WORK 4 MODEL

EBBRO 25013 Citroën Type H Crepe mobile au 1/24

64 € 61

Le modèle dans la réalité

Le Citroën Type H est un utilitaire léger de type fourgon automobile de 2,25 à 2,6 tonnes de PTAC produit entre 1948 et 1981 à 473'289 exemplaires.

Chez Citroën, on parlait déjà avant la guerre d'un nouveau véhicule utilitaire qui remplacerait le TUB. On pouvait gagner du poids et puis le TUB avait un défaut : s'il n'était pas chargé à l'arrière, il penchait vers l'avant. Il avait vieilli et il était plus facile de créer un tout nouveau modèle, plus moderne.

Le cahier des charges voulu par Pierre Boulanger (à l'époque directeur de Citroën) était le suivant : un véhicule monocoque à traction avant qui reprendrait des éléments de la Traction Avant à 4 cylindres avec une bonne suspension arrière et surtout en utilisant un maximum de pièces existantes sur d'autres modèles de la marque.

Construit en tôle ondulée plus rigide comme le célèbre avion Junkers Ju 52, le Type H est très cubique. Avec un volume utile de 7,3m3, il peut charger 1'200kg de marchandises avec un seuil de chargement bas et une hauteur intérieure permettant de se tenir debout. D'innombrables adaptations ont été proposées par des carrossiers indépendants. Certains ont même adapté la suspension hydropneumatique à l'arrière.

Ce véhicule a connu un long succès malgré la consommation élevée de son moteur à essence et sa vitesse modeste. Il est resté célèbre en France comme le véhicule des commerçants ambulants et de la police, ce dernier connu sous le surnom de « panier à salade ». On l'appelle souvent à tort « Citroën Tube », par confusion avec son prédécesseur TUB.

La longévité du modèle en fait un véhicule inévitable dans les champs des caméras.

Un drôle de paroissien (1963) : apparitions en tant que « panier à salade ».

Fantômas se déchaîne (1965) : au début du film, quand il télécommande une fusée bombe descendant de l'arrière du camion.

Ne nous fâchons pas (1966) : mémorable course-poursuite entre le Type H et la 2 CV des méchants britanniques qui finit sur le pilier central d'un viaduc effondré. La scène fut tournée quelques jours avant la destruction programmée du pilier.

Dans l'épisode 17 de la série télévisée Amicalement vôtre (1972), un Type H joue un rôle important avec Danny Wilde au volant.

Louis la Brocante utilise ce véhicule tout à fait dans l'esprit de la profession de brocanteur, en sillonnant la campagne lyonnaise.

Les Triplettes de Belleville (Sylvain Chomet, 2003) : Mme Souza suit son petit-fils « Champion » lors d'une étape du Tour du France à bord d'un Type H gris. Mais il sera enlevé par de mystérieux hommes en noir ayant volé une voiture-balai : un autre Type H gris.

Famille d'accueil (série télévisée) : Jeanne Ferrière utilise ce véhicule pour faire son marché dans quelques épisodes.

Haute Tension (film, 2003) : le tueur interprété par Philippe Nahon se déplace avec ce véhicule.

Dr Slump (1980) : le docteur Slump conduit un Type H dans le générique de fin.

Akira (jeu vidéo, 1988) : on peut apercevoir un Type H dans les ruines de l'ancien Tokyo.

Full Metal Jacket (Stanley Kubrick, 1987) : lors de l'offensive du Tết (30 janvier 1968), les Vietcongs attaquent en masse plus de 100 villes à travers le pays. Dans le film, l'attaque est représentée par l'intrusion d'un véhicule-bélier dans le campement américain : un Type H enflammé (héritage de la colonisation française en Indochine).

Ce véhicule fait plusieurs apparitions dans la série télévisée Papa Schultz, ce qui est en contradiction avec l'époque située dans la série (guerre 1939-1945 dans un Stalag en Allemagne) et la commercialisation du Type H (1949). Dans cette série, le Type H est transformé en véhicule-radar de l'armée allemande.

Le Type H fait également une apparition dans la série Mission impossible.

Pour la saison 2017, WRC, Citroën Racing utilise un food-truck HY de 1973.

Le Food Truck (camion-restaurant) est un véhicule équipé d'installation pour la cuisson, la préparation et la vente d'aliments et de boissons.

De manière générale, il existe de nombreux dispositifs de restaurations mobiles, proposant une large gamme de produits : sandwichs, glaces, beignets, pizzas, frites, snacks, boissons.

Le concept a été mis au point par Charles Goodnight sous le nom du chuckwagon durant la Guerre de Sécession. Ce type de wagon est historiquement utilisé pour le transport du bétail et du matériel de cuisine du Texas vers le nord des États-Unis afin de restaurer les migrants. Les premiers camions-restaurants apparaissent par la suite à la fin du XIXe siècle sous le nom de « lunch wagons ». Elles rencontrent un franc succès auprès des travailleurs de nuit des grandes cités et s’amplifient à partir du siècle suivant.

En Provence, la ville de Marseille voit apparaître dans les années 1960 des camions-pizzas, équipés pour à la fois produire et servir cette spécialité importée par la communauté italienne locale. Dans le nord de la France et en Belgique, des camions-friterie (ou baraques à frites) servent des frites, des burgers, des sandwichs et des spécialités locales comme la fricadelle. Enfin, il existe en Bretagne, une importante tradition de restauration mobile proposant des galettes-saucisses ou des crêpes et proposés souvent également en camion-restaurant.

Une nouvelle génération de camion-restaurant, surnommé food truck d'après les médias, apparaît durant les années 2010.

Nicolas Nouchi, directeur du CHD Expert, définit le food-truck en opposition aux autres types de camions-restaurants existant en France, comme un restaurant qui « se prend comme dans les baraques à frites et les camions à pizzas, sauf qu'il s'agit de denrées plus haut de gamme. ». Cette tendance vers une qualité un cran plus élevée que la nourriture bas de gamme (comprenant des produits agricoles industriels issus de l'agriculture biologique certifiée ou Label Rouge ou cuisiné à la main) est également revendiquée par Fabrice Willot (président de Belgian Food Truck Association) qui lors d'une interview accordée à Euromonitor définit le food-truck comme étant « un véhicule proposant une gastronomie urbaine artisanale et qualitative à l'opposé des véhicules proposant une cuisine composée de produits industriels, ou semi-industriels ». Cette génération de camions mobiles veut ainsi se reprocher davantage d'un restaurant ordinaire, et conquérir un groupe d'habitants issus des milieux urbains et aisés souhaitant une alternative nutritionnelle plus saine comparée à la restauration rapide et à la cuisine de rue.

Néanmoins, ce terme est aujourd'hui de plus en plus considéré au sens le plus large de sa définition, c'est-à-dire un concept de restauration mobile avec un véhicule et ce quel que soit le véhicule (food bikes, food carts, food trailers, triporteur, bus).

Selon Marc Mousli d'Alternatives Economiques, l'investissement initial d'un food-truck en 2013 coûte moins de 100'000 € pour un chiffre d’affaires mensuel qui peut monter jusqu'à 70'000 € pour les meilleurs emplacements et conditions météorologiques.

Les camions-restaurants sont généralement sur les routes ou stationnés. Plutôt que de se concentrer sur un type de produit spécifique comme une baraque à frites ou un camion pizza, ils proposent une plus grande diversité de produits.

Ces véhicules sont principalement établis à des endroits stratégiques où l'on trouve le plus de monde : en bord de mer, près des plages, près des établissements scolaires, etc. Le marché de ces camions-restaurants attire différents publics : des locaux, des touristes, des vacanciers, des travailleurs ou des écoliers. Ce sont des lieux où les personnes, qui peuvent être d'âges et de sexes différents, se retrouvent pour manger.

Pour s'installer les camions-restaurants doivent avoir un permis de stationnement et une autorisation d'occupation temporaire sans emprise au sol délivré par la Mairie ou par la préfecture à un commerçant ambulant si l'emplacement se situe sur une route nationale, départementale ou sur une artère principale de la ville, pour exploiter un emplacement relevant du domaine public.

Le modèle à l'échelle

Citroën Type H version Food truck Crêperie avec aménagements intérieurs, vaisselle, denrées, four, caisse enregistreuse, crêpières, vitrine, porte-menu, magazines, affichettes et 3 figurines (vendeuse et 2 jeunes clientes).




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