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Les premiers avions ne volaient ni très vite ni très haut, et disposaient d'un poste de pilotage ouvert, ce qui rendait possible une évacuation de l'appareil simplement en sautant par-dessus bord. Mais le risque pour le pilote de heurter la queue de son appareil était déjà réel et mortel si le choc le faisait même seulement s'évanouir. Au fil des améliorations techniques, l'augmentation des vitesses et des altitudes, ainsi que la présence d'une verrière fermée, rendirent les évacuations plus difficiles puis impossibles manuellement.
En conséquence, les études pour un système d'éjection commencèrent au début de la Seconde Guerre mondiale. Il semble que le premier pilote sauvé par son siège éjectable fut Helmut Schenk, pilote d'essai allemand du Heinkel He 280, le 13 janvier 1942, ayant perdu le contrôle de son avion en situation de givrage. Le He 280 étant resté à l'état de prototype, c'est le Heinkel He 219 qui fut le premier avion de série équipé d'un siège éjectable. Les autres pays qui étudiaient des solutions du même type, comme le Royaume-Uni, ne réussirent pas à les mettre en œuvre avant la fin de la guerre.
Le Saab J-21 suédois équipé d'un siège éjectable entre en service en décembre 1945.
Le 17 août 1946 a lieu le premier essai réussi d'un siège éjectable aux États-Unis. La première éjection en vol en France est réalisée depuis le centre d'essais en vol de Brétigny-sur-Orge, le 9 juin 1948, par le Français Robert Cartier à l'aide d'un siège éjectable Martin-Baker depuis un Gloster Meteor conduit par un pilote britannique.
Le premier être vivant à s'éjecter à vitesse supersonique fut le pilote d'essai américain Georges F. Smith le 26 juin 1955 depuis un North American F-100 Super Sabre, lors d'une panne de l'avion. Il passa cinq jours dans le coma à la suite de cet évènement. En 1958, le Convair F-102 Delta Dagger est le premier avion équipé d'un siège éjectable propulsé par un moteur-fusée.
À la suite d'essais mortels pour les pilotes de siège éjectable, des singes et des ours ont été utilisés pour ceux-ci, puis tués afin que leurs organes puissent être examinés. Ainsi, une ourse noire de 2 ans nommée Yogi a servi de cobaye le 21 mars 1962 pour tester la capsule de sauvetage d'un Convair B-58 Hustler et a été éjectée à 1'400km/h et 10'600m d'altitude. Elle a atterri sans blessures 7 minutes et 49 secondes plus tard.
Les 2 principaux fabricants de sièges éjectables sont la société britannique Martin-Baker (avions américains ou d'Europe de l'Ouest) et NPP Zvezda (avions du bloc de l'Est). À une époque, les pilotes ayant déjà eu à s'éjecter portaient souvent des cicatrices caractéristiques sur le visage. Ce problème a été résolu avec la généralisation des casques modernes.
Il s'agit d'un kit d'accessoires à l'échelle 1/48 pour améliorer la maquette originale. D'après la marque : « Ce kit est un kit de chaise éjectable en résine de précision spécialement conçu pour les maquettes TAMIYA Mig-15bis [type tardif] au 1/48. C'est le meilleur choix pour les maquettistes qui n'aiment pas les changements majeurs mais qui ne veulent pas perdre la précision du cockpit. Pas de seuil élevé pour plier et coller des pièces photo-gravées, pas de haute technicité pour réaliser des prototypes. Vous pouvez donner la touche finale à votre Mig-15 ! »
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