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WORK 4 MODEL
La Citroën 2CV

La Citroën 2 CV (lire « deux chevaux », comprendre « deux chevaux fiscaux ») — familièrement appelée Deuche, Deudeuche ou encore Deux pattes en référence à son moteur bicylindre — est une voiture populaire française produite par Citroën entre le 7 octobre 1948 et le 26 juillet 1990. Avec un peu plus de 5,1 millions d'exemplaires, elle fait partie des 10 voitures françaises les plus vendues de l'histoire.

Projet TPV (Toute petite voiture)

Expression d'un besoin

En 1937, Michelin, fabricant français de pneumatiques, rachète Citroën et place Pierre Boulanger comme patron. Il a l'idée de créer une voiture destinée aux classes sociales du monde rural et à faibles revenus, le souci premier étant de permettre à la maison mère Michelin d'accroître son activité de pneumatiques.

S'inspirant d'une enquête faite auprès d'un public ciblé, envoyée à plusieurs milliers d'exemplaires à travers l'ensemble du territoire, Boulanger écrit le cahier des charges précis et draconien, définissant le projet « TPV » (« toute petite voiture ») : avec 4 places assises, 50kg de bagages transportables, 2CV fiscaux, traction avant (comme les 11 et 15/Six), 60km/h en vitesse de pointe, boîte à 3 vitesses, facile d'entretien, et ne consommant que 3 litres aux 100 kilomètres. Elle doit pouvoir être conduite facilement par un débutant. Et surtout, aucun signe ostentatoire. Le slogan publicitaire « 4 roues sous 1 parapluie » de la fin des années 1960, résume assez bien l'esprit général de ce que le patron attendait.

Il désigne André Lefebvre à la tête du bureau d'études, qui a déjà fait ses preuves sur la Traction. Il aura pour associés, Pierre Meyer, Alphonse Forceau s'occupant de la suspension, Jean Muratet spécialiste de la carrosserie, et Flaminio Bertoni.

Idées et moyens

L'équipe a carte blanche, tant qu'il ne s'agit pas d'esthétique ou de performance valorisante. Le projet explore toutes les voies possibles dans tous les domaines : des matériaux rares comme le magnésium sont employés pour la réalisation des bras de suspension ; les portes sont circulaires pour s'ouvrir en basculant ; on expérimente un dispositif d'éclairage s'inspirant des lucioles, le toit du véhicule est en toile cirée et les vitres en mica pour alléger l'ensemble.

Chaque prototype fait l'objet d'essais au centre de La Ferté-Vidame. Et Pierre Boulanger donne son aval à chaque étape. Dès qu'une solution aboutit sur un excès de confort, elle est rejetée : 2 idées toutefois seront conservées : le dispositif de chauffage que les ingénieurs s'étaient confectionné pour les essais en hiver, à partir de manchons en feutre récupérant les calories du tuyau d'échappement, et l'habillage des portes et de la sellerie que Mme Boulanger avait suggéré à son époux.

Suspension du projet

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les 49 études et projets dirigés par André Lefèbvre aboutissent à une voiture en tôle ondulée d'alliage d'aluminium très fine, dotée d'un moteur bicylindre à plat de 375cm3 refroidi par eau.

Le 1e septembre 1939, 250 voitures sont déjà assemblées à l'usine de Levallois-Perret. Quelques jours plus tôt, le 28 août, l'administration des Mines avait donné son agrément, avec une mention juste passable, pour sa commercialisation.

Sur ordre du patron, la guerre étant imminente, toutes les « Type A » sont démontées et détruites. Quelques-unes, essentiellement des prototypes, sont cachées à La Ferté-Vidame dans les greniers du centre d'essai, ou dans les sous-sols du bureau d'étude de Citroën, rue du Théâtre.

Pendant l'occupation, les Allemands, qui étaient au courant de l'étude de cette TPV, demandent à Pierre Boulanger de mettre à leur disposition les plans de cette TPV en échange de la divulgation des plans concernant celle qui deviendra la « Volkswagen ». Le patron de Citroën refuse cet échange. À partir de l'année 1941, après le bombardement de l'usine du quai de Javel, les études de la TPV reprennent en cachette de l'occupant. On décide d'abandonner les matériaux coûteux, comme le magnésium qui est devenu introuvable. Le moteur reste encore longtemps refroidi par eau mais présente des problèmes de gel à basse température.

Carrière

Après la fin de la guerre, le rythme s'accélère. Walter Becchia finit de mettre au point le « moteur boxer bicylindre », toujours bicylindre de 375cm3 mais refroidi par air, développant 9ch SAE, directement inspiré du moteur équipant la moto de celui qui réclama longtemps de pouvoir dessiner la TPV : Flaminio Bertoni. La TPV reçoit aussi une boîte de vitesses à 3 vitesses et une surmultiplié, et le patron accepte enfin qu'on emboutisse toutes les pièces de la carrosserie de la future 2CV ce qui autorise quelque galbes de tôles comme des jupes d'ailes à l'arrière. Elle dispose d'une plate forme rigidifiée par des entretoises avec dessus et dessous tôlé, une suspension très souple, paradoxalement très sophistiquée, à bras tirés et ressorts hélicoïdaux latéraux dans un pot cylindrique de chaque côté, avec amortisseurs à friction et batteurs à inertie en bout de bras derrière les roues, inventée par Léon Renault, qui lui procure sa fabuleuse tenue de route, mais qui généraient des ultra-sons insupportables pour certains animaux, particulièrement les chiens.

l'habitacle de la Citroën 2CV Prototype 1939 Le souci d'économie conduit à des solutions techniques parfois minimalistes, par exemple les essuie-glace actionnés par le compteur de vitesse quand la voiture roule ou les joints de Cardan non homocinétiques, ce qui fait « brouter » la voiture dans les virages ou quand les roues sont braquées (ces points seront corrigés dans des versions ultérieures en série à partir de 1965). Autre exemple : sur les prototypes, le moteur bicylindre est démarré avec une cordelette (comme sur les tondeuses à gazon), solution jugée trop spartiate, notamment par les dames de l'époque, qui ne sera pas conservée sur les 2 CV définitives. Autre exemple : du fait de l'absence d'allumeur rotatif Delco par économie, les bougies sont alimentées à chaque tour moteur (juste avant le point mort haut), et non pas une fois tous les 2 tours ; conséquences, les bougies s'usent un peu plus vite. Autre exemple encore : la jauge à essence n'est pas un cadran sur la planche de bord, mais une tringle amovible flexible graduée enfoncée dans le tuyau de remplissage du réservoir. Elle sera par contre la première voiture de série à être équipée de pneus à carcasse radiale fournis par Michelin dès son lancement, mais cela aussi trouve ses raisons dans l'économie de fabrication.

Présentation officielle

Le 7 octobre 1948, au salon de l'automobile de Paris, Citroën présente la 2CV type A presque définitive. Elle n'est pas encore disponible et il n'est pas possible de voir ce qui se cache sous le capot. Elle est énormément critiquée par la presse qui n'a pas apprécié le silence de la firme autour de son projet. Malgré cela, l'accueil du public est plus enthousiaste. Une plaisanterie est lancée : « Obtient-on un ouvre-boîte avec elle ? ». Le succès de curiosité est aussitôt refroidi par son prix qui n'est que provisoire et par des délais de livraison trop flous. Très rustique, avec une silhouette déconcertante, elle semble issue du concours Lépine. La presse se fait alors très critique sur son design.

En 1949, juste avant l'ouverture du salon de Paris, un exemplaire est présenté au service des Mines et désigné « Type A » (comme la TPV en 1939). La production de la 2CV type A peut commencer alors, avec un modèle unique et une seule couleur disponible. Elle est vendue sans serrure de portes : le dispositif d'antivol proposé étant celui adopté sur les bicyclettes, pris entre le volant et la barre centrale du siège avant. Les seuls instruments du tableau de bord sont un tachymètre et un ampèremètre, ce dernier étant nécessaire au vu des faibles capacités des batteries 6v de l'époque.

Dans le même esprit de sobriété, le dépliant qui présente le produit est simple : 4 pages au format d'une carte postale (9 × 13cm), imprimées en monochromie avec 4 photos.

la Citroën 2CV Pré Série 1948 vue de 3/4 arrière gauche, malle ouverte
la Citroën 2CV Pré Série 1948

Une innovation incluse depuis le début de la production fut le montage en série des nouveaux pneus à carcasse radiale de Michelin, commercialisés pour la première fois sur la 2CV. Cette conception radiale faisait partie intégrante de la conception du châssis de la 2CV.

Lente diffusion

La longue carrière de la 2CV commence alors. Au départ sa diffusion est cependant très lente. Les stocks d'acier étant faibles, l'État français réserve la matière première à Renault, devenue régie nationale, qui produit dès 1947 la 4CV, concurrente directe de la 2CV. La production est alors de seulement 4 unités par jour.

Le 11 juillet 1949, la production à grande échelle est lancée. Les premiers clients, triés sur le volet, peuvent commander « le vilain petit canard ». Ils doivent pour la plupart prendre leur mal en patience du fait d'une demande importante qui fait allonger les délais à 3-5 ans (sauf pour les ecclésiastiques, les médecins et les bons clients de Citroën). Pour cette raison, elle est alors plus chère sur le marché d'occasion que neuve, valant 228'000 FRF.

De 876 unités produites en 1949, et déjà 6'200 en 1950, la production va croître lentement. Au total, le modèle A ne sera fabriqué qu'à 125'573 exemplaires entre 1948 et 1959. Avec l'introduction des versions améliorées, la production cumulée atteindra 232'551 unités en 1961. Au total, 5'114'961 sont officiellement sorties des usines, auxquelles il faut ajouter près de 2 millions de Dyane et Méhari.

Évolution

la Citroën 2CV Fourgonnette Type AU 1951–1954, vue de profil gauche En 1951, Citroën présente la 2CV type AU (U pour utilitaire) : la 2CV fourgonnette. Elle est équipée du même moteur que la berline (type A) et permet de transporter 150 kilogrammes de bagages avec 2 personnes. Elle est adoptée dès 1952 par les services postaux pour la distribution du courrier dans les campagnes. La berline reçoit alors des serrures de porte à clés.

Mi-1953, la construction des 2CV évolue de l'artisanat à la production de masse. Les portières, capots, ailes passent d'une fabrication et assemblage par soudage à de l'emboutissage. Le sigle ovale de la marque contenant les chevrons disparaît, remplacé par de plus gros chevrons en aluminium, marquant la fin d'une époque.

En 1954, les dirigeants de Citroën, incités par des clients désireux d'avoir une voiture plus rapide et plus puissante, décident de faire évoluer la 2CV, avec la « Type AZ » équipée d'un nouveau moteur issu de celui de la Type A, mais ré-alésé à 425cm3. Il développe 12ch SAE initialement, ce qui permet d'atteindre les 70km/h. La nouvelle 2CV est équipée de série d'un embrayage centrifuge, qui permet de ne pas avoir à débrayer et de s'arrêter sans caler dans les encombrements. La fourgonnette « Type AZU » sort en même temps avec les mêmes améliorations par rapport au Type AU, mais sans embrayage centrifuge : ce système déclaré pratique en ville pouvant devenir gênant à la campagne, car le débrayage se produit automatiquement dès que le moteur revient au ralenti, donc pas de frein moteur par exemple dans une descente, où il faut accélérer pour que l'embrayage centrifuge se reconnecte. Les 2CV Type A continuent à être commercialisées.

En 1956, apparaît le Type AZL (le « L » pour luxe), une Type AZ avec un dégivrage de pare-brise par une arrivée d'air chaud face au conducteur, une garniture en mousse sur la dangereuse barre du siège avant et une grande lunette arrière en trapèze au lieu du petit hublot précédent, ainsi que quelques joncs alu sur le capot et les côtés.

En 1957, sort la 2CV Type AZLP (« P » pour Porte de malle), qui délaisse la capote longue pour une malle métallique plate, une bâche plastifiée remplaçant la toile. Les autres modèles restent en production.

la Citroën AZLP

En 1958, Citroën présente une version 4 × 4 de la 2 CV, c'est le Type AW ou 2CV Sahara. Destinée à l'exploration pétrolière, cette curieuse voiture est pourvue de 2 moteurs : en plus de la mécanique habituelle, un second moteur de 425cm3, inversé, est disposé dans le coffre. Malgré des performances surprenantes, ce type ne connaîtra qu'une diffusion confidentielle de 693 unités jusqu'en 1967.

la Citroën Sahara avec le capot et la malle ouverte Visuellement, elle se reconnaît à sa roue de secours placée sur le capot moteur qui a été découpé, les trappes à carburant (le type AW dispose de 2 réservoirs logés sous les sièges avant) qui débouchent dans le bas des portes avant et les ailes arrière échancrées et élargies pour laisser passer des roues de plus grand diamètre. Notons aussi des écopes d’aération sur les custodes arrière, la porte de malle découpée pour favoriser le refroidissement du moteur arrière dont on aperçoit le ventilateur, et la plaque d'immatriculation qui migre en haut à gauche de la porte de malle.

La commercialisation des Types A et AU, devenus marginaux dans la gamme depuis 1954, est officiellement arrêtée en 1960. En décembre 1960, la 2CV reçoit un nouveau capot plus moderne qu'elle gardera jusqu'à la fin de la production, abandonnant l'ancienne pièce de tôle ondulée à 23 cannelures. Cependant, bien que très visible, c'est une évolution mineure.

En 1961, une 2CV Sahara à 2 moteurs réussit à grimper jusqu'au sommet de la dune du Pilat, en Gironde, malgré une pente allant jusqu'à 40 degrés. Une version prototype reprenant le concept, mais néanmoins très modernisée (Bip-Bip 1 et 2), est engagée dans le Rallye Dakar 2005 et 2007.

La 2CV AZLP

Lancée au salon de Paris d’octobre 1957, la 2CV AZLP marque une étape importante dans l’évolution de la 2CV Berline puisque, pour la première fois, elle peut être livrée en série avec une porte de malle digne de ce nom.

la Citroën 2CV AZLP bleue vue de profil gauche Cette nouvelle 2CV, modèle de série AZLP (L pour Luxe et P pour Porte de Malle) intègre donc, pour la première fois une porte de malle fabriquée par Citroën. Elle est articulée sous la lunette arrière, offre une ouverture suffisante et est équipée d’une fermeture à serrure. Ses garnitures de siège sont rouges.

A partir d’octobre 1961, le moteur de la 2CV évolue encore un peu grâce à un taux de compression plus élevé que précédemment (7,5:1). Désormais elle développe au maximum 13,50ch de quoi permettre à son propriétaire de se promener sur les petites routes de campagne française à une allure respectable. Les compteurs, qu’elle qu’en soit la marque, sont gradués jusqu’à 100km/h au lieu de 90. Le petit compteur OS, dont l’aiguille tourne comme tous les compteurs dans le sens horaire, mais en partant en haut à droite au lieu d’en bas à gauche.

En septembre 1962, la planche de bord est entièrement remaniée. Le compteur est sur le tableau de bord et la commande des clignotants désormais positionnée à droite. Entre septembre 1962 et février 1970, la planche de bord de la 2CV AZLP ne connait que deux évolutions principales : la commande des clignotants au volant en février 1964 et le rétroviseur à support vissé en avril 1965. Les garnitures sont recouvertes de simili cuir gris lavable, comme sur toutes les 2CV d’alors. Le lave-glace et l’antivol de direction sont des options. Une nouvelle lanterne d’éclairage apparaît au niveau des plaques de police.

Côté extérieur, en modifiant seulement la capot de ses 2CV Berlines en décembre 1960, Citroën change complètement leur visage. Les phares Cibié, cuvelages en métal équipés d’un cabochon rouge en guise de témoin, ont été remplacés dans les années 1980 par des modèles dont les verres et les cuvelages sont asymétriques et portent un marquage NL qui n’existait pas dans les années 1960. Depuis le mois de juillet 1960, l’intérieur de la 2CV voit ses « arêtes vives » recouvertes d’un rembourrage destiné à protéger les passagers en cas de choc ou de freinage violent.

Une nouvelle teinte apparaît, le Bleu Glacier, et exactement 1 an plus tard le Gris Clair disparaît, remplacé par le Vert Embrun. Au mois de décembre 1960, le Jaune Panama fait son apparition et seules sont disponibles la capote Grenat (écran de calandre assorti à la teinte de la capote) et les garnitures de sièges rouges. L’apparition du capot 5 nervures lui donne un nouveau visage. Les encadrements de glaces de portes avant et arrière sont encore en tôle peinte couleur caisse.

Même si la mécanique n’a évolué que dans le détail, on est désormais loin de la 2CV AZL de novembre 1956. A partir du mois de février 1961, l’embrayage centrifuge n’est plus disponible qu’en option tandis qu’il faut attendre le mois de septembre 1962 pour disposer enfin d’une jauge et d’essuie-glaces électriques.

La gamme des 2CV Berlines compte désormais 4 modèles, 1 avec moteur de 375cm3, et 3 avec moteur de 425cm3 et embrayage centrifuge. Nouveau haut de gamme, la 2CV AZLP connaît tout de suite les faveurs du public et relègue au second plan la 2CV AZL, tout comme celle-ci l’avait fait avec la 2CV A.

À partir de février 1963, la 2CV AZLP adopte un nouveau moteur. Conservant la cylindrée de 425cm3, il reçoit de nouvelles culasses, une nouvelle tubulure et un carburateur de 28. Inspiré du moteur de 602cm3 de l’ami 6, il délivre désormais 18ch. Extérieurement, cette nouvelle 2CV se distingue par des nouveaux pare-chocs nervurés plus généreux. Ce nouveau moteur entraîne une nouvelle homologation et la 2CV AZLP se voit désignée type AZ Série A.

En avril 1963, elle reçoit des clignotants plus gros entièrement en plastique, en mars 1964 des feux arrière intégrant l’éclairage de la plaque puis, en décembre suivant, des portières avants ouvrant dans le bon sens. La concurrence de plus en plus forte de la Renault 4 force Citroën à rendre la 2CV plus attrayante. En 1965, la 2CV change véritablement de physionomie puisqu’elle adopte une 3e glace latérale sur les custodes et une nouvelle calandre à 3 lames horizontales.

Apogée

En février 1963, apparaît l'AZA (A pour Amélioré), nouvelle 2CV issue du Type AZLP, mais bénéficiant d'un moteur plus puissant (18ch SAE, même cylindrée) et d'une boîte de vitesses ré-étagée. Le « trou » entre la 2e et la 3e est corrigé mais existe encore : il faut attendre la 2 CV 4 et la 2 CV 6 pour le voir rectifié définitivement. Vient peu après le Type AZAM, version améliorée du Type AZA : le confort est un tout petit peu plus poussé. En 1964, la 2CV perd ses portières en « papillon » pour des ouvertures classiques, les portes avant et arrière s'ouvrent dans le même sens. Des amortisseurs AV/AR, placés latéralement près des pots des ressorts hélicoïdaux, améliorent considérablement le confort en atténuant le balancement de la caisse. Les batteurs à inertie sont supprimés.

une 2CV Azam pour exportation américaine de 1965

En 1967, apparaît, à la place de la 2CV AZAM, la 2CV AZAM Export équipée d'un tableau de bord d'Ami 6, et d'un confort jamais atteint auparavant sur une 2CV. La carrière de l'Export est courte puisque la Dyane (en quelque sorte une super 2CV) piétine dès 1967 les plates-bandes de l'Export qui reste un modèle marginal (ce sera la 2CV la moins produite).

En 1968, après l'apparition de la Dyane, la 2CV est en déclin et ses ventes chutent notablement. Début 1970, toute la gamme des 2CV est donc modifiée et se divise désormais en 2 modèles : la 2CV 4 équipée d'un 435cm3 de 24ch (à 6'750 tr/mn) n'ayant plus grand-chose à voir avec le 425cm3 d'antan et la 2 CV 6 équipée d'un 602cm3 de 29ch proche de celui des Ami 6, avec plus de couple que le moteur de la 2CV 4. Ces 2 modèles conservent l'appellation 2CV, bien que la 2CV 6 ait en fait une puissance fiscale de 3CV. Les petits clignotants placés sur le haut des custodes sont déplacés vers les ailes avant et, dans les feux arrière trapézoïdaux empruntés aux dernières Ami 6. De nouvelles teintes de carrosserie apparaissent : rouge, vert, jaune, bleu, couleurs plus vives dans l'esprit des années 1970.

une 2CV 6 1972 rouge
une 2CV 6 1975 verte
une 2CV 6 1975-1978 jaune cédrat
une 2CV 6 des années 1970 bleue

Les 2CV 4 et 2CV 6 apportent à la gamme le renouveau espéré et évoluent doucement (favorisées par le premier choc pétrolier de 1973), avec des changements esthétiques mineurs, tels l'adoption en 1974 d'une calandre plastique en remplacement de la calandre « 3 lames » en aluminium, et des perfectionnements mécaniques. En 1975, arrive en plus la 2CV Spécial, version dépouillée (elle reprend le tableau de bord ancien modèle) de la 2CV 4, qui perd la 3e glace latérale. Elle sera la seule à conserver des optiques rondes, les 2CV 4 et 2CV 6 ayant opté pour des optiques rectangulaires (de type H4 pour l'export). La 2CV Spécial est principalement vendue en jaune « cédrat » en France et en rouge en Suisse. Cette version subsiste jusqu'en juillet 1979 où la 2CV 6 Spécial prend sa relève, récupérant au passage sa 3e glace latérale. L'arrivée de cette dernière signera la fin de la 2CV 4, difficilement positionnée en termes de tarif de vente et dont les derniers modèles seront fabriqués jusqu'en septembre 1978 à l'usine Citroën de Levallois.

En 1976, apparaît la première version à thème de son histoire : la 2CV SPOT à la robe orange et blanche. Suivront bien d'autres séries, en particulier la 2CV « 007 » inspirée du film Rien que pour vos yeux, et les « Dolly », « France 3 », « Cocorico » ou « Charleston ».

Le prix d'achat de la 2CV est toujours très bas. En Allemagne, dans les années 1960 par exemple, il est environ 2 fois moindre que celui d'une Volkswagen. Avec le temps, celle qui avait été conçue comme produit de remplacement du cheval dans le secteur rural gagne une nouvelle clientèle : ceux qui s'opposent à la culture de consommation de masse (les « babas cools »).

Déclin

Au début des années 1980, boudée dans de nombreux pays à cause de réglementations de plus en plus strictes en matière de sécurité, de résistance et pollution, etc., la « deuche » comme on l'appelle familièrement est de moins en moins produite, elle se fait vieille et n'est plus exactement au goût du jour même si elle a su dépasser les modes et les époques. Elle obtient néanmoins encore quelques succès, par exemple en Allemagne, où l'on vend plus de 2CV que d’AX. La 2CV est relativement chère par son choix de conception (entièrement démontable) : elle nécessite beaucoup plus d'heures de main-d'œuvre pour sa fabrication qu'une auto moderne (elle est quasiment entièrement montée à la main, sans aucun robot, au contraire des voitures modernes de l'époque), mais en contrepartie sa « réparabilité » est largement supérieure à n'importe laquelle d'entre elles (en principe, n'importe quel mécanicien peut la réparer avec un outillage de base, bien que ce concept original connaisse quelques sérieuses limites. Les moyeux arrière, par exemple, demandaient un outillage spécial que bien peu de mécaniciens possédaient, avec le résultat bien connu à l'époque : la majorité des 2CV avaient des freins arrière totalement déficients parce qu'inaccessibles à la plupart des garagistes. Seuls les ateliers agréés Citroën possédaient cet outillage).

Citroën connaîtra pourtant un dernier succès avec la 2CV 6 Charleston, qui est une série limitée produite à partir d'octobre 1980 à 8'000 exemplaires en noir et rouge Delage (avec cuvelage des phares en rouge Delage). Citroën la produira ensuite en série (mais le cuvelage des phares deviendra chromé). 2 autres coloris apparaîtront au fil des ans : une version Charleston jaune Hélios et noir (1982-1983, modèle rare), et une version Charleston 2 tons de gris (gris Cormoran et gris nocturne).

Pendant l'année modèle de sa nomination, 1984, après avoir été surpris par la presse au volant d'une luxueuse voiture sportive (Ferrari 400), le Premier ministre, Laurent Fabius, rappelé à l'ordre par le Chef de l'Etat, François Mitterrand, utilise une Charleston (qu'il dira empruntée à sa femme) pour se rendre à Matignon, assurant encore un peu de succès au modèle.

Néanmoins, en 1988, la production de la 2CV est stoppée à l'usine de Levallois-Perret (devenue très vétuste), là où les premières 2CV furent construites quelque 40 ans auparavant. La production de la 2CV 6, certes très vieillissante mais encore prisée par les jeunes, n'est alors assurée que dans une usine Citroën au Portugal, à Mangualde.

Un projet de vente des outillages de fabrication à la Chine n'a pas connu de suite, la Chine jugeant cette automobile dépassée ; elle était pourtant alors très bien adaptée à ce pays dont près de 90% des routes n'étaient pas revêtues.

Fin

Le 27 juillet 1990 à 16h30, la production de cette voiture qui défia les époques et unifia sur son usage les classes sociales prend officiellement fin. Une petite fanfare accompagne l'« último » (une Charleston) réservée au directeur de l'usine de Mangualde, Claude Hébert au bout de sa chaîne de fabrication. Fin officielle car encore 5 2CV Spécial, dont au moins une blanche n° KA 372168 équipée en improbable millésime 1991, quittent encore les ateliers la semaine suivante. 3 d'entre elles (une bleue, une blanche et une rouge) répondaient à un projet de décoration du Mondial de l'Automobile d'octobre 1990 mais finalement cet adieu public ne se réalisa pas. L'incrémentation numérique n'était pas toujours respectée (les plaques constructeur sont rangées en vrac dans une caisse et posées au hasard sur les véhicules terminés). Des écarts de numéros de série allant jusqu'à 17'500 unités ont donc été relevés, par exemple sur les véhicules transportés par le dernier camion qui quitta Levallois-Perret le 29 février 1988. L'arrêt officiel de cette dernière chaîne en France avait d'ailleurs été célébré 10 jours plus tôt, le 19 février. Ce désordre avait commencé dès 1948 avec les 6 premières 2CV, numérotées successivement 000 007, 000 002, 000 003, 000 348 et 000 006. On ne peut donc dater avec certitude les numéros de série les plus élevés et qui sont : KA 366 694 (Grande-Bretagne), KA 359 666 (Belgique), KA 375 563 (Allemagne), KA 376 002 (France) et 08KA 4813 (Portugal).

Comme ce fut souvent le cas chez Citroën, les 2CV produites hors de France étaient très souvent mieux assemblées et équipées que celles issues de l'usine de Levallois. Les voitures fabriquées à Mangualde se reconnaissaient facilement par leur meilleure protection contre la poussière et l'humidité du compartiment moteur, grâce au montage d'un épais isolant s'étendant jusqu'au pare-chocs avant. L'isolation phonique était elle aussi plus soignée, le tablier moteur séparant de la cabine étant recouvert d'un revêtement insonorisant avant le passage en peinture de la caisse. Les vitrages reçoivent non pas le marquage Saint-Gobain des productions françaises mais Covina, la filiale portugaise de Saint-Gobain.

Mémoire collective

Symbole d'une époque, mais aussi d'un certain art de vivre, la 2CV compte de nombreux passionnés qui prolongent son histoire en organisant des rassemblements. Ce mouvement, organisé en de multiples associations (160 en France), intègre toutes les générations et toutes les classes sociales. À l'étranger, la 2CV représente une certaine image de la « France classique », avec la baguette et la Tour Eiffel. La 2CV a marqué son époque et est devenue un mythe de l’automobile et de l'industrie. Aujourd'hui, il est possible de redécouvrir ce mythe dans le musée qui lui est consacré en Alsace, seul musée intégralement consacré à la 2CV et aux modèles dérivés.

Dès le début des années 1950, les clubs de 2CV se forment, le premier d'entre eux étant celui d'Orléans créé par André Malard, Claude Perrault et André Nodiot en 1952. Cette même année, ils organisent un rallye de 893 kilomètres, que les plus rapides des 20 concurrents couvrent en un peu plus de 16 heures soit une moyenne de près de 56km/h, ce qui montre l'endurance et la fiabilité de l'auto.

Les clubs sont aujourd'hui nombreux en France et dans le monde, fédérés pour ce qui est des clubs français, par l'Association des 2CV Clubs de France. Les propriétaires de 2CV se saluent lorsqu'ils se croisent, symbole d'un esprit de communauté qui s'est fait jour. Un réseau de récupération et de reconstruction de pièces détachées, disponible sur l'Internet, permet aux amateurs actuels de la 2CV de l'entretenir et la réparer sans trop de problèmes.

Manifestations régulières

Championnat de France de 2 CV cross

Un championnat de France annuel de 2CV cross est véritablement organisé sans discontinuer depuis 1974, alors que des courses hexagonales régulières apparaissent dès 1972. Laurent Silvestre et Laurent Hèmeray l'ont remporté à 4 reprises chacun, et le suisse Kurt Wurmlï est le seul étranger à s'être imposé (en 1982). Jean-Luc Pailler en a aussi été lauréat, en 1983 et 1984.

Trophée international de 2 CV cross

Compétition multi-pays, organisée à 5 reprises, de 1975 à 1979.

Les Nationales 2CV

Les 24 Heures de Snetterton, en 2009

Elles se déroulent tous les ans depuis 1993 durant 4 jours lors du week-end de l’Ascension. L'organisation est attribuée à un club différent chaque année.

Autres

La rencontre mondiale bisannuelle : en 2009, elle se déroule en République tchèque, en 2011, en France, à Salbris (avec plus de 7'000 véhicules), en 2013, en Espagne, la 22e édition a eu lieu au Portugal, à Aveiro, en 2017, en 2019, la 23e a eu lieu à Samobor (Croatie), la 24e a eu lieu à Delémont (Suisse), en 2023.

Les 24 Heures 2CV de Spa-Francorchamps ont lieu chaque année au mois d'octobre.

Langage familier

La 2CV est également nommée par ses contemporains :

  • Deuche, Deudeuche, Doche ou Dodoche, en France, contractions de « deux chevaux » ;

  • Deux pattes, en France, en référence à son moteur bicylindre, ainsi illustrée dans l'album L'Automobile de Claude Serre ;

  • Deux pipes ;

  • Deux poils, en Belgique ;

  • Auto-mbott, « auto-crapaud », au Sénégal, en wolof ;

  • Citroneta, au Chili, marque locale fabriquant des modèles adaptés à l'Amérique du Sud ;

  • Dos caballos, en Espagne, « deux chevaux » ;

  • Döschwo en Suisse alémanique ;

  • Due cavalli, en Italie, « deux chevaux » ;

  • Eend(je), aux Pays-Bas, « (petit) canard » (cf Allemagne, Hongrie) ;

  • Ente, en Allemagne, « canard », en référence au conte d'Andersen, Le Vilain Petit Canard (cf Pays-Bas, Hongrie) ;

  • Geit, en Belgique flamande, « chèvre » ;

  • Kacsa, en Hongrie, « canard » (cf Allemagne, Pays-Bas) ;

  • Pincha-pincha, au Portugal, relatif à la souplesse de la suspension ;

  • Rättisitikka, en Finlande, « Citroën de torchon » ;

  • Tin Snail, au Royaume-Uni, « escargot en fer-blanc » ;

  • 3CV en Argentine et au Paraguay.

Des carrossiers inspirés

la 2CV de Jean Dagonet en 1955

La simplicité de la plate-forme a autorisé bien des carrossiers à s'exprimer et proposer d'autres modèles que ceux sortis des ateliers du Quai de Javel. Dans le milieu des années 1950 Jean Dagonet de Faverolles propose une 2CV modifiée, à l'allure ramassée et aux performances améliorées.

la Citroën UK Bijou

La Bijou est une voiture à carrosserie en polyester dérivée de la 2CV développée par Citroën UK, fabriquée à 211 exemplaires à Slough, entre 1959 et 1964.

la Hoffmann 2CV Cabrio

Sont encore fabriqués aujourd'hui (2012) la Hoffmann 2CV Cabrio allemande, le roadster hollandais Burton et le roadster britannique Lomax, les fabrications françaises ayant disparu du fait de la réglementation très restrictive. Un tricyclecar dans l'esprit des Morgan à 3 roues d'avant guerre est aussi fabriqué par Pembleton sur une base de 2CV avec un châssis tubulaire et une carrosserie en aluminium riveté.

le roadster hollandais Burton
le roadster britannique Lomax
la 2CV Radar 1958
la 2CV Azelle de la S.a.r.l. Le Bihan

Étapes clé

Résumé de l'essentiel des plus de 41 ans de la carrière de la 2CV.

  • 1948 : Présentation officielle de la Citroën 2CV au salon automobile de Paris en octobre. Les clients qui veulent passer commande ne seront livrés, au mieux, que 12 mois plus tard, la voiture n'étant pas encore en production. Ils n'ont aucune information sur le moteur, le capot est soudé.

  • 1949 : La production de la première série débute à la fin du mois de juin à la cadence (exceptionnelle) de 4 voitures par jour ce qui conduit en fin d'année, à imposer à toute commande un délai de livraison de 7 ans. Le seul moteur disponible, enfin révélé aux clients et au réseau commercial, est un petit bicylindre de 375cm3 refroidi par air développant 9ch SAE, pour une vitesse maximale de 65km/h. La teinte est obligatoirement gris souris sombre et le capot ressemble à la tôle ondulée. Le toit est une simple toile qui débute après le pare-brise et va jusqu'au pare-chocs arrière.

  • 1950 : La version fourgonnette est présentée en octobre, au salon de Paris et offre une charge utile de 250kg dont le conducteur…, soit 150kg de marchandises.

  • 1954 : Au salon de Paris en octobre, Citroën présente une version un peu plus puissante, un nouveau moteur de 425cm3 développe 12 chevaux et entraîne la voiture à 70km/h. La cadence de fabrication atteint le record de 400 voitures par jour. Le modèle 2CV AL est monté en Belgique dans les usines de Forest. Elle dispose d'une malle arrière, de pare-chocs fins, d'une lunette trapézoïdale, de feux répéteurs de clignotants sur les ailes, des enjoliveurs de roues, de baguettes chromées latérales, etc. une vraie finition. L'année 1954 sera d'ailleurs la meilleure année de production de la type A avec 43'250 exemplaires.

  • 1957 : Le compartiment bagages à l'arrière n'est plus accessible par tous, Citroën adopte la fermeture du coffre par un élément en tôle sur le modèle AZLP.

  • 1958 : Au mois de mars, Citroën lance la 2CV Sahara à l'étonnement général. Une 2CV 4×4 avec 2 moteurs, le second moteur est placé dans le coffre. Le modèle est facilement reconnaissable avec sa roue de secours fixée sur le capot. Sa production s'arrêta en 1967 après seulement quelques dizaines de modèles vendus.

  • 1959 : Au salon de Paris, Citroën offre le choix entre 2 teintes, l'ancien gris souris sombre et le nouveau bleu glacier réf. AC606.

  • 1960 : Pour faire taire les critiques sur la tôle ondulée du capot, Citroën lance en toute fin d'année une version restylée avec un capot ne comportant que 5 nervures, une calandre plus petite et le choix entre 2 teintes supplémentaires : vert embruns (Réf. AC511) et jaune Panama (Réf. AC307).

  • 1961 : Au salon de Paris, Citroën annonce une augmentation de puissance du moteur 425cm3 passant de 12 à 13,50ch. La fabrication du moteur 375cm3 de 9ch SAE est arrêtée.

  • 1962 : Citroën équipe la 2CV d'une mini planche de bord en lieu et place du cadran unique.

  • 1963 : Citroën apporte de nombreuses améliorations à la 2CV : moteur, boîte de vitesses, carburation, freinage et embrayage, pare-chocs, support des phares, etc. Le modèles est baptisé « 2CV AZAM », « AM » pour « Améliorée ».

  • 1965 : Certains détails de la 2CV sont revus comme la calandre qui comporte désormais 3 lames horizontales. Le modèle AZL est renommé AZA, de nouveaux coloris sont proposés : bleu Brouillard et gris Etna. Une 3e vitre latérale de custode fait son apparition sur les modèles produits en France : cette disposition améliorant grandement la visibilité de 3/4 arrière existait depuis 1957 sur les versions belges.

  • 1967 : La 2CV AZAM est rebaptisée Export.

  • 1970 : Le modèle AZL est remplacé par la 2CV 4 équipée du moteur de 435cm3 et la 2CV 6 (602cm3) et marque un gros progrès en matière de sécurité avec le montage en série des ceintures de sécurité à l'avant, comme l'impose la loi.

  • 1974 : Nouvelle calandre avec les petits chevrons. La capote s’ouvre désormais par l’intérieur et les phares deviennent rectangulaires.

  • 1975 : Au salon de Paris, Citroën lance la 2CV Spécial qui représente la version bas de gamme avec le retour des phares ronds et le moteur de 435cm3 mais sans les vitres de custode et une seule teinte de carrosserie.

  • 1978 : Simplification dans la motorisation, seul le moteur de 602cm3 développant 29ch SAE est disponible. La production des fourgonnettes AK et AKS qui avaient succédé aux AU et AZU en 1963, est arrêtée. Le modèle est remplacé par l'Acadiane qui connaîtra un succès très relatif jusqu'à son arrêt de production en 1987.

  • 1980 : Au salon de Paris, Citroën lance la série spéciale 2CV 6 Charleston dont 8'000 exemplaires sont mis sur le marché. Elle se caractérise par sa peinture bicolore rouge delage et noir.

  • 1983 : Lancement de la série spéciale France 3 à 2'000 exemplaires. Cette série spéciale sera reconduite en 1984 avec 2'000 exemplaires supplémentaires. À la suite du cuisant échec de la Charleston jaune hélios et noir, Citroën modifie les coloris : gris Cormoran et gris nocturne.

  • 1988 : Le 29 février, arrêt définitif de la production en France. Aucune nouvelle version ne pouvant être homologuée en raison de son comportement catastrophique aux crash-tests de l'époque. Seule l'usine portugaise de Mangualde poursuit la fabrication en petite série.

  • 1990 : Le 27 juillet à 16h30, la dernière 2CV (une Charleston gris cormoran - gris nocturne) sort de l'usine portugaise de Mangualde et signe la fin de la 2CV, plus de 41 ans après sa mise en production.

Quelques vidéos

ESSAI - 🇫🇷 CITROËN 2CV AZLP 1959, INÉGALABLE ! par Atmo Du Dagonet sous le capot ! Citroën 2CV AZLP 1959 par Garage 2CV Etienne Musslin
CITROEN 2 CV 1958 - AMBIANCE A BORD ( SONORE et VISUELLE ) par thonain Sortie d'un container ! Citroën 2CV AZLP Bleu Glacier 1960 par Garage 2CV Etienne Musslin

Dans la culture

Retrouvez la liste complète des films, séries, documentaires... sur le site IMCDB !

Retrouvez la liste complète des jeux vidéos sur le site IGCD !

Retrouvez la liste complète des bandes dessinées sur le site Les Filles de Forest !

Au théâtre

La 2CV Théâtre (1977) de Jacques Livchine

une Citroën 2CV

« La 2CV Théâtre » est un spectacle joué plus de 400 fois pendant 20 ans, en Europe, en Corée, aux États-Unis, par la troupe de Jacques Livchine, le Théâtre de l'unité. Des scènes de ménages se déroulent dans une 2CV, interprétées par 2 acteurs, à l'avant, et 2 spectateurs, encadrés par 2 Gardes républicains, montent à l’arrière.

Au cinéma

Faisant partie du décor dans les années 1950 et 60, la 2CV est très présente dans le champ des caméras. Cependant, certaines apparitions sont remarquables, et la voiture n'est alors plus tout à fait un simple accessoire au service de l'histoire.

Poussez pas grand-père dans les cactus (1969) de Jean-Claude Dague
avec dans les rôles principaux :

Francis Blanche
(Alphonse Ramier / Al Gregor)
Marielle Goitschel
(Clotilde, la femme d'Alphonse)
Darry Cowl
(Dr Bracque)
Michel Galabru
(L'inspecteur)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Un mari soumis décide de quitter sa femme pour vivre la grande vie à Paris. Au même moment, son jumeau, un caïd américain, arrive dans la capital.

Les Liaisons érotiques (1992) (エロチックな関係, Erochikku na Kankei) de Kōji Wakamatsu
avec dans les rôles principaux :

Jennifer Galin
(Loren)
Rie Miyazawa
(Rie)
Takeshi Kitano
(Okuyama)
Yuya Uchida
(L'inspecteur)

une Citroën 2CV AZLP 1958

A Paris, un détective japonais et son assistante sont mêlés à une série d'assassinats.

Les Félins (1964) de René Clément
avec dans les rôles principaux :

Alain Delon
(Marc)
Jane Fonda
(Melinda)
Lola Albright
(Barbara Hill)
Sorrell Booke
(Harry)

une Citroën 2CV AZLP 1960 : Melinda (Jane Fonda) possède une 2CV qui parcourt tout le film.

Des tueurs, à la solde d’un mari américain trompé, sont à la poursuite de Marc, l’amant. Celui-ci se réfugie sur la Côte d’Azur et est embauché comme chauffeur par Barbara, une riche Américaine. Il comprend bientôt qu’il n’a pas été choisi au hasard et se trouve plongé au cœur d’une sombre machination.

Inspecteur la Bavure (1980) de Claude Zidi
avec dans les rôles principaux :

Coluche
(Michel Clément)
Gérard Depardieu
(Roger Morzini)
Dominique Lavanant
(Marie-Anne Prossant)
Julien Guiomar
(le commissaire Vermillot)

une Citroën 2CV AZLP 1958 : Michel Clément (Coluche) et ses copains enlèvent la mère du bandit Roger Morzini (Gérard Depardieu) et la mettent dans le coffre de leur 2CV.

Michel Clément obtient de justesse son diplôme d'inspecteur stagiaire et rêve d'arrêter l'ennemi public numéro un, Roger Morzini. Celui-ci, devenu méconnaissable suite à une opération de chirurgie esthétique, se lie d'amitié avec lui.

Le Corniaud (1965) de Gérard Oury
avec dans les rôles principaux :

Bourvil
(Antoine Maréchal)
Louis de Funès
(Léopold Saroyan)
Venantino Venantini
(Mickey dit le bègue)
Beba Loncar
(Ursula)

une Citroën 2CV AZLP 1958 : Léopold Saroyan (Louis de Funès), avec sa Rolls Royce, disloque la 2CV d'Antoine Maréchal (Bourvil) qui s'exclame « Qu'est ce qu'y a, qu'est ce qu'y a… Oh ben, elle va marcher beaucoup moins bien ! Forcément… ».

Michel Clément obtient de justesse son diplôme d'inspecteur stagiaire et rêve d'arrêter l'ennemi public numéro un, Roger Morzini. Celui-ci, devenu méconnaissable suite à une opération de chirurgie esthétique, se lie d'amitié avec lui.

Les yeux sans visage (1960) de Georges Franju
avec dans les rôles principaux :

Pierre Brasseur
(Dr Génessier)
Alida Valli
(Louise)
Juliette Mayniel
(Edna Grüberg)
Édith Scob
(Christiane Génessier)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Éminent chirurgien, le professeur Génessier est obsédé par l'idée de rendre à sa fille Christiane, défigurée par accident, ses traits d'autrefois. Épaulé par Louise, son assistante, il attire des jeunes filles qui ressemblent à Christiane pour tenter des greffes sur son visage. Les malheureuses sont supprimées après ces expériences qui échouent à chaque fois.

Les fous du stade (1972) de Claude Zidi
avec dans les rôles principaux :

Les Charlots
(Gérard, Phil, Jean, Jean-Guy)
Paul Préboist
(Jules Lafougasse)
Martine Kelly
(Délice)
François Cadet
(le militaire dans la 2CV verte)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Les Charlots sont en vacances dans un petit coin de Provence à Graveson, et les vacances ne manquent pas d'entrain : les entrées en mobylette au village voisin bien remarquées, une vache qui ne cesse de faire ses petits besoins dans la tente, et un chien qui ne cherche qu'à manger le jambon suspendu. Cependant, l'arrivée de la flamme olympique va vite changer ça : la fille de l'épicier qui est aimée par un des Charlots va tomber amoureuse du sportif.

Au hasard Balthazar (1966) de Robert Bresson
avec dans les rôles principaux :

Anne Wiazemsky
(Marie)
François Lafarge
(Gérard)
Philippe Asselin
(le père de Marie)
Nathalie Joyaut
(la mère de Marie)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Balthazar est un âne qui change de maître au fil des jours. Il s'agit d'abord de la caressante Marie, encore enfant. Il passe ensuite dans les mains violentes de Gérard, un livreur de pain, puis dans celles d'Arnold, alcoolique, qui le soigne. Tantôt bête de foire, tantôt bête de somme, tantôt compagnon, le mystérieux Balthazar traverse la vie en silence, sans résistance, spectateur de sa vie et de celle des autres, dont il révèle la bonté ou la laideur.

À nous les petites Anglaises ! (1976) de Michel Lang
avec dans les rôles principaux :

Rémi Laurent
(Alain)
Stéphane Hillel
(Jean-Pierre)
Véronique Delbourg
(Claudie)
Sophie Barjac
(Véronique)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Été 1959. Après avoir raté leur baccalauréat, 2 lycéens français, Jean-Pierre et Alain, voient leurs vacances à Saint-Tropez annulées par leurs parents, au profit d'un séjour linguistique d'1 mois dans le sud de l'Angleterre pour, officiellement, améliorer leur anglais.

Alain est d'une nature romantique et est déçu de laisser sa petite amie à Paris, mais Jean-Pierre lui remonte le moral : ces vacances forcées seront l'occasion de faire de nouvelles conquêtes car selon lui, c'est bien connu, les Anglaises sont beaucoup plus libérées et adorent les Frenchies, l'innocence et les virginités se perdent.

Jardins en automne (2006) de Otar Iosseliani
avec dans les rôles principaux :

Séverin Blanchet
(Vincent, le ministre)
Jacynthe Jacquet
(Barbara)
Muriel Motte
(La maîtresse)
Otar Iosseliani
(Arnaud, ami jardinier de Vincent)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Un ministre, démissionné à la suite d'une gaffe et sous la pression de manifestations de rue, retrouve son quartier, ses amis, et redécouvre la vie et la liberté loin du pouvoir.

Si le film semble perdre toute trame de récit au bout d’une demi-heure, c’est pour mieux mettre en exergue l’insolente oisiveté d’un personnage retiré des affaires du monde.

Grandeur nature (1973) de Luis García Berlanga
avec dans les rôles principaux :

Michel Piccoli
(Michel, le chirurgien-dentiste)
Valentine Tessier
(la mère de Michel)
Rada Rassimov
(l'épouse de Michel)
Michel Aumont
(Henri)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Un chirurgien-dentiste commande une poupée gonflable dont il s'éprend passionnément. Son épouse et ses amis le croient atteint par la folie. Un jour, il s'aperçoit que la poupée est utilisée par d'autres. Rageusement, mais en pure perte, il essaie de la tuer. Son désespoir le conduit à se jeter avec elle dans la Seine. Il se noie, tandis que la poupée remonte à la surface...

Le Concierge (1973) de Jean Girault
avec dans les rôles principaux :

Bernard Le Coq
(Christophe Merignac)
Maureen Kerwin
(Fabienne)
Michel Galabru
(Robert Foraz)
Jean Carmet
(Ludovic)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Christophe Merignac, jeune diplômé de l'ESCP et titulaire d'une licence de droit, mais toujours au chômage, obtient un emploi de concierge dans un immeuble de luxe. Utilisant charme et ruse il se rend indispensable. Il fera fortune et épousera une jeune, jolie et riche locataire, qu'il trompera allègrement. La conclusion est douce-amère : il a réussi, mais il n'aime personne. De plus, un jeune concierge, qui lui ressemble comme un frère, vient d'arriver dans son immeuble.

Le poulet (1963) de Claude Berri
avec dans les rôles principaux :

Martin Serre
(l'enfant)
Jacques Marin
(le père)
Viviane Bourdonneux
(la mère)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Un petit garçon s'attache à un poulet : pour lui éviter la casserole, il décide de faire croire à ses parents qu'il pond des œufs.

Le miroir à deux faces (1958) de André Cayatte
avec dans les rôles principaux :

Bourvil
(Pierre Tardivet)
Michèle Morgan
(Marie-José Vauzange)
Gérard Oury
(Dr Bosc)
Elisabeth Manet
(Véronique Vauzange)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Grâce à une annonce, Pierre Tardivet, petit professeur besogneux, épouse Marie-José Vauzange, jeune fille intelligente et sensible, mais au physique ingrat. Bien vite la mesquinerie de Tardivet et de sa mère apparaissent et Marie-José se résout à une vie monotone. 2 enfants naissent. 10 ans passent. Victime d'un accident de la route, Tardivet est soigné par le docteur Bosc, célèbre chirurgien esthétique. Bosc, ayant vu sa beauté cachée, opère Marie-José malgré l'interdiction de Tardivet qui ne lui pardonnera jamais. La transformation est totale et sa mesquinerie va très vite laisser place à l'amertume et à la haine.

Françoise ou La vie conjugale (1964) de André Cayatte
avec dans les rôles principaux :

Marie-José Nat
(Françoise)
Jacques Charrier
(Jean-Marc)
Michel Subor
(Roger)
Macha Méril
(Véronique Vauzange)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Françoise a épousé Jean-Marc. Elle raconte maintenant l'échec de son couple. Jean-Marc est trop peu volontaire et insuffisamment ambitieux à ses yeux. Une grossesse inattendue a précipité leur union. Mariés, Françoise et Jean-Marc se sont installés dans les Ardennes. Lentement, l'ennui submerge Françoise...

Nathalie, l'amour s'éveille (1968) de Pierre Chevalier
avec dans les rôles principaux : Anne Talbot (Elsa), Dominique Prado (Nathalie, la sœur d'Elsa), Simone Berthier (la mère d'Elsa), Daniel Bellus (Patrick), Chantal Broquet (Fabienne)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Présenté comme le premier film sur l'éducation sexuelle, qui fait pâle figure aujourd'hui dans ce domaine... Un documentaire sur l'accouchement (en couleurs) proposé par le docteur : Marcel Charvey.

Soeur Sourire (2009) de Stijn Coninx
avec dans les rôles principaux :

Cécile de France
(Jeannine Deckers « Sœur Sourire »)
Sandrine Blancke
(Annie, sa petite amie)
Chris Lomme
(la mère supérieure)
Filip Peeters
(Antoine Brusson)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Librement inspiré de la vie de Jeannine Deckers, Sœur Sourire.

Le grand dadais (1967) de Pierre Granier-Deferre
avec dans les rôles principaux :

Jacques Perrin
Eva Renzi
Danièle Gaubert
Yves Rénier

une Citroën 2CV AZLP 1960

Alain est un grand dadais qui vit chez sa mère, une veuve possessive. Côté coeur, il refuse sa camarade Emmanuelle, pour s'engager dans une relation torride avec une strip-teaseuse. Un choix qui va le conduire à sa perte. Ce roman est gentiment désuet, un peu comme une vieille chanson yéyé.

Milou en mai (1990) de Louis Malle
avec dans les rôles principaux :

Michel Piccoli
(Milou)
Paulette Dubost
(Mme Vieuzac, mère de Milou)
Martine Gautier
(Adèle, servante de Milou)
Miou-Miou
(Camille, fille de Milou)

une Citroën 2CV AZLP 1961

Mai 1968, dans le Sud-Ouest de la France. Milou, sexagénaire hédoniste et rêveur, vit dans la grande propriété familiale aux côtés de sa mère et d'Adèle, la domestique qui est aussi sa maîtresse.

Les risques du métier (1967) de André Cayatte
avec dans les rôles principaux :

Jacques Brel
(Jean Doucet)
Emmanuelle Riva
(Suzanne Doucet)
Nathalie Nell
(Helène Arnaud)
Delphine Desyeux
(Catherine Roussel)

une Citroën 2CV AZLP 1961

Dans un village de région parisienne, une jeune élève accuse son instituteur, Monsieur Doucet, d'avoir tenté de la violer. Au cours de l'enquête, une autre jeune fille avoue qu'elle a eu des relations sexuelles avec M. Doucet, puis une 3e prétend à son tour qu'il se montrait entreprenant avec elle. Ce dernier se retrouve accusé et subit l'opprobre des villageois, mais il est peut-être innocent...

Le gendarme de Saint-Tropez (1964) de Jean Girault
avec dans les rôles principaux :

Louis de Funès
(maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot)
Michel Galabru
(adjudant Gerber)
Geneviève Grad
(Nicole Cruchot)
Jean Lefebvre
(gendarme Lucien Fougasse)

une Citroën 2CV AZLP 1963

Suite à une promotion, le gendarme Cruchot doit quitter son petit village provençal pour aller s'installer à Saint-Tropez. Une fois sur place, le gendarme fait preuve de beaucoup d'ambition et de dynamisme. Folle de joie, sa fille le suit et ne tarde pas à se faire de nouvelles relations parmi les estivants. Au grand désarroi de son père, elle se fait passer pour la fille d'un milliardaire, ce qui va lui valoir de sacrés ennuis.

À la télévision

Les globe-trotters (1966-1968) de Claude Boissol
avec dans les rôles principaux :

Yves Rénier
(Pierre Ribard)
Edward Meeks
(Bob Curry)
Gillian Hills
(Nancy)
Sophie Fiorelli
(France)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Cette série met en scène les aventures de 2 journalistes, Pierre, le Français et Bob, l'Américain, qui font le pari de faire le tour du monde avec leurs seules économies.

Le temps des copains (1961-1962) de Robert Guez
avec dans les rôles principaux :

Claude Rollet
(Jean Delabre)
Jacques Ruisseau
(Etienne Chantournel)
Henri Tisot
(Lucien Gonfaron)
Catherine Demanet
(Geneviève Chantournel)

une Citroën 2CV AZLP 1958

Au tout début des années 1960, 3 jeunes gens vont faire connaissance dans le train de nuit Marseille-Paris. Lucien Gonfaron monte à Avignon. À l'insu de sa famille, il veut tenter sa chance aux Beaux-Arts de Paris. Étienne Chantournel monte à Lyon. Il est inscrit en 1e année de la Faculté de médecine de Paris. Et enfin Jean Delabre monte à Dijon. Lui va intégrer l'Institut d'études politiques de Paris.

Les chevaliers du ciel (1967-1970) de Jean-Michel Charlier et François Villiers
avec dans les rôles principaux :

Jacques Santi
(Michel Tanguy)
Christian Marin
(Ernest Laverdure)
Michèle Girardon
(Nicole)
Roger Pigaut
(Capitaine Merlet)

une Citroën 2CV AZLP 1961

Cette série met en scène 2 pilotes de chasse, les lieutenants Michel Tanguy et Ernest Laverdure. Tanguy est un pilote de chasse brillant et parfois héroïque, généralement soucieux des règlements et ne dérogeant aux règles que rarement et toujours pour de bonnes raisons, séducteur mais réservé, consciencieux et courageux, alors que Laverdure est un dragueur invétéré, excentrique et gaffeur tout en étant, également, un excellent pilote.

Janique Aimée (1963) de Jean-Pierre Desagnat
avec dans les rôles principaux :

Janine Vila
(Janique Gauthier)
Colette Teissèdre
(Alice Molivant)
Max Amyl
(François Gauthier)
Jacques Balutin
(Richard, le photographe)

une Citroën 2CV AZLP 1958 dans l'épisode 2

Ce feuilleton qui connut un grand succès au début des années 1960 relate l'histoire d'une jeune infirmière qui part à la recherche de son fiancé ayant disparu après un mystérieux appel téléphonique. Une partie de l'intérêt du feuilleton est lié aux rapports complexes entre Janique, qui représente au fond la française moyenne, et la riche, blonde et belle Alice Molivant, qui possède tout… sauf le bonheur.

Dans les clips musicaux

Bittersweet Me par R.E.M. (1996)

Cry wolf par A-ha (1986)

Breath After Breath par Duran Duran (1993)

La Gadoue par Jane Birkin et les Négresses Vertes (1996)

Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai par Francis Cabrel

Just my imagination par The Cranberries

Perfekte Welle par Juli

Tourner la manivelle par Wazoo

Vingt ans par Pierre Bachelet

Waiting For The Night par Armin van Buuren ft Fiora

Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir par Lou Jean et Lenni-Kim

Dans les jeux vidéo

La 2CV est jouable ou apparaît dans :

Colin McRae Rally 04 (2003) de Codemasters
une Citroën 2CV Sahara 1954

Enthusia Professional Racing (2005) de Konami
une 2CV Charleston

Gran Turismo 4 (2004) de Polyphony Digital
une 2CV 1954

Gran Turismo 5 (2010) de Polyphony Digital
une 2CV 1954

Need for Speed II (1997) de EA Canada
une 2CV

Test Drive Unlimited 2 (2011) de Eden Games
une 2CV AZAM 1965

Vampire (1986) de Infogrames
une 2CV

Forza Motorsport 7 (2017) de Turn 10 Studios
une 2CV 6 1970

Forza Horizon 4 (2018) de Playground Games
une 2CV 6 1981

Professeur Layton (2007-2017) de Level-5 et Capcom
la Laytonmobile, dérivée de la 2CV

Dakar Desert Rally (2022) de Saber Interactive
une 2CV 2007

Overwatch 1 et 2 (2016 & 2022) de Blizzard Entertainment
une 2CV

The King of Fighters XV (2022) de SNK
une 2CV

Car Detailing Simulator (2022) de Games Incubator et GameFormatic S.A.
une 2CV 1965

Dans les jeux de société

Balade 2CV, édité par Flattwin Edition en 2019. La sortie officielle fut prévue lors du Rassemblement national des Amis de la 2cv qui a eu lieu à Saint-Amand-Montrond.
Grace aux cartes « Embûches », bloquez vos adversaires pour les ralentir sur la piste et utilisez vos cartes « Solution » pour sortir des pièges que vous tendent vos concurrents. Ou alors, utilisez une carte « Solution » pour sortir un concurrent d’un mauvais pas et profiter de l’avantage que cela vous donne. Puis, lancez les dés pour foncer sur la piste. A vous de prendre les bonnes décisions pour avancer le plus vite possible et franchir le premier la ligne d’arrivée de cette amusante balade.

le recto de la boîte du jeu
le verso de la boîte du jeu
les pions et les dés du jeu
l'ensemble du jeu : plateau, cartes, pions et dés

Dans les bandes dessinées et illustrations

Mam'Goudig (2002-2005) de Jean-Paul David
une 2CV : Mam'Goudig conduit une 2CV orange immatriculée 226MG29 tandis qu'on aperçoit Mam Goz au volant d'une Méhari blanche.

Le Scrameustache (1972-2019) de Gos
une 2CV : À plusieurs reprises aux épisodes 1, 6, 7 et 15.

LE SCRAMEUSTACHE 1977 la fugue du scrameustache (de Gos) planche 21

Boule et Bill (1959-présent) de Jean Roba
une 2CV : La voiture de la famille de Boule et Bill est tantôt une 2 CV rouge, tantôt une Dyane rouge.

la couverture de la BD Boule et Bill numéro 34 avec une 2CV rouge

Tintin (1929-présent) de Hergé
une 2CV : Les Dupond et Dupont, amis de Tintin, roulent en 2CV Vert Embrun (essentiellement dans L'Affaire Tournesol et Les Bijoux de la Castafiore).

une planche de la BD Tintin avec une 2CV rouge
une planche de la BD Tintin avec une 2CV rouge

Largo Winch (1977-présent) de Jean Van Hamme
une 2CV : Simon Ovronnaz, dans l'album Dutch Connection (Largo Winch n°6), à bord d'une 2CV verte, sème des poursuivants en franchissant un pont-levant en marche.

Spirou et Fantasio : Le gorille a bonne mine (1956) de André Franquin
une 2CV : Dans Le gorille a bonne mine, Spirou et Fantasio font un safari-photo de gorilles en 2CV fourgonnette.

Marsupilami, Rififi en Palombie (1996) de Éric Adam, Xavier Fauche, Batem
une 2CV : Un conducteur a sa 2CV de couleur bordeaux verbalisée.

Spirou et Fantasio, Du cidre pour les étoiles (1976) de Jean-Claude Fournier
une 2CV : Une 2CV jaune canari crève.

Les Damnés de la route (2000-2016) de Achdé
une 2CV 1954 : La voiture centrale de la série de bandes dessinées Les Damnés de la route est une 2 CV beige de 1954.

Rien n'est simple (1962) de Sempé
une 2CV : Sempé met à l'épreuve la suspension de la 2 CV.

1,2,3,4 (1962) de Kojiro Imamura
L'illustrateur japonais Kojiro Imamura a produit les calendriers officiels de la concession Citroën au Japon ; il est l'auteur d'un livre 1,2,3,4 destiné aux enfants pour apprendre à compter et représentant exclusivement des 2CV.

une illustration de Kojiro Imamura extrait du calendrier 2023

Les enquêtes auto de Margot, t. 3 2CV pour une égérie (2011) de Olivier Marin et Callixte
une 2CV

La 2CV, reine de l'automobile ! (2011) de Franck Coste
une 2CV : illustrations de Frank Margerin, Marcel Uderzo, Michel Espinosa, Frémor, Nico, Alain Julié, Jean Barbaud, Thierry Dubois.

Une aventure de Jacques Gipar, t. 3 Une 2CV pour Luciano (2012) de Thierry Dubois et Jean-Luc Delvaux
une 2CV fourgonnette

Dans la littérature

Petites mythologies du bonheur français (2020) de Gaël Brulé
la 2CV est un symbole des tendances libertaires françaises.

Langelot (1965-1986) de Lieutenant X (Vladimir Volkoff)
Le jeune héros (agent n°222 du SNIF) a une 2CV comme voiture de service dans de nombreux volumes de la série.

La série relate les aventures d'un orphelin devenu agent secret à dix-huit ans, dont le patronyme, Langelot, lui sert à la fois de prénom et de nom.

Les Champs d'honneur (1990) de Jean Rouaud
La 2CV du grand-père occupe une place importante dans la narration et fait l'objet d'une description mémorable : « La 2CV est une boîte crânienne de type primate… », p. 34.

C'est le premier tome d'une série de 6 livres autobiographiques (comprenant Des hommes illustres, Le Monde à peu près, Pour vos cadeaux et Sur la scène comme au ciel) qui retrace la vie de la famille et le parcours de l'auteur en s'attachant en particulier aux décès de 3 parents : le père, sa vieille tante religieuse, et le grand-père maternel.

Colomb de la lune (1962) de René Barjavel
Le personnage de Suzanne possède une 2CV avec laquelle elle sillonne les petites routes de France.

Les Français ont décidé d'envoyer un homme sur la lune. Pour cela, le Mont Ventoux est transformé en base spatiale et 17 hommes sont mis en hibernation afin de se préparer au trajet. Mais seul un d'entre eux effectuera le voyage : Colomb - comme Christophe Colomb. Parallèlement sa femme se découvre une nouvelle passion amoureuse et se consacre jour et nuit à son jeune amant, presque maladivement.

Dans la philatélie

Il existe au moins 19 timbres sur lesquels figure une 2CV.

Algérie (15 mars 1958)

le timbre de l'Algérie du 15 mars 1958

Belgique (29 août 2009)

le timbre de la Belgique du 29 août 2009

Dahomey (timbre taxe de 1967)

le timbre taxe du Dahomey de 1967

France (15 mars 1958)

le timbre de la France du 15 mars 1958

France (25 mars 2002)

le timbre de la France du 25 mars 2002

France (27 septembre 2021)

le timbre de la France du 27 septembre 2021

Gabon (9 mai 1978)

le timbre du Gabon du 9 mai 1978

Ghana (18 juin 2001)

le timbre du Ghana du 18 juin 2001

Grèce (4 novembre 2005)

le timbre de la Grèce du 4 novembre 2005

Luxembourg (22 mai 2001)

le timbre du Luxembourg du 22 mai 2001

Niger (poste aérienne de 1972)

le timbre du Niger de la poste aérienne de 1972

Les Tuvalu (1985)

le timbre du Les Tuvalu de 1985

Îles Vierges (8 juin 1996)

Ainsi que 2 entiers postaux :

Luxembourg (19 juillet 2003)

Slovénie (1998)

l'entier postal de la Slovénie de 1998

Ainsi que des cachets illustrés :

flèche verte pointant vers le haut