13,15 €
Kit d'amelioration en photodécoupe pour kit Tamiya Churchill Mk.VII à l'échelle 1/48
Type | Char | |
Genre | Kit d'amélioration | |
Matériau | Photodecoupe | |
Epoque | WWII | |
Conseillé à partir de | 14ans | |
Fabricant | HAULER | |
Echelle | 1/48 | |
Nationalité | Britannique |
Le Churchill, ou plus officiellement Infantry Tank Mk IV ou A22, est un char britannique utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale. Il est le dernier aboutissement du concept de char d'infanterie, alors en vigueur dans l'armée britannique. Il était réputé pour son solide blindage et pour avoir servi de base à de nombreux dérivés spéciaux, les Hobart's Funnies. Après des débuts difficiles, il fut produit à près de 8'400 exemplaires et servit dans l'armée britannique jusqu'en 1952. Il reçut son nom en l'honneur de sir Winston Churchill qui, en plus d'être le premier ministre de l'époque, avait pris une part importante, lors de la Première Guerre mondiale, à l'émergence des premiers chars d'assaut. Celui-ci aurait déclaré à ce propos : « Ce tank a encore plus de défauts que moi ».
En septembre 1939, l’état-major de l’armée britannique émis une demande pour un 4e type de char d’infanterie en plus des A11 et A12 Matilda et du Valentine. Ce nouveau modèle devait être un char lourd, destiné à accompagner une attaque d'infanterie sur un terrain bouleversé par l'artillerie. Pour remplir ce rôle, il devait être bien protégé, puissamment armé et disposer de bonnes capacités de franchissement ; on ne recherchait pas une grande vitesse, puisque la progression doit s'effectuer au rythme d'un homme à pied.
Ce nouveau char, tel qu’il fut initialement imaginé par le Département de la conception des chars, ressemblait beaucoup au Mark VIII de la Première Guerre mondiale :
il était constitué d’une large caisse, dont les chenilles faisaient le tour sans protections, et ne comportait pas de tourelle, l’armement étant emporté dans des casemates latérales. Cette première proposition fut toutefois rejetée dès fin septembre par le général Davidson, directeur de la mécanisation, qui demanda que le char soit équipé d’une tourelle. La tâche de développer le nouvel engin fut alors confiée à Harland and Wolff, qui présenta plusieurs prototypes en juin 1940. Dans la nouvelle configuration proposée, le A20 empruntait une tourelle de Matilda, équipée d’un canon de 2-pdr, tandis qu’un autre 2-pdr était monté en proue ; le char était par ailleurs également armé de 2 mitrailleuses Besa sur les côtés. Le moteur diesel proposé par Harland and Wolff fut refusé au profit d’un moteur à essence Bedford, dit twin-six, car il était composé de 2 moteurs 6 cylindres assemblés, développant un total de 350hp. Ces prototypes reçurent la désignation « A20 char de forteresse » en français, afin d’insister sur le fait qu’ils étaient destinés à l’assaut de fortifications ; ils furent également parfois appelés « shelled area tank », également pour mettre en exergue leurs capacités de franchissement.
Cependant, la débâcle du Corps expéditionnaire britannique pendant la campagne de France montra que ce type de char n’était plus adapté au nouveau visage de la guerre, et le projet du A20 fut abandonné.
La nouvelle situation ne faisait pas disparaître le besoin pour un char lourd, d’autant plus que l’armée britannique avait perdu en France la quasi-totalité de son matériel mécanisé. Les spécifications du char furent revues par Henry Merritt, directeur de la conception des chars, et la conception d'un nouveau modèle, le A22, ou Infantry Tank Mark IV, fut confiée à Vauxhall Motors, une entreprise qui n’avait alors aucune expérience dans ce domaine. Une invasion allemande étant considérée comme imminente, le War Office demanda à Vauxhall de mettre le char en production sans tests et de régler les problèmes au fur et à mesure, ce qui fit dire à un observateur que pour gagner du temps sur la construction de quelques prototypes, on en fabriqua de fait des centaines.
Le A22 était dans les faits très semblable au A20, mais se distinguait notamment par une bien meilleure transmission de type Merritt-Brown H4 à triple différentiel et 4 vitesses, lui permettant de tourner sur place. L’armement était d’un 2-pdr et d’une mitrailleuse coaxiale Besa en tourelle et d’un obusier de 3 pouces en proue. La disposition des armes était toutefois peu ergonomique : la mitrailleuse coaxiale Besa était à droite du canon, donc assignée au chargeur, mais celui-ci ne pouvait pas s’en servir et charger le canon en même temps. L’obusier était presque inutilisable, car le débattement de l’arme était très faible et le tireur ne pouvait pas atteindre la commande de tir en même temps qu’il visait ; il n’y avait pas non plus de chargeur dédié, le conducteur devant remplir ce rôle. Le blindage était en revanche particulièrement résistant : avec 102mm à l’avant, le Churchill était au moment de son apparition l’un des chars les plus lourdement blindé des armées belligérantes.
Le A22 était dans les faits très semblable au A20, mais se distinguait notamment par une bien meilleure transmission de type Merritt-Brown H4 à triple différentiel et 4 vitesses, lui permettant de tourner sur place. L’armement était d’un 2-pdr et d’une mitrailleuse coaxiale Besa en tourelle et d’un obusier de 3 pouces en proue. La disposition des armes était toutefois peu ergonomique : la mitrailleuse coaxiale Besa était à droite du canon, donc assignée au chargeur, mais celui-ci ne pouvait pas s’en servir et charger le canon en même temps. L’obusier était presque inutilisable, car le débattement de l’arme était très faible et le tireur ne pouvait pas atteindre la commande de tir en même temps qu’il visait ; il n’y avait pas non plus de chargeur dédié, le conducteur devant remplir ce rôle. Le blindage était en revanche particulièrement résistant : avec 102mm à l’avant, le Churchill était au moment de son apparition l’un des chars les plus lourdement blindé des armées belligérantes.
Le Churchill Mark I fut commandé à 1'400 exemplaires, dont les pièces et l’assemblage devaient être réalisés par Vauxhall, avec l’aide des entreprises Beyer-Peacock, Birmingham Railway Carriage & Wagon Company, Broom and Wade, Charles Roberts Company, Dennis Brother, Gloucester Railway Carriage & Wagon Company,Harland and Wolff, Leyland, Metropolitan Cammel Carriage & Wagon Company, Newton Chambers Company.
Finalement seuls 303 Mark I furent produits en raison du manque d’obusiers, ce qui imposa de produire une nouvelle version sans cet élément.
Cette dernière reçue la désignation de A22a, ou Churchill Mark II. Elle était en tout point identique au Mark I, à l’exception de la disparition du canon de proue, qui était remplacé par une mitrailleuse Besa. Par ailleurs, beaucoup de problèmes de jeunesse présents sur le Mark I furent résolus sur le Mark II, bien qu’il en subsistait encore un certain nombre, du fait de la conception précipitée du char. Entre 1'100 et 1'200 exemplaires furent produits.
Il fallut toutefois attendre mars 1942 et l’apparition du Churchill Mark III, ou A22b, pour que certains problèmes persistants soient résolus, en particulier en ce qui concerne l’armement et l’ergonomie. Ainsi le canon de 2-pdr, qui était déjà dépassé au début de la guerre, fut remplacé par une variante raccourcie du 6-pdr. Il disposait également d’une nouvelle tourelle construite à partir de plaques soudées et la mitrailleuse coaxiale fut déplacée à la gauche du canon, la confiant donc au tireur, ce qui permettait désormais d’utiliser en même temps les 2 armes. Les sources sur le nombre exact d’exemplaires produits sont contradictoires, mais le situent entre 675 et 692. Parallèlement, à partir d’avril 1942, 700 des 1'000 premiers véhicules construit firent l’objet d’une mise à niveau qui comprenait notamment des protections des chenilles sur toute leur longueur,de nouvelles entrée d’air et des ajouts de blindage. À partir de 1943, certains Mark III furent modifiés afin que leur canon puisse tirer les munitions de 75mm utilisées par le canon du Sherman ; ils prirent alors la dénomination de Churchill Mark III*.
La tourelle du Mark III posait cependant des problèmes liés aux plaques d’acier la composant : outre des difficultés d’approvisionnement, celles-ci n’étaient pas de très bonne qualité et avaient tendance à se fragmenter et à projeter des éclats dans le compartiment de l’équipage lorsqu’elles subissaient l’impact d’un projectile, même en l’absence de pénétration. Une nouvelle version fut donc mise en production sous la dénomination de A22c, ou Churchill Mark IV, avec une nouvelle tourelle coulée d’une seule pièce, ce qui permit de résoudre les 2 problèmes. Avec environ 1'500 exemplaires, il s’agit de la version la plus produite. Tout comme les Mark III, certains Mark IV furent modifiés à partir de 1943 afin de pouvoir tirer les obus de 75mm américains et ils prirent alors le nom de Churchill Mark IV (75mm). Le Mark IV servit également de base à une version d’appui, dite A22d ou Churchill Mark V, qui était équipée d’un obusier de 95mm à la place du canon. Le développement de cet arme spécialement conçue pour le Churchill avait débuté en janvier 1942 et elle était composée d’un assemblage d’éléments provenant d’autres pièces d’artillerie : le tube provenait du canon antiaérien de 3,7 pouces, la culasse de l’obusier de 25 livres et les munitions de l’obusier de montagne de 3,7 pouces. Environ 160 exemplaires du Mark V furent produits. Le A22e, ou Churchill Mark VI, était très proche du Mark V (75mm), puisqu’il s’agissait en fait du même véhicule, à l’exception du fait que le Mark VI était équipé du canon de 75mm dès sa fabrication au lieu d’être modifié. En théorie, le Mark VI aurait dû également se différencier par l’installation d’une coupole pour le chef de char, lui permettant d’avoir une vue à 360 degrés sans s’exposer, les snipers allemands ayant causé de lourdes pertes parmi les chefs de char pendant la campagne d’Italie, mais les difficultés d’approvisionnements pour cette pièce furent considérables et beaucoup de Mark VI sortirent des usines sans en être équipés.
Le A22f, ou Churchill Mark VII, était très différent dans sa conception interne par rapport à ses prédécesseurs, à tel point qu’il fut renommé A42 à la fin de la guerre. Les changements inclurent le remplacement de toutes les ouvertures carrées par des ouvertures circulaires, afin de réduire la faiblesse dû aux angles, l’augmentation de l’épaisseur du blindage, qui passa à 152mm à l’avant et 95,95mm sur les côtés, assorti d’une construction désormais entièrement soudée au lieu de rivetée, ce qui permit de limiter à une tonne la hausse du poids dû à ce nouveau blindage. La boîte de vitesse Merritt-Brown H4 fut remplacée par une H41, mais le moteur resta le même, entraînant une diminution de la vitesse maximale. Tout comme le Mark IV, le Mark VII fut décliné en une version d’appui nommée Mark VIII et équipée de l’obusier de obusier de 95mm. Environ 900 Mark VII et 200 Mark VIII furent produits. À la fin de la guerre, il y eut un projet de conversion des anciens Churchill, afin de les équiper de la tourelle du Mark VII, et différents types de canons. Ceux équipés du 6-pdr seraient devenus des Churchill Mark IX, ceux avec 75mm des Mark X et ceux avec l’obusier de 95mm des Mark XI. L’étendue de la mise en œuvre du projet demeure incertaine: si une trentaine de Mark X semblent avoir été effectivement convertis, il n’y a aucune trace de l’existence de Mark IX ou XI. L’A43 Black Prince fut un autre projet sans lendemain issu du Churchill Mark VII, équipé cette fois d’une nouvelle tourelle et d’un canon de 17-pdr. 6 prototypes furent construits, mais le char, qui avait toujours le même moteur que le Churchill Mark I, souffrait de sa très faible mobilité, avec une vitesse maximale limitée à 18km/h et le projet fut abandonné à la fin de la guerre.
Le Churchill ARV (Armor Recovery Vehicle) fut conçu afin de pouvoir remorquer les chars en panne ou endommagés. Il en exista 2 variantes : la 1e était fabriquée à partir de modèles Mark I et II sans tourelles, sur lesquels était installée une grue à flèche ; la 2de, plus perfectionnée, était faite sur la base des modèles Mark III et IV et était équipée, en plus de la grue, d’un treuil et d’une lame permettant d’ancrer le véhicule au sol lors des treuillages. Elle ne comportait pas non plus de tourelle, mais une superstructure avec un faux canon, dont le but était de donner l’impression que le char n’était pas sans défense.
Un premier essai de char lance-flamme fut tenté dès 1942 avec la conversion de 3 Churchill. Baptisés Oke, ces véhicules ne furent utilisés que par les canadiens du Calgary Regiment à Dieppe, mais furent détruits sans avoir pu combattre. La 2e tentative fut beaucoup plus fructueuse : connue sous le nom de Churchill Crocodile, cette variante basée sur le Mark VII était équipée d’un lance-flammes à la place de la mitrailleuse de proue. L’engin avait une portée d’environ 110m, utilisait l’azote comme gaz propulseur et avait un système d’ignition électrique. Le liquide inflammable n’était pas transporté dans le véhicule lui-même, mais dans une remorque tractée, ce qui réduisait le risque pour l’équipage. Environ 800 exemplaires furent construits et ils furent abondamment utilisés en Italie et en Normandie.
Le Churchill AVRE (Assault Vehicle Royal Engineers) était un véhicule destiné à l’assaut de fortifications et équipé à cette fin d’un mortier à ergot de 290mm tirant une bombe de 40 livres. Le rechargement s’effectuant par la gueule, une trappe était aménagée au-dessus du siège du copilote. Le AVRE fut aussi occasionnellement équipé de divers moyens de franchissement d’obstacle : fascines pour franchir les fossés anti-chars, pontons pour escalader les digues ou encore bobines permettant de dérouler un tapis pour renforcer le sol.
Il y eut également 2 poseurs de ponts : le Churchill ARK (Armoured Ramp Carrier) était construit à partir d’un Churchill auquel la tourelle était retirée et remplacée par une simple rampe fixe. Le char était alors amené directement dans le fossé ou la rivière qui faisait obstacle et les autres véhicules lui passaient dessus. Plusieurs ARK pouvaient être mis bout à bout si nécessaire pour franchir les obstacles les plus larges ; le Churchill Bridgelayer était plus sophistiqué et partait en proue une rampe de 30 pieds (env. 9,14m) déployée par des vérins hydrauliques et pouvant supporter jusqu’à 60 tonnes.
Parmi les variantes moins répandues se trouvent le Churchill Flail, ou FV3902, équipé d’un fléau de déminage, le Churchill Goat, qui servait à amener des charges de démolition au pied d’une fortification ou encore le Churchill Kangaroo, un transport de troupe. Il y eut également une tentative vers la fin 1941 pour créer un chasseur de char, équipé un canon anti-aérien de 3 pouces installé en proue. La traverse très réduite du canon le rendait toutefois peu efficace et seulement 24 exemplaires furent construits.
Il faut enfin mentionner le cas particulier du Churchill NA75, qui était une modification réalisée sur le terrain en Afrique et qui consista à installer un canon prélevé sur des Sherman en lieu et place de celui d’origine. Environ 120 exemplaires furent ainsi transformés.
Ce kit permet de choisir entre 2 versions du char britannique Churchill de la Seconde Guerre Mondiale : un Mk.VII standard ou un Mk.VII « Crocodile » avec mitrailleuse de caisse frontale remplacée par un lance-flammes et remorque contenant le liquide inflammable et l’azote propulseur.
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