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Le Mitsubishi A6M est un chasseur-bombardier japonais léger embarqué utilisé par la Marine impériale japonaise de 1940 à 1945.
Alors que le nom de code officiel utilisé du côté allié pour cet avion était Zeke, il était plus connu sous le nom de Zero dans la Marine impériale japonaise et sous la désignation complète de Chasseur embarqué de Type 0 (零式艦上戦闘機, rei shiki kanjo sentōki officiellement abrégé en Rei-sen du côté japonais).
L'abréviation la plus populaire parmi les pilotes japonais de l'époque (comme parmi le public japonais actuel) reste tout de même celle de « Zero-sen », car les mots anglais « Zero » et français « Zéro » furent introduits au Japon dès la fin du XIXe siècle par les ingénieurs français et britanniques que le Japon se plaisait à recevoir en vue de se constituer une industrie et une armée modernes avant l'éclatement du second conflit mondial. L'appareil était donc populairement connu comme « Zero » ou « Zéro » parmi les Alliés et comme « Zero-sen » parmi les Japonais.
Le Mitsubishi A5M Claude entrait juste en service au début de l'année 1937 lorsque la Marine impériale japonaise se mit à la recherche d'un éventuel successeur. En mai, elle avait établi un cahier des charges pour un nouveau chasseur embarqué qui fut transmis à Nakajima et à Mitsubishi. Les 2 entreprises commencèrent leur travail tout en attendant d'autres éléments.
Se fondant sur l'expérience de l'A5M en Chine, la Marine japonaise formula des spécifications complémentaires en octobre et exigea ainsi 500km/h à 4'000 mètres et une vitesse ascensionnelle de 6'000m en 9mn 5s. Ils avaient besoin d'un rayon d'action de 2 heures à puissance normale qui devait monter jusqu'à 6 ou 8 heures en vitesse économique avec des réservoirs supplémentaires. L'armement devait comporter 2 canons de 20mm et 2 mitrailleuses de 7,7mm, et l'avion devait pouvoir emporter 2 bombes de 30 ou 60kg. Tous les futurs Zéro devaient être pourvus d'un équipement radio. Enfin, la manœuvrabilité devait être au moins aussi bonne qu'avec l'A5M, tandis que l'envergure devait être inférieure à 12m pour pouvoir tenir sur les porte-avions.
Nakajima trouva les nouvelles exigences impossibles à réaliser tandis que le chef de l'équipe de Mitsubishi Jirō Horikoshi, déjà concepteur de l'A5M Claude, convint qu'elles pouvaient être respectées à la seule condition de fabriquer l'avion aussi léger que possible. Ainsi, tout fut mis en œuvre pour gagner en poids et les concepteurs firent un usage intensif d'un nouvel alliage d'aluminium, l'Extra Super Duraluminium (ESD) mis au point par Sumitomo Metals.
Le 1e prototype du Mitsubishi A6M vola dès le 1er avril 1939 et la production débuta en juillet de la même année.
Doté d'une excellente manœuvrabilité, d'une puissance de feu importante (en 1940) et d'un très long rayon d'action, cette supériorité initiale du Zéro et son rayon d'action exceptionnel pèseront lourd sur la balance lors du choix des Japonais de lancer l'attaque contre Pearl Harbor.
L’A6M3 modèle 32 fut introduit au printemps 1942 pendant la bataille des îles Salomon (Guadalcanal). Modification importante : le moteur Nakajima Sakae 12 de 940ch fut remplacé par un NK1F Sakae 21 ou Ha-35-21, équipé d’un compresseur à 2 vitesses délivrant 1'130ch au décollage. L’implantation de cette nouvelle mécanique plus longue nécessita le déplacement de la cloison pare-feu de 20cm (8 pouces) au détriment de la capacité en carburant. Le capotage moteur changea de forme et la prise d’air du compresseur fut disposée en haut, au lieu du « tunnel » en bas. Les canons disposaient de 100 obus chacun au lieu des 60 initiaux. Mais le changement le plus visible est la disparition des saumons d’ailes repliables pour améliorer le taux de roulis mais aussi la production. Les Américains crurent avoir affaire à un nouvel avion qu’ils baptisèrent Hamp au lieu de Zeke, mais ils réalisèrent rapidement leur erreur. La vitesse maximum passa de 288 nœuds à seulement 294 nœuds.
Production : au moins 343 unités.
A6M3 modèle 22
Pour essayer de retrouver une autonomie comparable au modèle 21 à la suite de l’augmentation de la consommation du Sakae 21 et de la diminution du volume du réservoir, les ingénieurs de Mitsubishi installèrent 2 nouveaux réservoirs de 45l dans chaque aile. Pour maintenir la charge alaire équivalente au type 32, les saumons repliables furent restaurés. D’où le type 2-2 (cellule 2, moteur 2). Il est donc normal que l’A6M3 modèle 22 apparaisse après le modèle 32 ! Quelques modèles 22a reçurent le canon 20mm type 99 modèle 2 mk3 à long tube et cadence de tir améliorée que l'on retrouvera sur les futures versions. 3 modèles expérimentaux basés à Rabaul utilisèrent des canons de 30mm mais aucune suite ne sera donnée.
Engagements
À l'heure de Pearl Harbor, il y avait seulement 420 Zéros actifs dans le Pacifique.
Conçu pour l'attaque, le Zéro était un modèle de manœuvrabilité et de puissance de feu et disposait d'une grande autonomie en vol, atout primordial pour les forces navales nippones durant la phase de conquêtes et aux mains des pilotes surentrainées du début de la guerre il fut très efficace. Mais à l'instar de nombreux appareils japonais, ses points faibles les plus importants étaient l'absence de protection du pilote, de la structure et de réservoirs auto-obturants ce qui aggrava les pertes puis fut un handicap insurmontable pour les pilotes formés à la hâte qui se retrouvèrent en première ligne dès l'automne 1942 suite aux pertes de la bataille de Midway et de la campagne de Guadalcanal. Sur les 2 dernières versions, il bénéficia cependant de quelques améliorations mais les résultats, faute de maîtrise d’œuvre, furent décevants.
Il s'agit d'un modèle en plastique fini en usine représentant le 2-163 A6M3a appartenant au 201st Air Group de Rabaul. Une combinaison de marquages peints et imprimés au tampon donne une finition superbement réaliste. Les composants métalliques sont utilisés pour les loisirs du tube de Pitot. Le Weathering est magistralement appliqué pour garantir qu'il s'agit d'une recréation très authentique. Livré avec un pilote assis.
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