WORK 4 MODEL

Academy 12328 USAAF B-25D "Pacific Theatre" au 1/48

34 € 51

Le modèle réel

Le North American B-25 Mitchell est un bombardier moyen de la Seconde Guerre mondiale. Sa carrière débute par une action d'éclat (raid sur Tokyo). Il est nommé en l'honneur du pionnier de l'aviation militaire et commandant des forces aériennes américaines en France durant la Première Guerre mondiale, le général William Billy Mitchell.

Le B-25 Mitchell est un bombardier moyen dont les performances de vol sont appréciées par l'USAAF. En effet, cet appareil est doté d'une grande maniabilité et d'une vitesse satisfaisante pour les missions qui lui sont assignées. D'une efficacité incroyable, il est l'appareil de bombardement bimoteur le plus produit pendant la guerre aux États-Unis. North American le construit dans 2 usines : à Inglewood, en Californie, et à Kansas City (Kansas), une usine construite spécialement pour cet appareil et qui en livre 6'608 entre 1942 et 1945. Au total 9'890 exemplaires sont livrés, dont 2'600 sont à disposition de l'US Navy. Ses qualités se font vite connaître et la RAF en commande pour remplacer les bombardiers Boston de l'escadron Lorraine en 1944.

Il sort en 1939 des ateliers en qualité d'avion bombardier à rayon d'action moyen. Il est mis en service en 1941 dans les principales armées américaines (USAAF, US Navy). Il a des dimensions tout à fait respectables : 20,6 mètres d'envergure, 15,5m de long. Le B-25 Mitchell est équipé de 2 moteurs Wright R-2600-13 de 1'700ch chacun. Certaines versions disposent d'un canon de 75mm et de 14 mitrailleuses de 12,7mm (B-25G). Une des versions, le B-25C a même des râteliers de bombes sous les voilures augmentant considérablement sa charge offensive. Sa vitesse atteint 442km/h à 4'000 mètres d'altitude.

L'engagement le plus célèbre du B-25 Mitchell est le raid du colonel Doolittle. Il est censé attaquer Tokyo en décollant du porte-avions USS Hornet, le 18 avril 1942, en représailles à l'attaque de Pearl Harbor, qui eut lieu le 7 décembre 1941, soit après moins de 5 mois.

On retrouve le B-25 sur tous les théâtres d'opération, en particulier dans les forces tactiques : 9th USAAF (basée en Angleterre) et 12th USAAF (basée en Afrique du Nord puis dans le sud de l'Italie, la Sardaigne et la Corse), la 5th USAAF intervenant sur le Pacifique.

Il est présent sur le front de l'Est. 877 B-25 sont réceptionnés par l'armée de l’air soviétique, 9 étant perdus lors du transit. Au 1er janvier 1945, 291 sont en service dans la 18e armée aérienne spécialisée dans le bombardement stratégique ; 252 de ces appareils étaient encore en service le 12 juin 1946 dans cette formation1. Le B-25 sous couleurs soviétiques reçut la désignation OTAN "Bank".

Aucun autre avion que le B-25 Mitchell n'a eu une aussi intense carrière dans l'industrie du cinéma.

Dès 1944, un film raconte la planification et l'exécution du raid de Doolittle sur Tokyo : 30 secondes sur Tokyo (Thirty Seconds Over Tokyo). Le raid sur Tokyo montre aussi des B-25 dans le film Pearl Harbor. Dans Les Plus Belles Années de notre vie (1946), c'est un B-17 qui est représenté, mais c'est un B-25 dans le remake Le retour du héros (Returning Home, 1975). On retrouve aussi le B-25 dans le film Yanks au moment de l'escapade en Irlande de William Dewane et Vanessa Redgrave, et aussi dans Forever Young, où Daniel McCormick, pilote d'essai joué par Mel Gibson, le manœuvre avec maestria. Jusqu'à l'atterrissage de précision sur le sommet d'une falaise. En 1976, Jack Smight réalise La Bataille de Midway (Midway) avec Charlton Heston, Henry Fonda, James Coburn, Toshiro Mifune, Robert Mitchum, et bien d'autres noms connus. Les premiers plans du film montrent le décollage de B-25 depuis le pont du porte-avions USS Hornet. C'est le raid de Doolittle sur Tokyo qui ouvre ce film.

Le film Catch 22 (1970) de Mike Nichols, avec en vedette Alan Arkin et John Voight, tiré du roman homonyme de Joseph Heller (qui fut mobilisé comme mitrailleur sur B-25 durant la Seconde Guerre mondiale) se déroule au sein d'une escadrille (passablement déjantée) de bombardiers B-25 basée (fictivement) sur l'île italienne de Pianosa. Les scènes de vol et de crashes sont d'un grand réalisme.

Des B-25 sont employés pour les prises de vue aériennes pour le film La Bataille d'Angleterre : ses versions à nez vitré expliquent pourquoi l'industrie cinématographique fait appel au B-25, surtout lors de prises de vue en plein ciel.

Notamment, l'aviateur, cinéaste et cascadeur Paul Mantz (décédé tragiquement sur le tournage du film Le vol du Phénix) avait fondé une compagnie aérienne (Tallmantz aviation), spécialisée dans les tournages aériens. Il avait récupéré au prix de la ferraille nombre d'avions militaires de la Seconde Guerre mondiale et en particulier une flotte impressionnante de B-25 servant à la prise de vues grâce à des caméras installées dans le nez vitré destiné à la visée de l'opérateur bombardier.

Le nez vitré du B-25 n'est pas blindé. En 1945, un B-25 français du GB Lorraine a eu sa verrière fracassée par une oie sauvage, au-dessus des Pays-Bas, et a dû rentrer, dans l'urgence et dans le vent, à vitesse réduite.

Le B-25 est aussi un personnage de roman : Steamboat de Craig Johnson, traduit de l'anglo-américain par Sophie Aslalides, Éditions Gallmeister, 2015.

La maquette

Caractéristiques de la maquette :

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Vous pouvez retrouver ce modèle sur le site officiel de Academy.

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