le chômage, complet ou à temps partiel, touche toutes les catégories sociales.
L'impuissance des gouvernements, les scandales financiers, comme l'affaire Marthe Hanau (1928), l'affaire Oustric (1931) et l'affaire Stavisky (1934) sous le gouvernement Chautemps, l'attrait des modèles fasciste et soviétique accentuent les divisions politiques. La démocratie parlementaire, voire le régime républicain lui-même, sont contestés de plus en plus vivement. Le mouvement des non-conformistes surgit alors, tentant d'explorer diverses voies pour répondre à la crise politique et sociale. Le philosophe catholique Emmanuel Mounier fonde ainsi la revue Esprit, en 1931, puis le courant personnaliste. Avec l'aide de Jacques Maritain rallié à la démocratie, celui-ci rénove profondément la pensée catholique, y compris à l'étranger, en offrant une critique simultanée de l'individualisme libéral et du collectivisme. Une partie des membres de l'Action française rejoint alors la « Jeune Droite ». Ailleurs, la phénoménologie d'Husserl et Heidegger d'un côté, le marxisme de l'autre, commencent à faire sentir leur influence dans les cercles philosophiques et littéraires.
Par ailleurs, des polytechniciens créent le groupe X-Crise, influencé par le planisme, qui récuse le libéralisme de Manchester affirmant, face à la crise, la nécessaire intervention de l'État dans l'économie. Ce mouvement irrigue d'autres courants et touche dont les Jeunes-Turcs (Pierre Mendès France, Pierre Cot, etc.) du Parti radical-socialiste, véritable centre de gravité de la Troisième République.
Enfin, ces remises en cause affectent aussi la SFIO, avec la scission des néo-socialistes (Marcel Déat, Adrien Marquet, etc.), qui lorgnent vers le fascisme.
Sous le second Cartel des gauches (1932-1934), les émeutes du 6 février 1934, provoquées par des associations d'anciens combattants et des ligues d'extrême droite (Croix-de-Feu, Jeunesses patriotes, Action Française, etc.) est ressentie comme une menace fasciste par les partis de gauche, qui se mobilisent. C'est la naissance du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes et d'un réflexe républicain qui mène à la victoire du Front Populaire.
Entre-temps, le gouvernement Daladier doit démissionner, les modérés (le centre-droit) reviennent au pouvoir avec Doumergue, et bientôt en 1935 le gouvernement Laval. On croit pendant quelque temps à la formation d'un front Italie-Royaume-Uni-France lors de la Conférence de Stresa (1935) qui fait suite au rétablissement de la conscription par l'Allemagne.
Socialistes, communistes et radicaux signent un accord électoral de Front Populaire et gagnent les élections législatives de 1936. Le socialiste Léon Blum devient président du Conseil, étant immédiatement soumis aux invectives antisémites du vice-président du groupe parlementaire de la Fédération républicaine (droite), Xavier Vallat.
Un mouvement massif de grèves, déclenché en juin 1936, aboutit à des négociations arbitrées par le gouvernement, et à la signature des accords Matignon, qui prévoient une hausse des salaires et la reconnaissance des droits syndicaux. La semaine de 40 heures et 2 semaines de congés payés sont instaurées.
Cependant, les difficultés financières et les oppositions politiques s'amoncellent. Les communistes reprochent au gouvernement sa non-intervention dans la guerre d'Espagne. En 1937, le gouvernement du Front Populaire est renversé.
Les Français sont encore plus divisés et surtout préoccupés des menaces extérieures. La capitulation diplomatique franco-britannique devant Hitler à Munich, en 1938, ne sauve que momentanément la paix.
Edouard Daladier revient au pouvoir, mettant fin au gouvernement du Front Populaire. Peu de temps après, la « drôle de guerre » commence, prélude à l'« étrange défaite » (Marc Bloch) et au vote des pleins pouvoirs de juillet 1940, véritable blanc-seing donné au maréchal Pétain pour mettre en œuvre sa « Révolution nationale » : « travail, famille, patrie »... et collaboration avec le Reich. Avec la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940, la Troisième République cède la place au régime de Vichy.
La vie culturelle des années 1930 est marquée par une certaine dichotomie. Alors que les années 1930 sont marquées par la crise économique et la montée des totalitarismes, la culture de masse principalement venue des États-Unis semble se détourner de ces sombres auspices et chercher dans le glamour hollywoodien, les crooners, le swing et les comédies musicales de Broadway, un antidote à la grande dépression. Mais à côté de cette culture de masse, marquée par la légèreté et le divertissement diffusés par le cinéma et la radio, la culture savante européenne ne peut rester insensible aux phénomènes inquiétants qui mettent la sécurité du monde en péril, quand elle n'en est pas elle-même la victime. La pression des régimes totalitaires entraîne la recomposition du paysage culturel et la fuite de nombreux artistes et intellectuels en Amérique prépare l'essor culturel des États-Unis après la Seconde guerre mondiale.
Alors que, dans les années 1920, le modernisme se diffuse dans la société grâce aux grands courants comme l'art déco ou le Bauhaus, et en Russie grâce au constructivisme, dans les années 1930, le dynamisme de la création concerne surtout le design industriel et en architecture, la diffusion du style international. La généralisation des processus de standardisation de la production industrielle, entraîne un développement rapide de l'art commercial, du marketing publicitaire et du design industriel. Des designers comme Raymond Loewy prennent conscience que les produits standardisés ayant souvent des qualités égales et des prix comparables, c'est l'apparence qui détermine l'acheteur et fait la différence. Le design industriel s'associe donc avec le marketing pour créer un monde d'objets quotidiens aux formes modernes et abstraites, aux lignes dynamiques et épurées qui participent à l'émergence d'une société de masse basée sur la consommation et le renouvellement rapide des lignes de produit.
L'architecture et l'urbanisme se plient eux aussi aux exigences de la standardisation industrielle et les principes de construction du style international, établis à la fin des années 1920, sont définitivement fixés par la Charte d'Athènes, en 1933. En Allemagne, en Italie et en URSS, les régimes totalitaires encouragent l'architecture monumentale, mélange de principes modernistes et de classicisme dépouillé où des formes géométriques simples sont encadrées par des arches, des portiques ou des colonnades.
Pendant la crise des années 1930 qui sévit aux États-Unis, les programmes culturels du New Deal, ont tendance à encadrer les arts, le théâtre et la littérature. Le New Deal n'interdit toutefois aucune forme d'art précise, même si les expressions sociales sont encouragées. La photographie documentaire et la peinture murale sont en pleine expansion, mais l'art abstrait bénéficie aussi du soutien de l’État, et des artistes qui occuperont, après la guerre, le devant de la scène internationale, comme De Kooning, Pollock ou Mark Rothko sont activement soutenus par l’État.
À Paris, les tenants de l'art abstrait se regroupent au sein du collectif d'artistes Abstraction-Création (1931), afin de contrer l'influence grandissante des surréalistes. Le mouvement absorbe les principaux tenants du constructivisme russe et du Bauhaus, exilés à cause du stalinisme et du nazisme. Les expositions internationales du surréalisme de 1936 et 1938 contribuent au rayonnement du mouvement, notamment en Grande-Bretagne. Dali rejoint le groupe en 1929. Avec Magritte et Tanguy, il contribue puissamment à l'élaboration de l'iconographie surréaliste à partir des années 1930. Wolfgang Paalen et Roberto Matta rejoignent le groupe en 1938 et développent, ainsi que Max Ernst et Masson, les procédés de création semi-automatiques qui influenceront l'expressionnisme abstrait après la guerre. 2 autres courants importants apparus comme le surréalisme, dans les années 1920, continuent de se développer et de s'internationaliser dans les années 1930, la Nouvelle Objectivité et le Réalisme magique.
Pendant les années 1930, la littérature s'intéresse de près aux problèmes économiques, sociaux et géopolitiques qui mettent en péril la sécurité du monde.
Les années 1920-1930 sont un véritable âge d'or pour la littérature américaine. Rassemblés sous le vocable de Génération perdue, elle désigne un ensemble d'écrivains désabusés, vétérans de la Première Guerre mondiale, expatriés, le plus souvent à Paris. Scott Fitzgerald (Tendre est la nuit, 1934), Steinbeck (Des souris et des hommes, 1937, Les Raisins de la colère, 1939), Hemingway et Dos Passos (La grosse galette, 1936) en sont les principaux protagonistes. D'autres écrivains comme Faulkner (Le Bruit et la Fureur (1929), Sanctuaire (1931)), Henry Miller (Tropique du Capricorne, 1939) ou Erskine Caldwell (La Route au tabac, 1932) s'interrogent sur les problèmes sociaux de l'Amérique profonde, celle des déçus du rêve américain, immigrants, chômeurs, travailleurs itinérants, déclassés et marginaux de toutes sortes, atteignant dans leurs œuvres une résonance universelle.
En France, Emmanuel Mounier fonde la revue Esprit, en 1931, puis le courant personnaliste. Avec l'aide de Jacques Maritain il rénove la pensée catholique en offrant une critique simultanée de l'individualisme libéral et du collectivisme. Une partie des membres de l'Action Française, condamnée par le Vatican, rejoint alors la « Jeune Droite ». Le sociologue Lucien Lévy-Bruhl publie ses recherches sur la pensée primitive et dirige jusqu'en 1939 la Revue Philosophique. La phénoménologie de Husserl et Heidegger d'un côté, le marxisme de l'autre, commencent à faire sentir leur influence dans les cercles philosophiques et littéraires. L'existentialisme des années 1930 et 1940 est défendu par des écrivains comme Jean-Paul Sartre (La Nausée 1938, L'Être et le Néant, 1943), Simone de Beauvoir et Albert Camus (L'Envers et l'Endroit, 1937, L'Étranger, 1942). L'existentialisme se développe aussi en Espagne (Miguel de Unamuno), en URSS (Nicolas Berdiaev) et en Allemagne (Karl Jaspers).
Autant en emporte le vent, film paru en 1939, demeure l'un des plus gros succès de l'histoire du cinéma.
NDLR : pour connaître davantage ces films, vous pourrez aller voir sur votre site cinéma habituel comme AlloCiné ou IMDB, mais je vous conseille le site unifrance qui est clair et très bien fait et où j'ai trouvé toutes les affiches des 57 films.
Voici la liste non exhaustive des films français dans les années 1930 :
L’emploi des insecticides, fongicides, organochlorés, et du DDT se développent, provoquant d'importantes pollutions (air, sol, cours d'eau...).
L'usage de la voiture individuelle augmente, polluant l'air.
De nombreuses villes ont été détruites durant la guerre en Europe et au Japon, engendrant des pertes humaines, animales, végétales et matérielles colossales. Les destructions engendrent une pollution par la poussière, et une consommation importante de ressources pour la reconstruction (béton, sable, etc.).
Une pollution radioactive a également découlé de l'usage des bombes atomiques.
Les terres et les mers ont été également polluées par l'armement, le déminage se poursuivant en Europe encore 75 ans après la guerre, et des épaves de sous-marins restant au fond de l'eau. Un sous-marin allemand, qui transportait 65 tonnes de mercure, a ainsi coulé en Norvège en 1945. Un sarcophage est en projet pour contenir la pollution au mercure.
Beaucoup de médias (radio, journaux, cinéma, livres) furent durant la guerre des armes de propagande.
NDLR : pour connaître davantage ces films, vous pourrez aller voir sur votre site cinéma habituel comme AlloCiné ou IMDB, mais je vous conseille le site unifrance qui est clair et très bien fait et où j'ai trouvé toutes les affiches des 55 films.
Voici la liste non exhaustive des films français dans les années 1940 :
Plongeons dans l'étymologie et l'histoire des bistrots, un mot aux origines ambigües mais cocasses. Découvrez l'histoire de ces lieux indissociables de la culture Française.
Bistrot, troquet, bouchon, rade, café-restaurant, café de villages…etc. Ces lieux de vie sont indissociables de la culture française. Et pourtant, sur les quelques 35 000 cafés et bars qui existent en France, 1 000 ferment chaque année.
Plongeons ensemble dans l'histoire fumante de ces gargotes populaires.
Au départ (au XIXe siècle) le bistrot est un débit de boisson uniquement. On l’appelle aussi assommoir comme dans le roman d’Émile Zola, un lieu populaire où les buveurs assomment leurs soucis à coup de vin, (souvent de mauvaise facture), de prune, d'absinthe ou de nectars éthyliques diverses et variés.
Puis, ce sont les Auvergnats qui transforment le bistrot traditionnel en ajoutant des charcuteries régionales pour accompagner leurs cartes des vins. Ils auraient aussi été les premiers à accepter les femmes en leur sein. On comprend mieux pourquoi Brassens le féministe leur a dédié une chanson (NDLR: aux Auvergnats et aux femmes).
Notons que le premier café de France naît à Marseille aux environs de « La Loge » en 1672, soit 14 ans avant l’ouverture du Procope à Paris. Il est l’œuvre d’un arménien du nom de Pascali, un importateur de café qui s’installe ensuite dans la capitale pour vendre ses grains à la foire Saint-Germain.
Mais alors d'où vient le mot bistrot ? L’étymologie la plus populaire remonte à 1814, époque pendant laquelle Paris était occupée par les soldats du tsar Alexandre I suite à la bataille de Waterloo.
Ces messieurs assoiffés mais pressés - puisque n’ayant pas le droit de boire en service et craignant de se faire surprendre par l’arrivée d’un gradé - lançaient après avoir poussé la porte du débit de boisson « bystro, bystro », qui signifie « vite, vite » en russe avant de boire goulûment leur remontant local. Cette explication aussi cocasse - ou cosaque - soit-elle ne semble pas attestée selon le linguiste et lexicographe Alain Rey, « pour des raisons chronologiques, en l’absence d’attestations du mot pendant près de 3 quarts de siècle ». La première apparition date en effet de 1884 dans les Souvenirs de la Roquette de l'abbé Georges Moreau.
Le bistrot tiendrait donc en réalité sa source de multiples et hypothétiques étymologies citées par le même Alain Rey dans son Dictionnaire historique de la langue française : « bistraud », petit domestique aidant le marchand de vin, « bistingo », endroit où couchent les bohémiens ou les artistes, « bastringue » lieu où l'on « bistouille » c'est à dire on boit un café mélangé à l'alcool, genièvre ou rhum, dans le Nord de la France, dégradé en « bistrouille ».
Philippe Gajewski, géographe et auteur d'une des rares thèses sur le bistrot (l'intégralité de son article de recherche est disponible en ligne) rappelle dans un article de recherches :
« Certains débits de boissons cumulent plusieurs activités. Ils peuvent être café-épicerie, café-station service, café-poste etc. (...) la pluri-compétence des cafés, fonction remarquable et encore peu remarquée. La situation du débit de boissons (...) lui font en effet adopter différents rôles : maison de retraite, centre social, salle d’attente, cabinet de psychologue, lieu de digestion d’informations ou d’événements, salle des fêtes, office de tourisme, centre de renseignements, foyer communal, assistant du lien social communautaire, lieu de rendez-vous, club-house sportif, garant de l’identité locale ou de l’identité villageoise, salle des jeunes, cantine scolaire, annexe de la mairie, etc. (...) Les débits de boissons se conçoivent ainsi comme espace intermédiaire entre travail et maison, entre espace public et espace privé. C’est un espace refuge, d’entre temps, d’affinités, que ces affinités soient sociales ou spatiales. »
Bistronomie, le mot est sur toutes les lèvres depuis son invention dans les 90's par un journaliste culinaire. Ce mot valise - mélange de gastronomie et bistrot - a été vidé de son sens à force d'être utilisé à tout va.
C'est en tout cas ce qu'explique le chef Yves Camborde dans une interview donné à Atubula en 2015. Celui qu'on considère (à tort ?) comme l'un des précurseurs de la bistronomie pour avoir ouvert dès 1992 un bistrot de quartier « perdu » dans le 14e arrondissement de Paris, La régalade, (et quitté le prestigieux Le Crillon) regrette l'utilisation de ce mot : « j'avais l'impression d'être rabaissé. Je viens de la campagne, le bistrot c'est le petit verre de blanc, le saucisson, le jeu de cartes sur la table. Rien de plus. J'aurais préféré de loin le mot auberge et aubergiste. » Pour le cuisinier, « aujourd'hui c'est du business : le fond a été perdu ! » Et d'ajouter « il faut remettre « la main et l'humain au coeur de la cuisine ! »
En 2007, Bernard Pivot interrogé par Paris-Bistrot à l'occasion du Marathon des Leveurs de Coude de 2007, partageait sa vision de ce lieu particulier :
« Le fait que chacun voit dans le bistro ce qu’il veut illustre la bonne fortune du mot bistro. Pour moi, le bistro n’est pas le lieu de la gastronomie, c’est un endroit populaire comme il en existe à Lyon, où l’on mange des plats canaille, des plats du terroir. »
Finalement, l'ambiguïté demeure aujourd'hui et c'est peut-être tant mieux. Si on laisse le dernier mot au respecté Robert, le dictionnaire évoque lui un café « généralement petit et modeste ». Dans les grandes villes, le bistrot modeste et populaire est devenu une denrée rare. En revanche, dans les villages de France et de Navarre, ils sont pléthore. Terroir, authenticité, simplicité et convivialité retrouvée - sans vouloir lire l'avenir dans le marc de café - les Bistrots de Pays ne seraient-ils pas une voie d'avenir dans la sauvegarde des bistrots ?
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Le kit contient des modèles de 3 personnages, des meubles de café et des accessoires au 1/35 en 49 pièces.
Ici, il n'y a qu'une seule grappe avec des meubles.
Cependant, on retrouvera quelques accessoires - verres et carafes.
Il y a 3 personnages dans le décor - 2 clients de sexes différents et 1 serveur qui les sert.
J'avoue que j'ai plus aimé ce kit - même malgré l'absence d'un animal de compagnie, ou encore des détails savonneux. Néanmoins, la sculpture globale, les poses sympas et les plis bien dessinés font une assez bonne impression.
Dans le même temps, il convient de prêter attention aux différences notables dans les dimensions de la figure d'une femme et d'un homme. C'est d'autant plus important que ce n'est pas si courant après tout.
On a l'impression que les visages de ce kit sont légèrement meilleurs. Pour équilibrer, cependant, nous avons une assiette irrégulière et ce que je présume était censé être une sorte de gâteau. C'était, mais pas tant que ça.
Vous pouvez le trouver pour l'instant sur :
Remarque : Les prix et la disponibilité ne sont donnés qu’à titre indicatif.