WORK 4 MODEL

REVELL 03285 Model T 1917 Ambulance au 1/35

20 € 49

Le modèle dans la réalité

La Ford T (surnommée familièrement Tin Lizzie ou Flivver aux États-Unis) est une automobile fabriquée de 1908 à 1927 par la Ford Motor Company sous la direction de Henry Ford. La Ford T fait de 1908 l'année historique où l'automobile entre dans l'ère de la grande série. Elle est généralement considérée comme la première voiture accessible au plus grand nombre, celle qui « mit l'Amérique sur des roues ». La première Ford T de série sort de l'usine Ford de l'avenue Piquette à Détroit le 27 septembre 1908.

Henry Ford a beaucoup innové lors de la fabrication du modèle T : assemblage à la chaîne, et non plus individuel et manuel (quoique Oldsmobile ait introduit cette méthode plus tôt pour la Curved Dash), salaire proportionnel au prix de la voiture pour les ouvriers, afin qu'ils forment le fondement d'un marché garanti.

Depuis la fondation de sa société en 1903, Henry Ford avait produit et mis au point plusieurs modèles et prototypes de voitures. La première avait été dénommée modèle A et la dernière modèle T, mais plusieurs des 19 modèles produits jusqu'à la Ford T n'étaient que des prototypes. La « T » succédait à la « S », qui elle-même dérivait du modèle le plus vendu jusque-là, la « N ». Au bout d'une vingtaine d'années de production de la Ford T, ce n'est pas un modèle « U » qui lui succéda, mais la toute nouvelle type A, qui devait par son nom exprimer le renouveau de la gamme. La firme concurrente Chrysler en profita pour lancer en 1928 la première voiture de la marque Plymouth sous le nom de « Model U ».

La conception de la voiture est due à Childe Harold Wills et à 2 immigrés hongrois, József Galamb et Jenő Farkas. Harry Love, C. J. Smith, Gus Degner et Peter E. Martin furent aussi impliqués. La production commença en 1908, mais les « années modèle » vont de 1910 à 1927.

La « T » est une propulsion. Sa transmission par train épicycloïdal comprend 2 vitesses avant et une marche arrière. La conduite en est assez particulière :

La transmission est contrôlée par 3 pédales au sol, un levier monté à la gauche du siège conducteur et 2 leviers au volant à gauche et à droite. L'accélérateur est un levier, à droite du volant. En enfonçant la pédale de gauche, on enclenche le premier rapport dit « court ». En la remontant, on passe en seconde, rapport « long ». En la ramenant en position centrale, la voiture est au point mort, ce qui peut aussi s'obtenir en tirant le levier de gauche. La voiture peut rouler à vitesse constante sans que le conducteur n'appuie sur aucune pédale, l'accélérateur étant commandé à main droite. Il n'y a pas d'embrayage, ce qui fait de la « T » l'ancêtre des véhicules à boîte automatique.

Bien que ce soit très rare, les freins à bande de transmission peuvent se désaligner, surtout par temps froid, si bien que la voiture « broute », ajoutant un risque à la mise en route : une personne mettant en route le moteur peut être forcée à reculer en tenant encore la manivelle si la voiture, pourtant au point mort, se met à avancer - un incident immortalisé par certains films de Laurel et Hardy.

L'énergie du moteur atteint le différentiel par le biais d'un cardan et d'un arbre qui actionne le train arrière, certains modèles (surtout des utilitaires) ont une 2e boîte de vitesses (ruckstell) à 2 rapports, installée à l'arrière, actionnée par un levier. Les boîtes de vitesses sont constituées d'acier au vanadium et baignent dans l'huile.

La suspension de la T utilise un ressort semi-elliptique transversal pour chaque essieu. Elle repose sur le principe du pont moteur, aujourd'hui abandonné au profit des roues indépendantes. L'essieu avant était constitué d'une pièce coulée d'acier au vanadium. Des exemplaires de démonstration ont été tordus 8 fois sur eux-mêmes (en torsion) sans se briser et ont été exposés chez les concessionnaires. La « T » ne dispose pas d'un système de freinage comparable à ceux des voitures modernes. La pédale du pied droit tire sur un ruban enlaçant un tambour dans la transmission, qui freine ainsi les roues arrière. Le levier de frein de parking mentionné plus haut tire sur un ruban placé à l'extérieur des tambours de freins arrière.

American Field Service (AFS)

En 1914, alors qu'éclatait la Première Guerre mondiale, de jeunes étudiants américains choisirent de s'engager bénévolement pour secourir les blessés sur les champs de bataille : l'American Field Service (AFS) ou Service de campagne de l'Ambulance américaine, était né. Ces pionniers, conscients de l'importance d'une meilleure connaissance des cultures pour la construction d'un monde plus pacifique, créèrent une organisation internationale d'échanges de jeunes.

Plus de 500'000 blessés français ont été transportés dans ces Ford T pendant le conflit. Après la guerre, l’AFS est devenu le moteur d’échanges interculturels entre ­étudiants.

Au niveau motorisation, des véhicules furent fournis en nombre aux Alliés par l'industrie automobile américaine alors de loin la plus puissante du monde, ainsi le corps expéditionnaire britannique avait à la fin de cette guerre 18'984 ambulances et camions dérivés de la Ford T.

Des volontaires des services médicaux, médecins et personnels spécialisés, se regroupent au sein de l'Ambulance Américaine de Paris qui s'organise très rapidement autour de l'hôpital américain de Neuilly. En fait l'Ambulance Américaine de Paris est le nom de l'annexe mise en place pour secourir les blessés du front, qui s'installe dans les locaux du lycée Pasteur de Neuilly, tandis que l'hôpital américain historique reste ouvert aux civils.

De son côté, l'American Volunteer Motor Ambulance, créé par Richard Norton, un ancien d'Harvard, transporte 28'000 blessés durant la première année du conflit. Ainsi de jeunes Américains volontaires jouent un rôle significatif dans l’évacuation des soldats français lors de la bataille de Verdun en 1916 et 1917.

Dès 1915, bien avant l'entrée en guerre officielle des États-Unis — le 6 avril 1917 — des ambulanciers américains volontaires viennent secourir et transporter les Poilus blessés, sous le feu de l'ennemi, au volant de leurs Ford T. Les sections sanitaires reçoivent un statut le 14 mars 1915 par décret et un office des sections sanitaires est créé. Les principales associations américaines sont l'American Ambulance Field Service et l'American Red Cross.

Au début de 1917, l'American Ambulance Field Service comptait plus de 200 voitures conduites par des volontaires. En avril 1917, le Motor Ambulance Corps possédait plus d'une centaine de véhicules, les ambulanciers avaient transporté 28'000 blessés en un an.

La plupart des volontaires sont issus des grandes universités américaines ; lorsqu'ils veulent devenir des combattants, ils s'engagent souvent dans l'aviation, dans l'escadrille Lafayette avant avril 1917, puis dans les unités de l'aviation de l'armée des États-Unis après la déclaration de guerre.

De nombreux ambulanciers sont des hommes célèbres, comme Ernest Hemingway.

Le modèle à l'échelle

Maquette du légendaire Model T dans la version médicale de 1917. L'automobile produite en série a été convertie en véhicule médical au cours de la Première Guerre mondiale et utilisée sur les fronts.

Versions :

Le modèle selon Revell

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