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WORK 4 MODEL

MiniArt 35562 Checkpoint au 1/35

Série : Buildings and Accessories

13 €

Sommaire
  1. Le modèle réel
    1. Security Checkpoint
    2. Random Checkpoint
    3. Le Chemin de la Liberté
    4. Occupation de la France par l'Allemagne

    Les photos du modèle réel :
    • Photo 1 : La Prusse orientale, Seconde Guerre mondiale, Checkpoint 1944 (1918×750px)
    • Photo 2 : Checkpoint (3264×2448px)
    • Photo 3 : Point de contrôle allemand, Opération Tutbury pendant la Seconde Guerre mondiale (6144×4096px)
    • Photo 4 : France, Cher (ligne de démarcation) - Poste de contrôle avec enchevêtrement de barbelés et drapeau à croix gammée, signe avec l'inscription « Il est interdit aux Juifs de traverser la ligne de démarcation dans le territoire occupé de la France ... » (796×540px)
    • Photo 5 : France, Cher (ligne de démarcation) - Poste de contrôle avec panneau avec l'inscription « Il est interdit aux Juifs de franchir la ligne de démarcation dans le territoire occupé de la France... » (800×528px)
    • Photo 6 : Zones d'occupation en France de 1940 à 1944 (632×1801px)
    • Photo 7 : Checkpoint allemand pendant la Seconde Guerre mondiale (800×1067px)
  2. Le modèle à l'échelle
    1. Le contenu de la boîte
    2. Kit assemblé et peint
    3. Les prix

Le modèle réel

Security Checkpoint

Les postes de contrôle de sécurité (security checkpoint) ou postes de contrôle civils se distinguent des postes de contrôle frontaliers en ce qu'ils sont érigés et appliqués dans des zones contiguës sous contrôle militaire ou paramilitaire. Des postes de contrôle civils ont été utilisés dans des zones de conflit partout dans le monde pour surveiller et contrôler les mouvements de personnes et de matériel afin de prévenir la violence. Ils ont également été utilisés par la police en temps de paix pour lutter contre le terrorisme.

Random checkpoint

Un point de contrôle aléatoire est une tactique militaire et policière. Dans un contexte militaire, les points de contrôle impliquent la mise en place d'un barrage routier hâtif par une infanterie mobile montée sur camion ou sur véhicule blindé pour perturber les mouvements ou activités militaires non autorisés ou indésirables et pour vérifier l'identification valide et rechercher la contrebande, les fugitifs ou les armes qui ne sont pas autorisés entre des mains civiles. Des points de contrôle aléatoires sont mis en place pour créer la surprise, par opposition aux points de contrôle connus situés en permanence, que les suspects pourraient contourner. Ils sont souvent établis dans des endroits où ils ne peuvent être observés en s'approchant de la circulation jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour se retirer et s'échapper sans être observés.

L'unité établissant un poste de contrôle militaire doit transporter ou obtenir les matériaux nécessaires à sa construction. Il peut utiliser un gros véhicule ou plusieurs véhicules, tels que des véhicules blindés de transport de troupes, pour bloquer la route. En plus de bloquer la route avec des véhicules, la route peut également être partiellement bloquée avec du fil accordéon ou des objets lourds, tels que des sacs de sable ou des blocs de béton. Les véhicules peuvent être positionnés pour bloquer partiellement ou entièrement la route ou l'itinéraire. La zone de recherche peut être l'espace entre plusieurs véhicules. Des sentinelles peuvent être positionnées à chaque extrémité du point de contrôle et sont couvertes par des positions de mitrailleuses montées ou démontées. Une force de réaction peut être désignée et dissimulée à proximité.

Le Chemin de la Liberté

Le Chemin de la Liberté est un article écrit par Scott Goodall et traduit par Y. Tschierschke.

Inaugurée en 1994, cette randonnée balisée est unique car elle retrace un des nombreux passages utilisés durant la seconde guerre mondiale pour s’enfuir des Pyrénées Centrales vers le Nord de l’Espagne. Cette route a non seulement été emprunté par de nombreux français et juifs fuyant l’oppresseur allemand mais aussi par beaucoup d’aviateurs anglais et américains qui cherchaient à rejoindre leur pays après que leur avion est été abattu par les nazis occupant l’Europe.

Plusieurs passages bien organisés ont été en opération durant toute la guerre (the Comete Line, the Pat O’Leary Line, the Marie Claire Line pour n’en nommer que 3). Dans chaque cas, la procédure était la même : les évadés passaient de résistant à résistant, chacun maillon d’une grande chaîne humaine. Ces résistants locaux fournissaient habits, nourriture et cache en prenant de grands risques pour eux-même. Ayant atteint la montagne, les hommes étaient alors regroupés dans un endroit secret et répartis en petits groupes pour affronter l’ascension nocturne finale vers la frontière espagnole.

Bien qu’ au début, la route d’évasion principale utilisée par la Pat O’Leary Line était centré sur la côte Méditerranéenne près de Marseille et la Comete Line sur de la côte Atlantique près de Bayonne, beaucoup d’autres évadés aidés par le réseau O’Leary étaient guidés à travers la France par Agen et Toulouse puis vers les Pyrénées Centrales et le point de départ : St Girons. Devant eux un sentier de haute montagne soigneusement choisi pour éviter les postes de contrôle officiels et tout contact avec les patrouilles allemandes.

D’après des statistiques officielles, il y eu 33'000 évasions réussies par les français entre 1940 et 1944 sur toute la chaîne pyrénéenne. Parmi cela 782 ont passé les hautes montagnes de l’Ariège. Un maximum passèrent en juin 1943 : 113 évasions réussies par ou proche du chemin de la Liberté.

Comme les conflits s’amplifiaient, plusieurs autres sentiers d’évasion ont été pratiqué près de St Girons, chacun seulement connu par son guide ou passeur. Les villes et villages frontaliers comme Foix, Tarascon, Aulus les Bains, Massat, Castillon, Seix et Sentein avaient chacun un réseau de sentiers secrets menant vers la frontière espagnole.

Mais en 1943, à cause de la surveillance accrue des allemands et des dénonciations de la part des collaborateurs français, les embuscades le long des chemins d’évasion se faisaient de plus en plus nombreuses. En tout ce furent plus de 100 passeurs qui furent arretés et déportés ou tués sur le champ alors qu’ils essayaient de s’échapper par delà les montagnes.

Cependant, même durant les années de haute surveillance, la route d’évasion de St Girons–Esterri via le majestueux massif du mont Valier resta opérationnel et fonctionna jusqu’à la fin de la guerre.

De nos jours, grâce au succès de la réouverture du Chemin de la Liberté, au minimum 3 autres chemins de passages oubliés sont en bonne voie d’être réouverts et balisés.

--Scott Goodall

trad. Y. Tschierschke

Occupation de la France par l'Allemagne

L'occupation allemande de la France durant la Seconde Guerre mondiale, couramment appelée l'Occupation, est un épisode de l'histoire de France durant lequel l'Allemagne nazie occupe militairement le territoire métropolitain français. L'Occupation commence avec l'armistice du 22 juin 1940 et s'achève avec la libération progressive du territoire à partir de juin-août 1944 en France continentale, précédée par la libération de la Corse en octobre 1943.

Durant cette période, du point de vue territorial, il résulte de la convention d'armistice (en particulier en ses articles 2 et 3) que la France métropolitaine est divisée en 2 parties par une ligne de démarcation, la zone occupée par les Forces armées du IIIe Reich au nord et la zone dite « libre » au sud. La souveraineté française s'exerce sur l'ensemble du territoire, y compris la zone occupée et l'Empire qui demeurent sous l'autorité du gouvernement français dirigé par le maréchal Pétain, président du Conseil jusqu'au 10 juillet 1940, puis chef de l'État dans le cadre du régime de Vichy.

De fait, le pays se trouve inféodé à l'Allemagne nazie. Comme tous les pays occupés, la France fait l'objet d'un pillage économique, humain et territorial (annexion de facto de l'Alsace-Moselle). Le régime de Vichy, qui s'oriente rapidement vers une politique de collaboration, soutient la politique de lutte contre la Résistance et mène de manière autonome la persécution des Juifs, puis contribue à leur déportation en Allemagne et en Pologne. Cette situation de soumission s'accentue lorsque, en novembre 1942, la zone sud est occupée, à la suite du débarquement des Alliés en Afrique du Nord française (Maroc et Algérie).

La vie en France sous l'occupation allemande se caractérise par la pénurie et la répression.

La ligne de démarcation (en allemand Demarkationslinie, parfois contracté en Dema-Linie voire en Dema) est en France, pendant la Seconde Guerre mondiale, la limite entre la zone occupée par l'Armée allemande et la zone libre non occupée (appelée zone sud à partir de novembre 1942). Fixée par l’armistice du 22 juin 1940, elle est longue d'environ 1'200km. Elle entre en vigueur le 25 juin 1940, après la signature de l'armistice entre l'Italie et la France du 24 juin.

Si le Gouvernement français, siégeant alors à Vichy en zone libre, exerce sa souveraineté sur l'ensemble du territoire, dans les faits les conditions d'armistice donnent de larges pouvoirs aux autorités allemandes en zone occupée. Elles restreignent ainsi fortement le passage d'une zone à l'autre avec l'obligation de posséder un laissez-passer.

La ligne de démarcation est supprimée le 1e mars 1943, 3 mois après l'invasion de la zone sud par les troupes allemandes.

Le fonctionnement administratif de la France a dû être réorganisé. Par exemple, des gendarmeries bis ont été créées dans les parties non occupées des anciennes régions divisées.

La désorganisation du pays fut amplifiée par d'autres lignes de démarcation :

Le 11 novembre 1942, face à la menace stratégique consécutive au débarquement allié en Afrique du Nord, les Allemands franchirent la ligne de démarcation et envahirent la zone libre. L’Italie, profitant de cette invasion, décida d’occuper la zone qu’elle convoitait, ce qui conduisit à l'extension de la zone d'occupation italienne. Cela entraîna, le 27 novembre 1942, le sabordage de la flotte française à Toulon et la dissolution de l'Armée de Vichy.

La ligne fut supprimée le 1e mars 1943. Cependant, 14 points de contrôle principaux subsistèrent sur l'ancien tracé de la ligne.

À Génelard, en Saône-et-Loire, le Centre d'interprétation de la ligne de démarcation est ouvert au public depuis juin 2006. L'exposition permanente du centre est abritée dans un bâtiment dont l'architecture symbolise la fracture constituée par cette frontière intérieure. Il est situé place du Bassin, en bordure du canal du Centre, qui servit durant l'été 1940 à délimiter le tracé de la ligne de démarcation, à proximité de l'emplacement de l'ancien poste de contrôle allemand qui se situait sur le pont du canal. La ligne fut par la suite déplacée (elle était parallèle au canal mais distante de quelques kilomètres), mais le poste de contrôle resta à la même place. L'exposition permanente permettait de découvrir l'histoire de la ligne de démarcation, aussi bien dans le département de Saône-et-Loire que dans les 12 autres départements autrefois traversés par la ligne, et son influence sur la vie des Français, le fonctionnement de l'administration, le développement du passage clandestin et de la Résistance.

Le modèle à l'échelle

Il s'agit d'un kit de montage de maquettes en plastique à l'échelle 1/35. Le kit contient des modèles de barrière, panneaux de signalisation, guérite et sacs de jute.

Le contenu de la boîte

Kit assemblé et peint

Achat

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